Se raconter des histoires

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czort
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Il était encore tôt. Mais depuis un moment déjà Lucien se tournait et se retournait dans son lit. Il n'arrivait tout simplement pas à comprendre comment cette fourchette avait échoué dans ses draps. Et quel était donc ce rêve, peuplé de vilebrequins, qu'il refaisait chaque nuit depuis sa rencontre avec Laurette? Quoique de vingt ans plus jeune que cette femme, il avait tout essayé pour l'emmener chez lui, depuis ce restaurant où ils s'étaient rencontrés une semaine auparavant. L'épreuve était bien difficile, insurmontable. Au fil des années, Laurette était devenue de plus en plus lasse, comme une fleur qui se fâne avec le temps. Lucien avait beau l'emmener dans des endroits merveilleux, sortis tout droit d'un conte de fées.Malgré, cela elle ne daignait même pas regarder le paysage. Son regard demeurait vide, fixant le néant. Pourquoi lui faisait elle penser à un ornythorynque ? Il n'aurait pu le dire. Mais c'était un fait établi. C'est la qu'elle se rappela la composition de son cocktail favori qu'elle avait nommé Inquistion. C'était une mixture abjecte à base de pommes-de-terre et pissenlits qu'elle arrosait de genièvre et de cointreau. C'était tellement abominable qu'une gorgée de ce breuvage vous donnait envie de dénoncer votre propre mère. Tiens se dit elle, pourquoi n'en profiterais-je pas pour le faire gouter demain soir au gala annuel des orthopedistes, je suis sure qu'il va faire un malheur. Bon il faudrait quand meme que je l'ameliore un peu.......

Le lendemain matin Laurette donna rendez-vous à Lucien devant le magasin de maroquinerie. Elle voulait acheter un sac assorti à sa robe pour le grand gala des orthopédistes, et désirait avoir son avis éclairé de peintre amateur.Ils déambulèrent alors dans le magasin à la recherche du sac parfait.Tout d'un coup,Lucien s'arrêta et s'écria : "diantre on m'a volé mon dictionnaire de poche".Aussitôt il sortit de la boutique dans un grand vacarme en laissant Laurette sur place et courut à la recherche de son précieux objet. Laurette, elle, resta dans le magasin, pensant à son repas de midi et se demandant ce qui était le plus nutritif entre un sandwich au thon et un panini au jambon. Après quelques minutes elle reçut un SMS de Lucien, il avait enfin retrouvé son dictionnaire !

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant revenir Lucien en agitant fierement son dictionnaire comme si c'etait une chose aussi vitale pour lui. Tellement heureux qu'il ne remarqua meme pas la mamie en roller arrivant droit sur lui a toute vitesse. Il hesita : dois-je lui faire un croche pied ou tombera t-elle d'elle meme ? La mémé n'eut même pas le temps d'arriver jusqu'à sa hauteur. Un caniche se jeta sur ses mollets et la fit tomber. Ses lunettes en demi-lune volèrent aux pieds de Lucien.
Saleté de chien se dit Lucien, j'aurais pu faire bien mieux......il alla quand meme ramasser les lunettes de la mamie. Ah merci jeune homme dit-elle en les remettant.........maintenant que je vous vois mieux vous semblez loin d'etre un pirate ( enfin :) ) des trottoirs.

mo suivant : flamme
Carla
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Il était encore tôt. Mais depuis un moment déjà Lucien se tournait et se retournait dans son lit. Il n'arrivait tout simplement pas à comprendre comment cette fourchette avait échoué dans ses draps. Et quel était donc ce rêve, peuplé de vilebrequins, qu'il refaisait chaque nuit depuis sa rencontre avec Laurette? Quoique de vingt ans plus jeune que cette femme, il avait tout essayé pour l'emmener chez lui, depuis ce restaurant où ils s'étaient rencontrés une semaine auparavant. L'épreuve était bien difficile, insurmontable. Au fil des années, Laurette était devenue de plus en plus lasse, comme une fleur qui se fâne avec le temps. Lucien avait beau l'emmener dans des endroits merveilleux, sortis tout droit d'un conte de fées.Malgré, cela elle ne daignait même pas regarder le paysage. Son regard demeurait vide, fixant le néant. Pourquoi lui faisait elle penser à un ornythorynque ? Il n'aurait pu le dire. Mais c'était un fait établi. C'est la qu'elle se rappela la composition de son cocktail favori qu'elle avait nommé Inquistion. C'était une mixture abjecte à base de pommes-de-terre et pissenlits qu'elle arrosait de genièvre et de cointreau. C'était tellement abominable qu'une gorgée de ce breuvage vous donnait envie de dénoncer votre propre mère. Tiens se dit elle, pourquoi n'en profiterais-je pas pour le faire gouter demain soir au gala annuel des orthopedistes, je suis sure qu'il va faire un malheur. Bon il faudrait quand meme que je l'ameliore un peu.......

Le lendemain matin Laurette donna rendez-vous à Lucien devant le magasin de maroquinerie. Elle voulait acheter un sac assorti à sa robe pour le grand gala des orthopédistes, et désirait avoir son avis éclairé de peintre amateur.Ils déambulèrent alors dans le magasin à la recherche du sac parfait.Tout d'un coup,Lucien s'arrêta et s'écria : "diantre on m'a volé mon dictionnaire de poche".Aussitôt il sortit de la boutique dans un grand vacarme en laissant Laurette sur place et courut à la recherche de son précieux objet. Laurette, elle, resta dans le magasin, pensant à son repas de midi et se demandant ce qui était le plus nutritif entre un sandwich au thon et un panini au jambon. Après quelques minutes elle reçut un SMS de Lucien, il avait enfin retrouvé son dictionnaire !

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant revenir Lucien en agitant fierement son dictionnaire comme si c'etait une chose aussi vitale pour lui. Tellement heureux qu'il ne remarqua meme pas la mamie en roller arrivant droit sur lui a toute vitesse. Il hesita : dois-je lui faire un croche pied ou tombera t-elle d'elle meme ? La mémé n'eut même pas le temps d'arriver jusqu'à sa hauteur. Un caniche se jeta sur ses mollets et la fit tomber. Ses lunettes en demi-lune volèrent aux pieds de Lucien.
Saleté de chien se dit Lucien, j'aurais pu faire bien mieux......il alla quand meme ramasser les lunettes de la mamie. Ah merci jeune homme dit-elle en les remettant.........maintenant que je vous vois mieux vous semblez loin d'etre un pirate ( enfin ) des trottoirs. Vous me rappelez une ancienne flamme... Qu'il était beau le judas!... Comme le temps passe...

mots suivants : Anglais et pétrelles
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Pierre
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Post by Pierre »

