Lokaclik XVII : Nos traditions
- leo
- Membre / Member
- Posts: 19565
- Joined: 07 Oct 2005 17:47
- Location: Latitude 48.662 degrés Nord - Longitude 7.825 degrés Est
Re: Lokaclik XVII : Nos traditions
une petite dernière... on a ça dans certaines entreprises, une "boite à idées", là c'était bien plus une boite à dénonciations et calomnies (relevée tous les matins ! c'est dire le travail des juges... )
bon, c'est quand même un peu piège à touristes le tout... 80/100 euros la sortiele Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
- leo
- Membre / Member
- Posts: 19565
- Joined: 07 Oct 2005 17:47
- Location: Latitude 48.662 degrés Nord - Longitude 7.825 degrés Est
Re: Lokaclik XVII : Nos traditions
Kaolyn, je m'excuse, je viens de m'apercevoir que j'ai gravement squatté ton sujet...
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
Re: Lokaclik XVII : Nos traditions
On peut pas sortir par l'entrée?leo wrote:bon, c'est quand même un peu piège à touristes le tout... 80/100 euros la sortie
C'est bizarre : ici, quand on charge des frais pour visiter quelque chose, c'est à l'entrée. Ils vous laissent entrer sans vous avertir et, quand vous sortez ils vous avertissent que vous leur devez 80€?
Je remarque que presque toutes les fenêtres au premier étage (je crois qu'en Europe vous diriez le rez-de chaussée, quoique là il n'y ait pas de chaussée, alors de rez-d'eau?) sont grillagée? Il y a beaucoup de vols?
I te rahiraa o te taime, mea pāpū aè te reo ia taì mai i te mafatu, e mea haavarevare roa atoā rä o ia.
La langue est souvent plus éloquente, mais aussi plus trompeuse que le coeur.
La langue est souvent plus éloquente, mais aussi plus trompeuse que le coeur.
Re: Lokaclik XVII : Nos traditions
Sortie = excursion, non ?
Re: Lokaclik XVII : Nos traditions
pas graveleo wrote:Kaolyn, je m'excuse, je viens de m'apercevoir que j'ai gravement squatté ton sujet...
Re: Lokaclik XVII : Nos traditions
Oups... 'fectivment.kokoyaya wrote:Sortie = excursion, non ?
Au contraire : ce fut un aparté même pas H.S. fort intéressant! Ça parle effectivement de traditions ...dont on a su se défaire, Dieu merci!Kaolyn wrote:pas grave
I te rahiraa o te taime, mea pāpū aè te reo ia taì mai i te mafatu, e mea haavarevare roa atoā rä o ia.
La langue est souvent plus éloquente, mais aussi plus trompeuse que le coeur.
La langue est souvent plus éloquente, mais aussi plus trompeuse que le coeur.
Re: Lokaclik XVII : Nos traditions
Exactement!
Re: Lokaclik XVII : Nos traditions
Alors, vous êtes pas inspirés?
Re: Lokaclik XVII : Nos traditions
Oups là, faut que je bûche sur le sujet !
Sonka - Сонька
I'm a father and I am a son but I don't know how to tell them that I have come undone
I'm a father and I am a son but I don't know how to tell them that I have come undone
- Maïwenn
- Modératrice Arts & Litté.
- Posts: 17492
- Joined: 14 Nov 2003 17:36
- Location: O Breiz ma bro
- Contact:
Re: Lokaclik XVII : Nos traditions
C'est difficile de choisir !
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
The end of the land
Le commencement d'un monde
Re: Lokaclik XVII : Nos traditions
Je vous laisse encore quelques jours
- Maïwenn
- Modératrice Arts & Litté.
- Posts: 17492
- Joined: 14 Nov 2003 17:36
- Location: O Breiz ma bro
- Contact:
Re: Lokaclik XVII : Nos traditions
Merci ! Promis demain, ou au pire du pire mercredi je poste ma photo (pas encore choisie )
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
The end of the land
Le commencement d'un monde
Re: Lokaclik XVII : Nos traditions
houlà, j'ai oublié...
... d'un autre côté je suis un peu embêté car je n'ai pas demandé l'avis des deux intéressés représentés
... d'un autre côté je suis un peu embêté car je n'ai pas demandé l'avis des deux intéressés représentés
Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.
- Maïwenn
- Modératrice Arts & Litté.
- Posts: 17492
- Joined: 14 Nov 2003 17:36
- Location: O Breiz ma bro
- Contact:
Re: Lokaclik XVII : Nos traditions
Comme Beaumont a proposé une photo traitant du bouddhisme, je propose un autre domaine. Les cérémonies de remise en diplômes thaïes sont longues et très pompeuses. Ici, c'est un moment un peu plus décontracté, la matinée réservée aux photos. Grâce à leur col mauve, on reconnaît les licenciés en lettres.
