Bonjour à tous, et désolée de faire intrusion, bien que ce soit pour la bonne cause....
Bonjour, je suis Solène, une jeune pianiste française. Peut-être vous souvenez-vous de moi...Vous m'avez aidée dans mes traductions il y a quelque temps.
Je suis par ailleurs Vice Présidente d'une association culturelle et humanitaire...
Nous aurions besoin de vêtements fille taille 6 ans et 14 ans, et de vêtements garçon 16 ans et 18 ans pour une famille particulièrement démunie.
Nos petits protégés habitant l'île de la Réunion, les vêtements légers sont à privilégier, bien que ceux de pluie ne soient pas à exclure néanmoins.
Vous pouvez le cas échéant adresser vos paquets au siège de l'Association:
à Hélène Getenet, Présidente de l'association Da Capo, 63, rue de Verdun, 92160, Antony
ou, mieux encore, directement à la Maman, dont je vous donne bien volontiers les coordonnées:
Annie-Claude Maillot, 20, chemin à l'Anvert, Pont d'Yves, Appt A, 97430 Le Tampon.
Je vous recopie ci-dessous l'article du quotidien local qui le mois dernier nous a interpellées Maman et moi ,alors que nous étions en voyage professionnel sur ce petit bout de terre perdu à l'autre bout du globe:
Située sur un terrain inconstructible, à La Montagne, la maison d’Annie-Claude Maillot n’a pas échappé au Cyclone Dina.
Presque 2 ans après le sinistre, la famille n’a pas toujours trouvé à se reloger. Le cyclone Dina a tout détruit sur son passage.
Dans leur case, à la Montagne, le toit a été arraché, les meubles ont été emportés. Il ne reste que les lits.
Annie Claude Maillot et Gérard Esthève n’ont pas racheté de mobilier « A quoi ça sert quand on n’a pas de toit ? » interroge Gérard.
Annie Claude a 3 enfants nés d’un premier mariage : Lindsay, 4 ans, Morgane, 11 ans, en sixième de consolidation, et Laurent, 13 ans, en quatrième.
Il y a aussi le fils de Gérard, Patrick, 15 ans, en troisième d’insertion.
Annie Claude cuisine au feu de bois.
La famille prend ses repas dans le salon, le ciel au dessus de la tête.
Construite il y a 25 ans, la maison n’était pas solide au départ : pas de fondations, pas de structure métallique dans les murs.
Les terres appartenaient au père d’Annie Claude. A sa mort, elles ont été partagées entre les enfants. En réalité, le terrain est situé dans une zone à risque.Il est donc inconstructible.
Alors, quand, en janvier 2002 , le cyclone s’abat sur la Montagne, il révèle cette situation de non-droit.
La famille semble donc se trouver dans une impasse juridique puisque les autorités ne peuvent pas délivrer de permis de construire pour une parcelle à risques.
Il n’est donc pas question de démolir les décombres de la case, pour reconstruire ensuite.
Pourquoi ne mettent-ils pas de tôles au dessus de leurs têtes ?
Annie-Claude affirme avoir signé un document qui l’empêche de modifier quoique ce soit pendant 10 ans.
Mais quoiqu’il en soit, toute construction est interdite sur sa parcelle.
On peut s’interroger sur l’absence de solution de relogement 2 ans après le passage de Dina.
Gérard explique que « le premier adjoint est passé, il a pris des photos et puis on ne l’a jamais revu »
Outre les conditions de vie difficiles, Annie-Claude et Gérard doivent vivre avec la maladie.
Gérard ne travaille pas, invalide à cause d’arthrose à la colonne vertébrale.
Annie-Claude n’a jamais travaillé pour s’occuper de ses enfants, et notamment de Laurent, atteint d'une maladie orpheline,la sclérodermie.
Laurent est déjà allé 3 fois en métropole pour des traitements.
Les médecins voudraient qu’il y retourne pour 6 mois.
Annie Claude ne veut pas le laisser seul mais son voyage ne serait pas pris en charge .
Et elle n’a pas les moyens de le financer elle-même.
Ont-ils reçu le visite de travailleurs sociaux ?
Gérard répond : « Non ».
« Et puis, tout le monde s’en fiche. Vous vivez ou vous crevez ».
Depuis, la situation s'est un peu améliorée dans la mesure où la famille a déménagé pour un petit appartement, avec l'aide des services sociaux. Mais elle reste malgré tout en situation de très grande précarité du fait de nombreux frais occasionnés par ce déménagement et de la lenteur des réponses institutionnelles. La Maman a confié à l'assistante sociale qu'ils se retrouvaient en situation d'extrême détresse au point de ne plus pouvoir acheter de nourriture.
Alors, une alternative si vous avez la grande gentillesse de nous aider.. à les aider: Vos dons, si petits soient-ils seraient les bienvenus pour les aider à assurer un quotidien un tant soit peu décent.
Par chèque, à l'ordre de L'Association, en précisant: pour Laurent et les siens, ou, directement à l'ordre de la Maman.
Merci à tous et, j'aurais dû commencer par là, bonne année, avec plein de bonnes choses!!!!
Solène Getenet, pour l'Association Da Capo
PS: Si vous aviez la possibilité de faire circuler ce message, nous vous en serions particulièrement reconnaissantes.
Merci de votre aide et de votre soutien.