A voté ! Puisque je suis l'inspirateur (tiens, au fait, Maïwenn, il n'y a pas d'aspirateurs en Thaïlande ?

) de ce sondage, il était logique que je l'étrennasse (Sisyphe saura apprécier ma défense de la concordance des temps et de l'imparfait du subjonctif !).
J'avais déjà donné ma réponse tout à l'heure et je la confirme : je hais la vaisselle !!!
Je m'arrange pour rendre la corvée moins pénible : évier changé il y a 4 ans pour avoir un bac au lieu d'un seul, et rehaussé à 1,10 m (à l'origine un vieil évier conçu pour une femme pas grande du tout : je me bats à ma façon contre les préjugés sexistes des fabricants et des plombiers ! Les dos des hommes ont droit à des égards !). Donc maintenant c'est plus rationnel : de gauche à droite les étapes successives (lavage, rinçage, égouttoir).
Piour le reste, mon obsession est de rationnaliser la préparation des plats et le service pour avoir le moins de vaisselle possible à laver ensuite : rien que d'y penser, j'en perds l'appétit ! La seule perspective de la corvée imminente gâche le goût du repas...
Pourquoi se fatiguer à essuyer ? Je laisse sur l'égouttoir et ça sèchera tout seul ! En été c'est sec au bout d'une heure...
Le pire, c'est les casseroles : c'est grand et il y a toujours des débris qui échappent au tampon à récurer (on s'en aperçoit à l'étape rinçage), et donc retour à l'étape lavage. Et les passoires donc : toujours des saletés qui restent inscrustées dans les trous, et il faut les extirper trou après trou ("des trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous...").
Les assiettes, les bols, les verres sont tous en nombre impair : de temps à autre il y a quelque chose qui me glisse des mains... Et quand je vide la cuvette, souvent je vois apparaître des couverts qui étaient au fond et que mes mains n'avaient pas détectés...
Une corvée infernale, vous dis-je, que je ne souhaite à personne... et surtout pas à moi-même !
Les autres corvées me dérangent beaucoup moins. Pour le balayage, je ne fais guère de zèle, et la serpillère ou les vitres c'est presque une fête tant cet événement est rare...
La lessive est encore ce qu'il y a de moins désagréable : tout en vrac dans la machine, un café en attendant puis au grenier pour mettre à sécher sur les fils (où le linge reste parfois des jours... jusqu'à ce que je m'en souvienne ou que je n'aie plus rien à me mettre !

)
Le repassage, c'est simple : je m'en dispense totalement et je ne m'en porte pas plus mal !