Il était encore tôt. Mais depuis un moment déjà Lucien se tournait et se retournait dans son lit. Il n'arrivait tout simplement pas à comprendre comment cette fourchette avait échoué dans ses draps. Et quel était donc ce rêve, peuplé de vilebrequins, qu'il refaisait chaque nuit depuis sa rencontre avec Laurette? Quoique de vingt ans plus jeune que cette femme, il avait tout essayé pour l'emmener chez lui, depuis ce restaurant où ils s'étaient rencontrés une semaine auparavant. L'épreuve était bien difficile, insurmontable. Au fil des années, Laurette était devenue de plus en plus lasse, comme une fleur qui se fâne avec le temps. Lucien avait beau l'emmener dans des endroits merveilleux, sortis tout droit d'un conte de fées.Malgré, cela elle ne daignait même pas regarder le paysage. Son regard demeurait vide, fixant le néant. Pourquoi lui faisait elle penser à un ornythorynque ? Il n'aurait pu le dire. Mais c'était un fait établi. C'est la qu'elle se rappela la composition de son cocktail favori qu'elle avait nommé Inquistion. C'était une mixture abjecte à base de pommes-de-terre et pissenlits qu'elle arrosait de genièvre et de cointreau. C'était tellement abominable qu'une gorgée de ce breuvage vous donnait envie de dénoncer votre propre mère. Tiens se dit elle, pourquoi n'en profiterais-je pas pour le faire gouter demain soir au gala annuel des orthopedistes, je suis sure qu'il va faire un malheur. Bon il faudrait quand meme que je l'ameliore un peu.......

Le lendemain matin Laurette donna rendez-vous à Lucien devant le magasin de maroquinerie. Elle voulait acheter un sac assorti à sa robe pour le grand gala des orthopédistes, et désirait avoir son avis éclairé de peintre amateur. Ils déambulèrent alors dans le magasin à la recherche du sac parfait. Tout d'un coup, Lucien s'arrêta et s'écria : "diantre on m'a volé mon dictionnaire de poche". Aussitôt il sortit de la boutique dans un grand vacarme en laissant Laurette sur place et courut à la recherche de son précieux objet. Laurette, elle, resta dans le magasin, pensant à son repas de midi et se demandant ce qui était le plus nutritif entre un sandwich au thon et un panini au jambon. Après quelques minutes elle reçut un SMS de Lucien, il avait enfin retrouvé son dictionnaire !

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant revenir Lucien en agitant fierement son dictionnaire comme si c'etait une chose aussi vitale pour lui. Tellement heureux qu'il ne remarqua meme pas la mamie en roller arrivant droit sur lui a toute vitesse. Il hesita : dois-je lui faire un croche pied ou tombera t-elle d'elle meme ? La mémé n'eut même pas le temps d'arriver jusqu'à sa hauteur. Un caniche se jeta sur ses mollets et la fit tomber. Ses lunettes en demi-lune volèrent aux pieds de Lucien.
Saleté de chien se dit Lucien, j'aurais pu faire bien mieux...... il alla quand meme ramasser les lunettes de la mamie. Ah merci jeune homme dit-elle en les remettant......... maintenant que je vous vois mieux vous semblez loin d'etre un pirate ( enfin ) des trottoirs. Vous me rappelez une ancienne flamme... Qu'il était beau le judas!... Comme le temps passe...

Un Anglais qui avait fait fortune dans le guano de pétrelles s'approcha d'eux et leur demanda où se trouvait la gare. Ils éclatèrent d'un fou-rire. Tom Bola, c'est ainsi que s'appelait notre Anglais, fronça les sourcils et se demanda ce qui pouvait bien causer leur hilarité.

Mots suivants :
• anticonstitutionnellement
• mondialisation
π R
Carla
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Post by Carla »

En voyant la Mamie à 4 pattes se démener comme un bon diable pour retrouver son équilibre... Ils éclatèrent de rire...
La Gare... Ah! Oui... La Gare...? Elle doit être du côté de "Oupouaout" là où j'ai mangé la meilleure galette aux pommes du monde, répond Lucien. Il précise c'était juste avant le crash. Il faut noter qu'un train sur deux n'arrive pas à bon port. C'est lamentable, anticonstitutionnellement saperlipopette, mais leur devise est : cher, mauvais, dangereux, risqué, déconseillé et à banir! Tom Bola ne suivait pas vraiment... Pas plus que Laurette d'ailleurs qui n'y comprenait plus rien...

Lucien racontait d'étranges choses soudainement et pourquoi cette joie d'avoir retrouvé son précieux dictionnaire...? Laurette ignorait que les articles d'un dictionnaire ont une organisation spécifique. Le module morphologique est constitué de morphèmes, qui sont des signes langagiers. De même que le dictionnaire, le modèle lexical a probablement une structure qui lui est propre. Elle ne pouvait pas savoir combien Lucien tenait à son dictionnaire qui lui avait appris tant de choses, ce manuel qui permet en un rien de temps de découvrir le mot le plus long de la langue française >>> anticonstitutionnellement. Ou mieux encore non-anticonstitutionnellement... Pour Lucien, son dictionnaire, c'est un peu son identité, son appartenance à une culture qu'il veut approfondir et préserver. Paradoxalement, à l'heure ou s'amplifie la dynamique de mondialisation, des revendications identitaires se multiplient, qu'il s'agisse des nations, des religions, ou des cultures.

Lucien va tenter d'expliquer à Laurette combien la mondialisation bouleversera les habitudes, donnant à tous les problèmes sociaux et politiques une dimension planétaire... Alors, la Gare... Où est-elle...? A "Oupouaout" Ou... Sur une autre planète...

Mots suivants :
Débattre
Instructif
Carla
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Post by Carla »

Excusez-moi... Je n'ai pas repris la totalité du texte... Probablement trop fatiguée... Je le fais ici!

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Il était encore tôt. Mais depuis un moment déjà Lucien se tournait et se retournait dans son lit. Il n'arrivait tout simplement pas à comprendre comment cette fourchette avait échoué dans ses draps. Et quel était donc ce rêve, peuplé de vilebrequins, qu'il refaisait chaque nuit depuis sa rencontre avec Laurette? Quoique de vingt ans plus jeune que cette femme, il avait tout essayé pour l'emmener chez lui, depuis ce restaurant où ils s'étaient rencontrés une semaine auparavant. L'épreuve était bien difficile, insurmontable. Au fil des années, Laurette était devenue de plus en plus lasse, comme une fleur qui se fâne avec le temps. Lucien avait beau l'emmener dans des endroits merveilleux, sortis tout droit d'un conte de fées.Malgré, cela elle ne daignait même pas regarder le paysage. Son regard demeurait vide, fixant le néant. Pourquoi lui faisait elle penser à un ornythorynque ? Il n'aurait pu le dire. Mais c'était un fait établi. C'est la qu'elle se rappela la composition de son cocktail favori qu'elle avait nommé Inquistion. C'était une mixture abjecte à base de pommes-de-terre et pissenlits qu'elle arrosait de genièvre et de cointreau. C'était tellement abominable qu'une gorgée de ce breuvage vous donnait envie de dénoncer votre propre mère. Tiens se dit elle, pourquoi n'en profiterais-je pas pour le faire gouter demain soir au gala annuel des orthopedistes, je suis sure qu'il va faire un malheur. Bon il faudrait quand meme que je l'ameliore un peu.......