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
The end of the land
Le commencement d'un monde
Re: Lokaclik XVII : Nos traditions
Bonjour,
N'ayant pas le temps de fouiller dans mes diapos pour retrouver une photo plus intéressante, j'ai donc pris la première qui m'est tombée sous la main qui en elle même ne présente guère d'intérêt mais la tradition qu'elle illustre est certainement inconnue de la majorité d'entre vous. Il s'agit de :
la course à L'oie.
Cette « course » se pratique vers la fin aout après les gros travaux agricoles (foins, fruits rouges, moissons, et avant les vendanges). En fin de matinée après la messe, le dimanche de la fête que l'on appelle chez nous la vogue.
Le volatile que vous voyez, est pendu par les pattes sur une corde tendue au dessus de la rue principale du village de part et d'autre du 1er étage de deux maisons. Les jeunes du village montés sur des chevaux passent à la queue leu leu sous la corde et au cours de multiples aller et retour, tente d'arracher la tête de l'oie. Celui qui y parvient gagne l'oie.
Dès que la tête est arrachée la fanfare entre en action et mène le défilé qui est suivi d'un vin d'honneur auquel participe tous le village à l'ombre des platanes de la cour d'école toujours au son de la musique.
L'oie elle est portée au café où la patronne aura la charge de la cuisiner pour que les jeunes viennent le soir déguster cette bête qui aura eu un rôle important lors des trois jours de fête.
Aujourd'hui il devient difficile de continuer cette tradition pour des questions de sécurité (vous voyez sur la photo la foule nombreuse de chaque côté de la rue et faire courir des chevaux est un peu risqué), les chevaux d'agréments ont remplacés les chevaux de labour.
Le matin avant cette « course » on promène des enfants armés de baguettes sur des ânes ou dans des charrettes. Ils tentent avec leurs baguettes de percer des sacs ou ballons contenant bonbons, cadeaux, eau, farine.
Voilà ce soir vous connaîtrez un vieille tradition d'un village des monts du Lyonnais et j'ai préféré participer de cette façon plutôt qu'avec un cliché de scène qu'on trouve dans les documentaires de voyages.
Lorsque les chevaux de labour étaient encore là, mon beau frère empruntait pour l'occasion celui d'un fermier qui avait ses bâtiments dans le village, et à chaque passage à l'entrée de la ruelle qui y menait, la brave bête essayait de prendre le chemin de son écurie en provoquant la rigolade des spectateurs.
N'ayant pas le temps de fouiller dans mes diapos pour retrouver une photo plus intéressante, j'ai donc pris la première qui m'est tombée sous la main qui en elle même ne présente guère d'intérêt mais la tradition qu'elle illustre est certainement inconnue de la majorité d'entre vous. Il s'agit de :
la course à L'oie.
Cette « course » se pratique vers la fin aout après les gros travaux agricoles (foins, fruits rouges, moissons, et avant les vendanges). En fin de matinée après la messe, le dimanche de la fête que l'on appelle chez nous la vogue.
Le volatile que vous voyez, est pendu par les pattes sur une corde tendue au dessus de la rue principale du village de part et d'autre du 1er étage de deux maisons. Les jeunes du village montés sur des chevaux passent à la queue leu leu sous la corde et au cours de multiples aller et retour, tente d'arracher la tête de l'oie. Celui qui y parvient gagne l'oie.
Dès que la tête est arrachée la fanfare entre en action et mène le défilé qui est suivi d'un vin d'honneur auquel participe tous le village à l'ombre des platanes de la cour d'école toujours au son de la musique.
L'oie elle est portée au café où la patronne aura la charge de la cuisiner pour que les jeunes viennent le soir déguster cette bête qui aura eu un rôle important lors des trois jours de fête.
Aujourd'hui il devient difficile de continuer cette tradition pour des questions de sécurité (vous voyez sur la photo la foule nombreuse de chaque côté de la rue et faire courir des chevaux est un peu risqué), les chevaux d'agréments ont remplacés les chevaux de labour.
Le matin avant cette « course » on promène des enfants armés de baguettes sur des ânes ou dans des charrettes. Ils tentent avec leurs baguettes de percer des sacs ou ballons contenant bonbons, cadeaux, eau, farine.
Voilà ce soir vous connaîtrez un vieille tradition d'un village des monts du Lyonnais et j'ai préféré participer de cette façon plutôt qu'avec un cliché de scène qu'on trouve dans les documentaires de voyages.
Lorsque les chevaux de labour étaient encore là, mon beau frère empruntait pour l'occasion celui d'un fermier qui avait ses bâtiments dans le village, et à chaque passage à l'entrée de la ruelle qui y menait, la brave bête essayait de prendre le chemin de son écurie en provoquant la rigolade des spectateurs.
Avec tout le bonheur que se petafine dans le monde que d'heureux on pourrait faire.