Ce petit post me plaît.
Pour ma part, je ne rentre que le 22 septembre à la faculté, pour une année de préparation à l'agrégation - écrit en avril, oral en juin. 8 postes pour 80 candidats : tout baigne
... Dans la mesure où je traduis mes textes toute la Saine Journée depuis deux mois - excepté le temps passé devant Freelang-Lokanova bien sûr
- ça ne devrait pas me faire beaucoup de changements.
Par contre, je vis en ce moment la rentrée côté profs. Depuis deux jours, ma mère (chez qui je suis actuellement) fait des allers-et-retours en direction du collège. Court, va et s'affaire. Ce matin j'ai eu droit à la liste de ses classes et de ses élèves, avec commentaires. Ceux qu'elle a, ceux qu'elle aurait voulu avoir, ceux qu'elle aurait voulu ne pas avoir, et puis les petits nouveaux (dont elle a déjà eu les frères, les soeurs, les cousins et même souvent les parents il y a trente ans)...
Il y a trois mois j'avais souhaité "merde" à tous ceux qui passaient le bac , j'en dis donc autant pour l'année en cours. Et courage aussi.
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L'école est une chose formidable, il faut se forcer à l'aimer. Tout ce qu'on peut y faire est utile, même ce qu'on croit inutile. C'est trop bête d'arriver en licence et de se dire un jour "zut, si seulement j'avais appris cela au lycée quand je le pouvais" (ET CA ARRIVE SOUVENT ! A moi en tout cas).
Contrairement à ce que pensent beaucoup, la vie ne commence pas après le baccalauréat (= diplôme de fin d'études secondaires au Québec) ; c'est très important de faire un bon lycée (général ou professionnel) , presque plus que de faire une bonne fac (ou plutôt : on fait toujours de bonnes études supérieures après un bon lycée, alors qu'il est très rare de faire de bonnes études supérieures après un lycée nul). Le bac (général, pro, technique, ou le BEP), c'est pas juste pour faire plaisir à papa-maman et pour avoir la mobylette/la voiture/le permis. C'est un vrai diplôme.
Je sais que j'ai l'air d'un vieux con en disant cela, mais je vous assure, les jeunes, que les regrets viennent vite. Très vite. (et pourtant, on peut pas dire que j'aie été un élève particulièrement fainéant).
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@Sub : Moi aussi j'avais horreur du sport (chez nous on appelle ça pompeusement "Education Physique et Sportive - EPS"). On était deux-trois "intellos" (mais les autres étaient plutôt du genre "artistes-bohêmes) àtellement haïr ça (moins le sport en lui-même que l'ambiance grassement virile des vestiaires)... On chantait le
Requiem de Mozart dans les vestaires, et parfois du Dalida aussi. Fallait bien se marrer un peu.
Sisyphe