Le lendemain matin Laurette donna rendez-vous à Lucien devant le magasin de maroquinerie. Elle voulait acheter un sac assorti à sa robe pour le grand gala des orthopédistes, et désirait avoir son avis éclairé de peintre amateur. Ils déambulèrent alors dans le magasin à la recherche du sac parfait. Tout d'un coup, Lucien s'arrêta et s'écria : "diantre on m'a volé mon dictionnaire de poche". Aussitôt il sortit de la boutique dans un grand vacarme en laissant Laurette sur place et courut à la recherche de son précieux objet. Laurette, elle, resta dans le magasin, pensant à son repas de midi et se demandant ce qui était le plus nutritif entre un sandwich au thon et un panini au jambon. Après quelques minutes elle reçut un SMS de Lucien, il avait enfin retrouvé son dictionnaire !

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant revenir Lucien en agitant fierement son dictionnaire comme si c'etait une chose aussi vitale pour lui. Tellement heureux qu'il ne remarqua meme pas la mamie en roller arrivant droit sur lui a toute vitesse. Il hesita : dois-je lui faire un croche pied ou tombera t-elle d'elle meme ? La mémé n'eut même pas le temps d'arriver jusqu'à sa hauteur. Un caniche se jeta sur ses mollets et la fit tomber. Ses lunettes en demi-lune volèrent aux pieds de Lucien.
Saleté de chien se dit Lucien, j'aurais pu faire bien mieux...... il alla quand meme ramasser les lunettes de la mamie. Ah merci jeune homme dit-elle en les remettant......... maintenant que je vous vois mieux vous semblez loin d'etre un pirate ( enfin ) des trottoirs. Vous me rappelez une ancienne flamme... Qu'il était beau le judas!... Comme le temps passe...

Un Anglais qui avait fait fortune dans le guano de pétrelles s'approcha d'eux et leur demanda où se trouvait la gare. Ils éclatèrent d'un fou-rire. Tom Bola, c'est ainsi que s'appelait notre Anglais, fronça les sourcils et se demanda ce qui pouvait bien causer leur hilarité.

En voyant la Mamie à 4 pattes se démener comme un bon diable pour retrouver son équilibre... Ils éclatèrent de rire...
La Gare... Ah! Oui... La Gare...? Elle doit être du côté de "Oupouaout" là où j'ai mangé la meilleure galette aux pommes du monde, répond Lucien. Il précise c'était juste avant le crash. Il faut noter qu'un train sur deux n'arrive pas à bon port. C'est lamentable, anticonstitutionnellement saperlipopette, mais leur devise est : cher, mauvais, dangereux, risqué, déconseillé et à banir! Tom Bola ne suivait pas vraiment... Pas plus que Laurette d'ailleurs qui n'y comprenait plus rien...

Lucien racontait d'étranges choses soudainement et pourquoi cette joie d'avoir retrouvé son précieux dictionnaire...? Laurette ignorait que les articles d'un dictionnaire ont une organisation spécifique. Le module morphologique est constitué de morphèmes, qui sont des signes langagiers. De même que le dictionnaire, le modèle lexical a probablement une structure qui lui est propre. Elle ne pouvait pas savoir combien Lucien tenait à son dictionnaire qui lui avait appris tant de choses, ce manuel qui permet en un rien de temps de découvrir le mot le plus long de la langue française >>> anticonstitutionnellement. Ou mieux encore non-anticonstitutionnellement... Pour Lucien, son dictionnaire, c'est un peu son identité, son appartenance à une culture qu'il veut approfondir et préserver. Paradoxalement, à l'heure ou s'amplifie la dynamique de mondialisation, des revendications identitaires se multiplient, qu'il s'agisse des nations, des religions, ou des cultures.

Lucien va tenter d'expliquer à Laurette combien la mondialisation bouleversera les habitudes, donnant à tous les problèmes sociaux et politiques une dimension planétaire... Alors, la Gare... Où est-elle...? A "Oupouaout" Ou... Sur une autre planète...

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beelemache
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Post by beelemache »

Il était encore tôt. Mais depuis un moment déjà Lucien se tournait et se retournait dans son lit. Il n'arrivait tout simplement pas à comprendre comment cette fourchette avait échoué dans ses draps. Et quel était donc ce rêve, peuplé de vilebrequins, qu'il refaisait chaque nuit depuis sa rencontre avec Laurette? Quoique de vingt ans plus jeune que cette femme, il avait tout essayé pour l'emmener chez lui, depuis ce restaurant où ils s'étaient rencontrés une semaine auparavant. L'épreuve était bien difficile, insurmontable. Au fil des années, Laurette était devenue de plus en plus lasse, comme une fleur qui se fâne avec le temps. Lucien avait beau l'emmener dans des endroits merveilleux, sortis tout droit d'un conte de fées.Malgré, cela elle ne daignait même pas regarder le paysage. Son regard demeurait vide, fixant le néant. Pourquoi lui faisait elle penser à un ornythorynque ? Il n'aurait pu le dire. Mais c'était un fait établi. C'est la qu'elle se rappela la composition de son cocktail favori qu'elle avait nommé Inquistion. C'était une mixture abjecte à base de pommes-de-terre et pissenlits qu'elle arrosait de genièvre et de cointreau. C'était tellement abominable qu'une gorgée de ce breuvage vous donnait envie de dénoncer votre propre mère. Tiens se dit elle, pourquoi n'en profiterais-je pas pour le faire gouter demain soir au gala annuel des orthopedistes, je suis sure qu'il va faire un malheur. Bon il faudrait quand meme que je l'ameliore un peu.......

Le lendemain matin Laurette donna rendez-vous à Lucien devant le magasin de maroquinerie. Elle voulait acheter un sac assorti à sa robe pour le grand gala des orthopédistes, et désirait avoir son avis éclairé de peintre amateur. Ils déambulèrent alors dans le magasin à la recherche du sac parfait. Tout d'un coup, Lucien s'arrêta et s'écria : "diantre on m'a volé mon dictionnaire de poche". Aussitôt il sortit de la boutique dans un grand vacarme en laissant Laurette sur place et courut à la recherche de son précieux objet. Laurette, elle, resta dans le magasin, pensant à son repas de midi et se demandant ce qui était le plus nutritif entre un sandwich au thon et un panini au jambon. Après quelques minutes elle reçut un SMS de Lucien, il avait enfin retrouvé son dictionnaire !

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant revenir Lucien en agitant fierement son dictionnaire comme si c'etait une chose aussi vitale pour lui. Tellement heureux qu'il ne remarqua meme pas la mamie en roller arrivant droit sur lui a toute vitesse. Il hesita : dois-je lui faire un croche pied ou tombera t-elle d'elle meme ? La mémé n'eut même pas le temps d'arriver jusqu'à sa hauteur. Un caniche se jeta sur ses mollets et la fit tomber. Ses lunettes en demi-lune volèrent aux pieds de Lucien.
Saleté de chien se dit Lucien, j'aurais pu faire bien mieux...... il alla quand meme ramasser les lunettes de la mamie. Ah merci jeune homme dit-elle en les remettant......... maintenant que je vous vois mieux vous semblez loin d'etre un pirate ( enfin ) des trottoirs. Vous me rappelez une ancienne flamme... Qu'il était beau le judas!... Comme le temps passe...

