Ca me fait penser au premier téléphone de voiture qu'avait mon père. Un truc à peu près aussi gros que celui de l'image de Leo et quand on décrochait, une voix de femme nous lançait "Télécom 2000, nous recherchons votre correspondant".flamenco wrote:Ce n'est pas un jeu mais dans la même lignée, je me rappelle du premier téléphone portable que mon père a eu pour son travail qui était un espèce de gros truc lourd noir (et pas design du tout!) et je me rappelle de la première fois qu'il a téléphoné à la maison avec, c'est moi qui avait décroché le téléphone et j'avais été impressionné par cette nouvelle technologie! Les portables sont aussi un fait marquant de ma génération.
Justement, je viens de finir une très bonne BD qui racontre l'histoire (vraie) d'une petite fille dans la Pologne des années 80. Son histoire à elle se mélange parfois à l'histoire de la Pologne, j'ai vraiment trouvé ça bien (on retrouve notamment les queues interminables pour du sucre ou autre chose dont parle Didine). Je donne les références au cas où ça intéresserait quelqu'un : "Marzi", de Marzena Sowa et Sylvain Savoia, chez Dupuis.didine wrote:Ce qui m'a toujours marquée, c'est que même si mon frère et moi n'avons que 8 ans et demi d'écart, j'ai l'impression que nous sommes de deux générations différentes. Je suis née en décembre 1981, lui en mai 1990. J'ai connu, quand j'étais petite, les passages interminables à la frontière RFA-RDA et RDA-Pologne, la Pologne communiste où on faisait la queue toute la journée pour 500 g de sucre, les étals vides, un monde avec le Minitel, sans Internet et sans téléphone portable, où on payait en francs. Mon frère, lui, a toujours connu les frontières ouvertes, l'Europe de l'Est post-communiste à la consommation poussé à l'extrême (l'excès inverse...), un monde plein de technologie, et pour lui, faire la conversion en francs serait inimaginable!