C'est vrai que c'est l'avantage des enfants qui naissent dans un contexte plurilingue de ne pas avoir d'accent (meme si mes deux enfants ont un beau r français en italien, bizarre: moi je ne l'ai pas... en italien...) mais en meme temps je suis persuadé que le fait d'avoir un accent n'est pas un défaut (tu en penses quoi Maiwenn? ) tant que ça n'empeche pas la communication. Si on veut "perdre son accent", ce n'est pas impossible: le travail sur la prononciation est une chose peut-etre difficile mais presque toujours faisable. Je l'ai fait souvent avec mes élèves lorsqu'ils avaient un défaut qui justement empéchait la compréhension par exemple dans la prononciation des nasales en français. Et généralement c'est par la répétition / correction à outrance qu'on y arrive.flamenco wrote:Et puis moi qui adore les langues (comme tout le monde ici! ), j'aimerais bien devenir bilingue un jour mais ya encore du boulot et puis de toute façon j'aurais toujours une trace d'accent français...
Flam'
J'ai fait ce travail sur moi avec la prononciation du "z" à l'espagnole quand je suis arrivée en Espagne, parce que j'avais un accent sud-américain et qu'on se fichait de moi. Je répétais tous les jours: "la vecina de fronte tiene la cabeza vacia pero llena de calabacines, zanahorias y garbanzos" et à la fin ça a pris. Pareil pour le "gl" (l mouillé) italien, j'avais beaucoup de mal au début et je me suis entrainée.
Par contre j'ai critiqué souvent l'ami germano-canadien dont je parlais plus haut parce qu'il n'avait pas du tout d'accent en français: son père avait un accent allemand gigantesque mais quand il parlait français tout le monde était impressionné. Son fils parlait bien mieux que lui mais sans accent alors on remarquait les erreurs (qui n'étaient pas dignes d'un français) au lieu de l'admirer!!!