Un Anglais qui avait fait fortune dans le guano de pétrelles s'approcha d'eux et leur demanda où se trouvait la gare. Ils éclatèrent d'un fou-rire. Tom Bola, c'est ainsi que s'appelait notre Anglais, fronça les sourcils et se demanda ce qui pouvait bien causer leur hilarité.

En voyant la Mamie à 4 pattes se démener comme un bon diable pour retrouver son équilibre... Ils éclatèrent de rire...
La Gare... Ah! Oui... La Gare...? Elle doit être du côté de "Oupouaout" là où j'ai mangé la meilleure galette aux pommes du monde, répond Lucien. Il précise c'était juste avant le crash. Il faut noter qu'un train sur deux n'arrive pas à bon port. C'est lamentable, anticonstitutionnellement saperlipopette, mais leur devise est : cher, mauvais, dangereux, risqué, déconseillé et à banir! Tom Bola ne suivait pas vraiment... Pas plus que Laurette d'ailleurs qui n'y comprenait plus rien...

Lucien racontait d'étranges choses soudainement et pourquoi cette joie d'avoir retrouvé son précieux dictionnaire...? Laurette ignorait que les articles d'un dictionnaire ont une organisation spécifique. Le module morphologique est constitué de morphèmes, qui sont des signes langagiers. De même que le dictionnaire, le modèle lexical a probablement une structure qui lui est propre. Elle ne pouvait pas savoir combien Lucien tenait à son dictionnaire qui lui avait appris tant de choses, ce manuel qui permet en un rien de temps de découvrir le mot le plus long de la langue française >>> anticonstitutionnellement. Ou mieux encore non-anticonstitutionnellement... Pour Lucien, son dictionnaire, c'est un peu son identité, son appartenance à une culture qu'il veut approfondir et préserver. Paradoxalement, à l'heure ou s'amplifie la dynamique de mondialisation, des revendications identitaires se multiplient, qu'il s'agisse des nations, des religions, ou des cultures.

Lucien va tenter d'expliquer à Laurette combien la mondialisation bouleversera les habitudes, donnant à tous les problèmes sociaux et politiques une dimension planétaire... Alors, la Gare... Où est-elle...? A "Oupouaout" Ou... Sur une autre planète...

Sur une autre planète probablement puisque aucun d’eux ne s’en souvenait. L’anglais partit, déçu, ayant perdu son temps, et marmonna quelque chose entre ses dents. Lucien ne fit pas attention. Ils trouvaient les anglais hautains et préférait commencer sa discussion sur la mondialisation.
Pour commencer Lucien cita un sujet qui était actuellement débattu par les ministres : l’apprentissage de l’anglais à l’école. Il ne comprenait pas pourquoi les ministres voulaient que tous les enfants français maîtrisent l’anglais alors que ces mêmes enfants ne maîtrisent même pas les langues de leur pays, comme le breton, le basque, le picard entre autres. Un français ne se devait-il pas de connaître d’abord les langues qui font la richesse du patrimoine de son pays avant d’apprendre des langues qui enrichissent d’autres pays ? Laurette pataugeait au milieu de ses explications, elle ne comprenait plus très bien. Lucien lui expliqua alors que la mondialisation actuelle transformait les habitudes et les cultures des pays européens et que bientôt tous se soumettront au régime des fish & chips des anglais et des burgers de plus en plus énormes des américains. L’anglais s’impose partout. Laurette ne trouvait pas cela très instructif puisque comme la majorité des individus elle ne se préoccupait pas de la mondialisation et le fit comprendre à son compagnon. Lucien voulu continuer la discussion, mais Laurette divaguait déjà à propos de la nouvelle coupe que le coiffeur lui fera cet après midi.
Ils se dirigèrent vers le centre ville…

Prochain mot :
Rage
Harry Potter
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Pierre
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Il était encore tôt. Mais depuis un moment déjà Lucien se tournait et se retournait dans son lit. Il n'arrivait tout simplement pas à comprendre comment cette fourchette avait échoué dans ses draps. Et quel était donc ce rêve, peuplé de vilebrequins, qu'il refaisait chaque nuit depuis sa rencontre avec Laurette? Quoique de vingt ans plus jeune que cette femme, il avait tout essayé pour l'emmener chez lui, depuis ce restaurant où ils s'étaient rencontrés une semaine auparavant. L'épreuve était bien difficile, insurmontable. Au fil des années, Laurette était devenue de plus en plus lasse, comme une fleur qui se fâne avec le temps. Lucien avait beau l'emmener dans des endroits merveilleux, sortis tout droit d'un conte de fées.Malgré, cela elle ne daignait même pas regarder le paysage. Son regard demeurait vide, fixant le néant. Pourquoi lui faisait elle penser à un ornythorynque ? Il n'aurait pu le dire. Mais c'était un fait établi. C'est la qu'elle se rappela la composition de son cocktail favori qu'elle avait nommé Inquistion. C'était une mixture abjecte à base de pommes-de-terre et pissenlits qu'elle arrosait de genièvre et de cointreau. C'était tellement abominable qu'une gorgée de ce breuvage vous donnait envie de dénoncer votre propre mère. Tiens se dit elle, pourquoi n'en profiterais-je pas pour le faire gouter demain soir au gala annuel des orthopedistes, je suis sure qu'il va faire un malheur. Bon il faudrait quand meme que je l'ameliore un peu.......

Le lendemain matin Laurette donna rendez-vous à Lucien devant le magasin de maroquinerie. Elle voulait acheter un sac assorti à sa robe pour le grand gala des orthopédistes, et désirait avoir son avis éclairé de peintre amateur. Ils déambulèrent alors dans le magasin à la recherche du sac parfait. Tout d'un coup, Lucien s'arrêta et s'écria : "diantre on m'a volé mon dictionnaire de poche". Aussitôt il sortit de la boutique dans un grand vacarme en laissant Laurette sur place et courut à la recherche de son précieux objet. Laurette, elle, resta dans le magasin, pensant à son repas de midi et se demandant ce qui était le plus nutritif entre un sandwich au thon et un panini au jambon. Après quelques minutes elle reçut un SMS de Lucien, il avait enfin retrouvé son dictionnaire !

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant revenir Lucien en agitant fierement son dictionnaire comme si c'etait une chose aussi vitale pour lui. Tellement heureux qu'il ne remarqua meme pas la mamie en roller arrivant droit sur lui a toute vitesse. Il hesita : dois-je lui faire un croche pied ou tombera t-elle d'elle meme ? La mémé n'eut même pas le temps d'arriver jusqu'à sa hauteur. Un caniche se jeta sur ses mollets et la fit tomber. Ses lunettes en demi-lune volèrent aux pieds de Lucien.
Saleté de chien se dit Lucien, j'aurais pu faire bien mieux...... il alla quand meme ramasser les lunettes de la mamie. Ah merci jeune homme dit-elle en les remettant......... maintenant que je vous vois mieux vous semblez loin d'etre un pirate ( enfin ) des trottoirs. Vous me rappelez une ancienne flamme... Qu'il était beau le judas!... Comme le temps passe...

