Totalement d'accord avec la première phrase.Svernoux wrote: Donc, on est d'accord Sisyphe : j'ai pas dit que les études, c'était de l'amusement, j'ai dit qu'on pouvait y trouver du plaisir. Et j'ai souligné aussi que c'était plus facile d'y trouver du plaisir à la fac, quand on a choisi un domaine, au lieu d'avoir 6 ou 7 matières imposées.
Pour la seconde, je nuancerais un peu : j'ai adoré tout ce que j'ai fait en khâgne, y compris la philo que je haïssais au lycée et la géographie à laquelle je ne m'étais jamais beaucoup intéressée ; au point d'en préférer presque la géo à l'histoire. Bon, le fait est qu'il n'ya avait plus ni math NI SPORT !
Mais je pense qu'aujourd'hui que si je recommençais ma seconde, j'aimerais les maths et la physique - et que dans d'autres conditions je tolérerais mieux le sport. Je dis simplement qu'il faut se méfier du "je n'aime pas" quand on est encore lycéen ou collégien : l'amour ça se conquiert. Je mettais surtout en garde contre l'idéologie ambiante du "moi d'toute façon j'suis pas bon en math/en grammaire/etc. parce que c'est comme ça" et puis je bosse là où je veux parce que "c'est mon choix" et que les profs sont là pour que je sois heureux, pas pour que j'apprenne.
Cela étant, mes propos n'étaient absolument pas dirigés contre toi ! Disons que je m'énervais un peu contre certains ultra-pédago que je subis pour l'instant de manière indirecte à travers tous ceux de mes amis qui passent le capès cette année, et que je redoute de subir un jour.
D'accord, d'accord...Ce qui m'a fait opter pour la France plutôt que de suivre ces cours chez moi, d'abord, c'est que c'était le seul enseignement que je pouvais suivre quand je voulais et donc être disponible sur le marché du travail. Ensuite, le diplôme est reconnu au niveau Européen. Me suffit juste de me présenter dans une fac belge pour le faire valider (bien sûr, faut le décrocher avant). Et last but not least... après avoir trouvé ces cours à Besançon, je me suis rendu compte que j'aurais pu les faire en Belgique mais... en déboursant 4 fois plus cher qu'en France. Ca vaut le coup de faire 650 bornes deux fois par an pour aller présenter les exams, non ?
Je savais en effet qu'il existe depuis longtemps un enseignement de néerlandais à Besançon, qui n'est guère suivi habituellement que par les étudiants de LEA qui doivent choisir une troisième langue jusqu'à la licence et ceux de LLCE qui devaient aussi en choisir une à titre de "découverte" jusqu'au DEUG. Mais j'ignorais qu'ils faisaient des cours par correspondance.
Faut bien que je te dise que mon opinion sur la faculté des lettres de Besançon est assez nuancée, et que je l'ai un peu quittée en claquant la porte. Mais bon, a priori, je n'ai pas de raison de croire que la section de néerlandais ne soit pas bonne.
Ton message prouve en tout cas que l'un des rares avantages du système universitaire français, c'est qu'il reste quand même l'un des moins chers du monde... Mais ça va pas durer...
En tout cas, quand tu iras passer tes examens à Besançon, profites-en pour visiter la ville, elle est absolument magnifique : la citadelle et ses musées, les bords du Doubs, le musée du Temps (malheureusement toujours pas achevé)... Et si tu as une auto, va te promener dans la région. Entre autres circuits de randonnée, je te conseille le site de Consolation.