Un Anglais qui avait fait fortune dans le guano de pétrelles s'approcha d'eux et leur demanda où se trouvait la gare. Ils éclatèrent d'un fou-rire. Tom Bola, c'est ainsi que s'appelait notre Anglais, fronça les sourcils et se demanda ce qui pouvait bien causer leur hilarité.

En voyant la Mamie à 4 pattes se démener comme un bon diable pour retrouver son équilibre... Ils éclatèrent de rire...
La Gare... Ah! Oui... La Gare...? Elle doit être du côté de "Oupouaout" là où j'ai mangé la meilleure galette aux pommes du monde, répond Lucien. Il précise c'était juste avant le crash. Il faut noter qu'un train sur deux n'arrive pas à bon port. C'est lamentable, anticonstitutionnellement saperlipopette, mais leur devise est : cher, mauvais, dangereux, risqué, déconseillé et à banir! Tom Bola ne suivait pas vraiment... Pas plus que Laurette d'ailleurs qui n'y comprenait plus rien...

Lucien racontait d'étranges choses soudainement et pourquoi cette joie d'avoir retrouvé son précieux dictionnaire...? Laurette ignorait que les articles d'un dictionnaire ont une organisation spécifique. Le module morphologique est constitué de morphèmes, qui sont des signes langagiers. De même que le dictionnaire, le modèle lexical a probablement une structure qui lui est propre. Elle ne pouvait pas savoir combien Lucien tenait à son dictionnaire qui lui avait appris tant de choses, ce manuel qui permet en un rien de temps de découvrir le mot le plus long de la langue française >>> anticonstitutionnellement. Ou mieux encore non-anticonstitutionnellement... Pour Lucien, son dictionnaire, c'est un peu son identité, son appartenance à une culture qu'il veut approfondir et préserver. Paradoxalement, à l'heure ou s'amplifie la dynamique de mondialisation, des revendications identitaires se multiplient, qu'il s'agisse des nations, des religions, ou des cultures.

Lucien va tenter d'expliquer à Laurette combien la mondialisation bouleversera les habitudes, donnant à tous les problèmes sociaux et politiques une dimension planétaire... Alors, la Gare... Où est-elle...? A "Oupouaout" Ou... Sur une autre planète...

Sur une autre planète probablement puisque aucun d’eux ne s’en souvenait. L’anglais partit, déçu, ayant perdu son temps, et marmonna quelque chose entre ses dents. Lucien ne fit pas attention. Ils trouvaient les anglais hautains et préférait commencer sa discussion sur la mondialisation.
Pour commencer Lucien cita un sujet qui était actuellement débattu par les ministres : l’apprentissage de l’anglais à l’école. Il ne comprenait pas pourquoi les ministres voulaient que tous les enfants français maîtrisent l’anglais alors que ces mêmes enfants ne maîtrisent même pas les langues de leur pays, comme le breton, le basque, le picard entre autres. Un français ne se devait-il pas de connaître d’abord les langues qui font la richesse du patrimoine de son pays avant d’apprendre des langues qui enrichissent d’autres pays ? Laurette pataugeait au milieu de ses explications, elle ne comprenait plus très bien. Lucien lui expliqua alors que la mondialisation actuelle transformait les habitudes et les cultures des pays européens et que bientôt tous se soumettront au régime des fish & chips des anglais et des burgers de plus en plus énormes des américains. L’anglais s’impose partout. Laurette ne trouvait pas cela très instructif puisque comme la majorité des individus elle ne se préoccupait pas de la mondialisation et le fit comprendre à son compagnon. Lucien voulu continuer la discussion, mais Laurette divaguait déjà à propos de la nouvelle coupe que le coiffeur lui fera cet après midi.
Ils se dirigèrent vers le centre ville…

Chemin faisant, ils croisèrent devinez qui ? Tom Bola en personne. Il leur expliqua qu'il était vétérinaire et qu'il revenait de Oupouaout où il venait de vacciner son ami d'enfance Harry Potter contre la rage après que celui-ci eut été mordu par un loup-garou. Ils entendirent alors un vacarme indescriptible.

Prochains mots:
emphytéotique :loljump:
câlin
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beelemache
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Il était encore tôt. Mais depuis un moment déjà Lucien se tournait et se retournait dans son lit. Il n'arrivait tout simplement pas à comprendre comment cette fourchette avait échoué dans ses draps. Et quel était donc ce rêve, peuplé de vilebrequins, qu'il refaisait chaque nuit depuis sa rencontre avec Laurette? Quoique de vingt ans plus jeune que cette femme, il avait tout essayé pour l'emmener chez lui, depuis ce restaurant où ils s'étaient rencontrés une semaine auparavant. L'épreuve était bien difficile, insurmontable. Au fil des années, Laurette était devenue de plus en plus lasse, comme une fleur qui se fâne avec le temps. Lucien avait beau l'emmener dans des endroits merveilleux, sortis tout droit d'un conte de fées.Malgré, cela elle ne daignait même pas regarder le paysage. Son regard demeurait vide, fixant le néant. Pourquoi lui faisait elle penser à un ornythorynque ? Il n'aurait pu le dire. Mais c'était un fait établi. C'est la qu'elle se rappela la composition de son cocktail favori qu'elle avait nommé Inquistion. C'était une mixture abjecte à base de pommes-de-terre et pissenlits qu'elle arrosait de genièvre et de cointreau. C'était tellement abominable qu'une gorgée de ce breuvage vous donnait envie de dénoncer votre propre mère. Tiens se dit elle, pourquoi n'en profiterais-je pas pour le faire gouter demain soir au gala annuel des orthopedistes, je suis sure qu'il va faire un malheur. Bon il faudrait quand meme que je l'ameliore un peu.......

Le lendemain matin Laurette donna rendez-vous à Lucien devant le magasin de maroquinerie. Elle voulait acheter un sac assorti à sa robe pour le grand gala des orthopédistes, et désirait avoir son avis éclairé de peintre amateur. Ils déambulèrent alors dans le magasin à la recherche du sac parfait. Tout d'un coup, Lucien s'arrêta et s'écria : "diantre on m'a volé mon dictionnaire de poche". Aussitôt il sortit de la boutique dans un grand vacarme en laissant Laurette sur place et courut à la recherche de son précieux objet. Laurette, elle, resta dans le magasin, pensant à son repas de midi et se demandant ce qui était le plus nutritif entre un sandwich au thon et un panini au jambon. Après quelques minutes elle reçut un SMS de Lucien, il avait enfin retrouvé son dictionnaire !

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant revenir Lucien en agitant fierement son dictionnaire comme si c'etait une chose aussi vitale pour lui. Tellement heureux qu'il ne remarqua meme pas la mamie en roller arrivant droit sur lui a toute vitesse. Il hesita : dois-je lui faire un croche pied ou tombera t-elle d'elle meme ? La mémé n'eut même pas le temps d'arriver jusqu'à sa hauteur. Un caniche se jeta sur ses mollets et la fit tomber. Ses lunettes en demi-lune volèrent aux pieds de Lucien.
Saleté de chien se dit Lucien, j'aurais pu faire bien mieux...... il alla quand meme ramasser les lunettes de la mamie. Ah merci jeune homme dit-elle en les remettant......... maintenant que je vous vois mieux vous semblez loin d'etre un pirate ( enfin ) des trottoirs. Vous me rappelez une ancienne flamme... Qu'il était beau le judas!... Comme le temps passe...

Un Anglais qui avait fait fortune dans le guano de pétrelles s'approcha d'eux et leur demanda où se trouvait la gare. Ils éclatèrent d'un fou-rire. Tom Bola, c'est ainsi que s'appelait notre Anglais, fronça les sourcils et se demanda ce qui pouvait bien causer leur hilarité.

En voyant la Mamie à 4 pattes se démener comme un bon diable pour retrouver son équilibre... Ils éclatèrent de rire...
La Gare... Ah! Oui... La Gare...? Elle doit être du côté de "Oupouaout" là où j'ai mangé la meilleure galette aux pommes du monde, répond Lucien. Il précise c'était juste avant le crash. Il faut noter qu'un train sur deux n'arrive pas à bon port. C'est lamentable, anticonstitutionnellement saperlipopette, mais leur devise est : cher, mauvais, dangereux, risqué, déconseillé et à banir! Tom Bola ne suivait pas vraiment... Pas plus que Laurette d'ailleurs qui n'y comprenait plus rien...

Lucien racontait d'étranges choses soudainement et pourquoi cette joie d'avoir retrouvé son précieux dictionnaire...? Laurette ignorait que les articles d'un dictionnaire ont une organisation spécifique. Le module morphologique est constitué de morphèmes, qui sont des signes langagiers. De même que le dictionnaire, le modèle lexical a probablement une structure qui lui est propre. Elle ne pouvait pas savoir combien Lucien tenait à son dictionnaire qui lui avait appris tant de choses, ce manuel qui permet en un rien de temps de découvrir le mot le plus long de la langue française >>> anticonstitutionnellement. Ou mieux encore non-anticonstitutionnellement... Pour Lucien, son dictionnaire, c'est un peu son identité, son appartenance à une culture qu'il veut approfondir et préserver. Paradoxalement, à l'heure ou s'amplifie la dynamique de mondialisation, des revendications identitaires se multiplient, qu'il s'agisse des nations, des religions, ou des cultures.

Lucien va tenter d'expliquer à Laurette combien la mondialisation bouleversera les habitudes, donnant à tous les problèmes sociaux et politiques une dimension planétaire... Alors, la Gare... Où est-elle...? A "Oupouaout" Ou... Sur une autre planète...

Sur une autre planète probablement puisque aucun d’eux ne s’en souvenait. L’anglais partit, déçu, ayant perdu son temps, et marmonna quelque chose entre ses dents. Lucien ne fit pas attention. Ils trouvaient les anglais hautains et préférait commencer sa discussion sur la mondialisation.
Pour commencer Lucien cita un sujet qui était actuellement débattu par les ministres : l’apprentissage de l’anglais à l’école. Il ne comprenait pas pourquoi les ministres voulaient que tous les enfants français maîtrisent l’anglais alors que ces mêmes enfants ne maîtrisent même pas les langues de leur pays, comme le breton, le basque, le picard entre autres. Un français ne se devait-il pas de connaître d’abord les langues qui font la richesse du patrimoine de son pays avant d’apprendre des langues qui enrichissent d’autres pays ? Laurette pataugeait au milieu de ses explications, elle ne comprenait plus très bien. Lucien lui expliqua alors que la mondialisation actuelle transformait les habitudes et les cultures des pays européens et que bientôt tous se soumettront au régime des fish & chips des anglais et des burgers de plus en plus énormes des américains. L’anglais s’impose partout. Laurette ne trouvait pas cela très instructif puisque comme la majorité des individus elle ne se préoccupait pas de la mondialisation et le fit comprendre à son compagnon. Lucien voulu continuer la discussion, mais Laurette divaguait déjà à propos de la nouvelle coupe que le coiffeur lui fera cet après midi.
Ils se dirigèrent vers le centre ville…

Chemin faisant, ils croisèrent devinez qui ? Tom Bola en personne. Il leur expliqua qu'il était vétérinaire et qu'il revenait de Oupouaout où il venait de vacciner son ami d'enfance Harry Potter contre la rage après que celui-ci eut été mordu par un loup-garou. Ils entendirent alors un vacarme indescruptible.

Une violente bombe venait d'éclater dans l'immeublé d'à coté. Tous se ruèrent autour du quartier. Bizarrement les policiers et les pompiers étaient déjà sur place. Comme si l'explosion était prévu. En effet nos trois compères apprirent qu'en fait la destruction de l'immeuble était ordonnée par la mairie à cause d'un bail emphytéotique qui causait des problèmes. Cependant deux personnes avaient péri dans l'explosion: deux jeunes gens, qui au dire des gens, n'avaient pas entendu l'ordre d'évacuation sous l'intensité de leurs câlins...

prochain mot:
prix nobel
sorcellerie
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Pierre
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Il était encore tôt. Mais depuis un moment déjà Lucien se tournait et se retournait dans son lit. Il n'arrivait tout simplement pas à comprendre comment cette fourchette avait échoué dans ses draps. Et quel était donc ce rêve, peuplé de vilebrequins, qu'il refaisait chaque nuit depuis sa rencontre avec Laurette? Quoique de vingt ans plus jeune que cette femme, il avait tout essayé pour l'emmener chez lui, depuis ce restaurant où ils s'étaient rencontrés une semaine auparavant. L'épreuve était bien difficile, insurmontable. Au fil des années, Laurette était devenue de plus en plus lasse, comme une fleur qui se fâne avec le temps. Lucien avait beau l'emmener dans des endroits merveilleux, sortis tout droit d'un conte de fées.Malgré, cela elle ne daignait même pas regarder le paysage. Son regard demeurait vide, fixant le néant. Pourquoi lui faisait elle penser à un ornythorynque ? Il n'aurait pu le dire. Mais c'était un fait établi. C'est la qu'elle se rappela la composition de son cocktail favori qu'elle avait nommé Inquistion. C'était une mixture abjecte à base de pommes-de-terre et pissenlits qu'elle arrosait de genièvre et de cointreau. C'était tellement abominable qu'une gorgée de ce breuvage vous donnait envie de dénoncer votre propre mère. Tiens se dit elle, pourquoi n'en profiterais-je pas pour le faire gouter demain soir au gala annuel des orthopedistes, je suis sure qu'il va faire un malheur. Bon il faudrait quand meme que je l'ameliore un peu.......

Le lendemain matin Laurette donna rendez-vous à Lucien devant le magasin de maroquinerie. Elle voulait acheter un sac assorti à sa robe pour le grand gala des orthopédistes, et désirait avoir son avis éclairé de peintre amateur. Ils déambulèrent alors dans le magasin à la recherche du sac parfait. Tout d'un coup, Lucien s'arrêta et s'écria : "diantre on m'a volé mon dictionnaire de poche". Aussitôt il sortit de la boutique dans un grand vacarme en laissant Laurette sur place et courut à la recherche de son précieux objet. Laurette, elle, resta dans le magasin, pensant à son repas de midi et se demandant ce qui était le plus nutritif entre un sandwich au thon et un panini au jambon. Après quelques minutes elle reçut un SMS de Lucien, il avait enfin retrouvé son dictionnaire !

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant revenir Lucien en agitant fierement son dictionnaire comme si c'etait une chose aussi vitale pour lui. Tellement heureux qu'il ne remarqua meme pas la mamie en roller arrivant droit sur lui a toute vitesse. Il hesita : dois-je lui faire un croche pied ou tombera t-elle d'elle meme ? La mémé n'eut même pas le temps d'arriver jusqu'à sa hauteur. Un caniche se jeta sur ses mollets et la fit tomber. Ses lunettes en demi-lune volèrent aux pieds de Lucien.
Saleté de chien se dit Lucien, j'aurais pu faire bien mieux...... il alla quand meme ramasser les lunettes de la mamie. Ah merci jeune homme dit-elle en les remettant......... maintenant que je vous vois mieux vous semblez loin d'etre un pirate ( enfin ) des trottoirs. Vous me rappelez une ancienne flamme... Qu'il était beau le judas!... Comme le temps passe...

Un Anglais qui avait fait fortune dans le guano de pétrelles s'approcha d'eux et leur demanda où se trouvait la gare. Ils éclatèrent d'un fou-rire. Tom Bola, c'est ainsi que s'appelait notre Anglais, fronça les sourcils et se demanda ce qui pouvait bien causer leur hilarité.

En voyant la Mamie à 4 pattes se démener comme un bon diable pour retrouver son équilibre... Ils éclatèrent de rire...
La Gare... Ah! Oui... La Gare...? Elle doit être du côté de "Oupouaout" là où j'ai mangé la meilleure galette aux pommes du monde, répond Lucien. Il précise c'était juste avant le crash. Il faut noter qu'un train sur deux n'arrive pas à bon port. C'est lamentable, anticonstitutionnellement saperlipopette, mais leur devise est : cher, mauvais, dangereux, risqué, déconseillé et à banir! Tom Bola ne suivait pas vraiment... Pas plus que Laurette d'ailleurs qui n'y comprenait plus rien...

Lucien racontait d'étranges choses soudainement et pourquoi cette joie d'avoir retrouvé son précieux dictionnaire...? Laurette ignorait que les articles d'un dictionnaire ont une organisation spécifique. Le module morphologique est constitué de morphèmes, qui sont des signes langagiers. De même que le dictionnaire, le modèle lexical a probablement une structure qui lui est propre. Elle ne pouvait pas savoir combien Lucien tenait à son dictionnaire qui lui avait appris tant de choses, ce manuel qui permet en un rien de temps de découvrir le mot le plus long de la langue française >>> anticonstitutionnellement. Ou mieux encore non-anticonstitutionnellement... Pour Lucien, son dictionnaire, c'est un peu son identité, son appartenance à une culture qu'il veut approfondir et préserver. Paradoxalement, à l'heure ou s'amplifie la dynamique de mondialisation, des revendications identitaires se multiplient, qu'il s'agisse des nations, des religions, ou des cultures.

Lucien va tenter d'expliquer à Laurette combien la mondialisation bouleversera les habitudes, donnant à tous les problèmes sociaux et politiques une dimension planétaire... Alors, la Gare... Où est-elle...? A "Oupouaout" Ou... Sur une autre planète...

Sur une autre planète probablement puisque aucun d’eux ne s’en souvenait. L’anglais partit, déçu, ayant perdu son temps, et marmonna quelque chose entre ses dents. Lucien ne fit pas attention. Ils trouvaient les anglais hautains et préférait commencer sa discussion sur la mondialisation.
Pour commencer Lucien cita un sujet qui était actuellement débattu par les ministres : l’apprentissage de l’anglais à l’école. Il ne comprenait pas pourquoi les ministres voulaient que tous les enfants français maîtrisent l’anglais alors que ces mêmes enfants ne maîtrisent même pas les langues de leur pays, comme le breton, le basque, le picard entre autres. Un français ne se devait-il pas de connaître d’abord les langues qui font la richesse du patrimoine de son pays avant d’apprendre des langues qui enrichissent d’autres pays ? Laurette pataugeait au milieu de ses explications, elle ne comprenait plus très bien. Lucien lui expliqua alors que la mondialisation actuelle transformait les habitudes et les cultures des pays européens et que bientôt tous se soumettront au régime des fish & chips des anglais et des burgers de plus en plus énormes des américains. L’anglais s’impose partout. Laurette ne trouvait pas cela très instructif puisque comme la majorité des individus elle ne se préoccupait pas de la mondialisation et le fit comprendre à son compagnon. Lucien voulu continuer la discussion, mais Laurette divaguait déjà à propos de la nouvelle coupe que le coiffeur lui fera cet après midi.
Ils se dirigèrent vers le centre ville…

Chemin faisant, ils croisèrent devinez qui ? Tom Bola en personne. Il leur expliqua qu'il était vétérinaire et qu'il revenait de Oupouaout où il venait de vacciner son ami d'enfance Harry Potter contre la rage après que celui-ci eut été mordu par un loup-garou. Ils entendirent alors un vacarme indescriptible.

Une violente bombe venait d'éclater dans l'immeublé d'à coté. Tous se ruèrent autour du quartier. Bizarrement les policiers et les pompiers étaient déjà sur place. Comme si l'explosion était prévu. En effet nos trois compères apprirent qu'en fait la destruction de l'immeuble était ordonnée par la mairie à cause d'un bail emphytéotique qui causait des problèmes. Cependant deux personnes avaient péri dans l'explosion: deux jeunes gens, qui au dire des gens, n'avaient pas entendu l'ordre d'évacuation sous l'intensité de leurs câlins...

- Où en étions-nous, se demanda Tom Bola. Ah oui ! Harry Potter, qui, vous n'êtes pas sans le savoir est prix nobel de sorcellerie m'a assuré que la poudre de perlimpinpin est radicale contre la mondialisation.

prochains mots:
plus-que-parfait
assurément
π R
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beelemache
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Il était encore tôt. Mais depuis un moment déjà Lucien se tournait et se retournait dans son lit. Il n'arrivait tout simplement pas à comprendre comment cette fourchette avait échoué dans ses draps. Et quel était donc ce rêve, peuplé de vilebrequins, qu'il refaisait chaque nuit depuis sa rencontre avec Laurette? Quoique de vingt ans plus jeune que cette femme, il avait tout essayé pour l'emmener chez lui, depuis ce restaurant où ils s'étaient rencontrés une semaine auparavant. L'épreuve était bien difficile, insurmontable. Au fil des années, Laurette était devenue de plus en plus lasse, comme une fleur qui se fâne avec le temps. Lucien avait beau l'emmener dans des endroits merveilleux, sortis tout droit d'un conte de fées.Malgré, cela elle ne daignait même pas regarder le paysage. Son regard demeurait vide, fixant le néant. Pourquoi lui faisait elle penser à un ornythorynque ? Il n'aurait pu le dire. Mais c'était un fait établi. C'est la qu'elle se rappela la composition de son cocktail favori qu'elle avait nommé Inquistion. C'était une mixture abjecte à base de pommes-de-terre et pissenlits qu'elle arrosait de genièvre et de cointreau. C'était tellement abominable qu'une gorgée de ce breuvage vous donnait envie de dénoncer votre propre mère. Tiens se dit elle, pourquoi n'en profiterais-je pas pour le faire gouter demain soir au gala annuel des orthopedistes, je suis sure qu'il va faire un malheur. Bon il faudrait quand meme que je l'ameliore un peu.......

Le lendemain matin Laurette donna rendez-vous à Lucien devant le magasin de maroquinerie. Elle voulait acheter un sac assorti à sa robe pour le grand gala des orthopédistes, et désirait avoir son avis éclairé de peintre amateur. Ils déambulèrent alors dans le magasin à la recherche du sac parfait. Tout d'un coup, Lucien s'arrêta et s'écria : "diantre on m'a volé mon dictionnaire de poche". Aussitôt il sortit de la boutique dans un grand vacarme en laissant Laurette sur place et courut à la recherche de son précieux objet. Laurette, elle, resta dans le magasin, pensant à son repas de midi et se demandant ce qui était le plus nutritif entre un sandwich au thon et un panini au jambon. Après quelques minutes elle reçut un SMS de Lucien, il avait enfin retrouvé son dictionnaire !

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant revenir Lucien en agitant fierement son dictionnaire comme si c'etait une chose aussi vitale pour lui. Tellement heureux qu'il ne remarqua meme pas la mamie en roller arrivant droit sur lui a toute vitesse. Il hesita : dois-je lui faire un croche pied ou tombera t-elle d'elle meme ? La mémé n'eut même pas le temps d'arriver jusqu'à sa hauteur. Un caniche se jeta sur ses mollets et la fit tomber. Ses lunettes en demi-lune volèrent aux pieds de Lucien.
Saleté de chien se dit Lucien, j'aurais pu faire bien mieux...... il alla quand meme ramasser les lunettes de la mamie. Ah merci jeune homme dit-elle en les remettant......... maintenant que je vous vois mieux vous semblez loin d'etre un pirate ( enfin ) des trottoirs. Vous me rappelez une ancienne flamme... Qu'il était beau le judas!... Comme le temps passe...

Un Anglais qui avait fait fortune dans le guano de pétrelles s'approcha d'eux et leur demanda où se trouvait la gare. Ils éclatèrent d'un fou-rire. Tom Bola, c'est ainsi que s'appelait notre Anglais, fronça les sourcils et se demanda ce qui pouvait bien causer leur hilarité.

En voyant la Mamie à 4 pattes se démener comme un bon diable pour retrouver son équilibre... Ils éclatèrent de rire...
La Gare... Ah! Oui... La Gare...? Elle doit être du côté de "Oupouaout" là où j'ai mangé la meilleure galette aux pommes du monde, répond Lucien. Il précise c'était juste avant le crash. Il faut noter qu'un train sur deux n'arrive pas à bon port. C'est lamentable, anticonstitutionnellement saperlipopette, mais leur devise est : cher, mauvais, dangereux, risqué, déconseillé et à banir! Tom Bola ne suivait pas vraiment... Pas plus que Laurette d'ailleurs qui n'y comprenait plus rien...

Lucien racontait d'étranges choses soudainement et pourquoi cette joie d'avoir retrouvé son précieux dictionnaire...? Laurette ignorait que les articles d'un dictionnaire ont une organisation spécifique. Le module morphologique est constitué de morphèmes, qui sont des signes langagiers. De même que le dictionnaire, le modèle lexical a probablement une structure qui lui est propre. Elle ne pouvait pas savoir combien Lucien tenait à son dictionnaire qui lui avait appris tant de choses, ce manuel qui permet en un rien de temps de découvrir le mot le plus long de la langue française >>> anticonstitutionnellement. Ou mieux encore non-anticonstitutionnellement... Pour Lucien, son dictionnaire, c'est un peu son identité, son appartenance à une culture qu'il veut approfondir et préserver. Paradoxalement, à l'heure ou s'amplifie la dynamique de mondialisation, des revendications identitaires se multiplient, qu'il s'agisse des nations, des religions, ou des cultures.

Lucien va tenter d'expliquer à Laurette combien la mondialisation bouleversera les habitudes, donnant à tous les problèmes sociaux et politiques une dimension planétaire... Alors, la Gare... Où est-elle...? A "Oupouaout" Ou... Sur une autre planète...

Sur une autre planète probablement puisque aucun d’eux ne s’en souvenait. L’anglais partit, déçu, ayant perdu son temps, et marmonna quelque chose entre ses dents. Lucien ne fit pas attention. Ils trouvaient les anglais hautains et préférait commencer sa discussion sur la mondialisation.
Pour commencer Lucien cita un sujet qui était actuellement débattu par les ministres : l’apprentissage de l’anglais à l’école. Il ne comprenait pas pourquoi les ministres voulaient que tous les enfants français maîtrisent l’anglais alors que ces mêmes enfants ne maîtrisent même pas les langues de leur pays, comme le breton, le basque, le picard entre autres. Un français ne se devait-il pas de connaître d’abord les langues qui font la richesse du patrimoine de son pays avant d’apprendre des langues qui enrichissent d’autres pays ? Laurette pataugeait au milieu de ses explications, elle ne comprenait plus très bien. Lucien lui expliqua alors que la mondialisation actuelle transformait les habitudes et les cultures des pays européens et que bientôt tous se soumettront au régime des fish & chips des anglais et des burgers de plus en plus énormes des américains. L’anglais s’impose partout. Laurette ne trouvait pas cela très instructif puisque comme la majorité des individus elle ne se préoccupait pas de la mondialisation et le fit comprendre à son compagnon. Lucien voulu continuer la discussion, mais Laurette divaguait déjà à propos de la nouvelle coupe que le coiffeur lui fera cet après midi.
Ils se dirigèrent vers le centre ville…

Chemin faisant, ils croisèrent devinez qui ? Tom Bola en personne. Il leur expliqua qu'il était vétérinaire et qu'il revenait de Oupouaout où il venait de vacciner son ami d'enfance Harry Potter contre la rage après que celui-ci eut été mordu par un loup-garou. Ils entendirent alors un vacarme indescriptible.

Une violente bombe venait d'éclater dans l'immeublé d'à coté. Tous se ruèrent autour du quartier. Bizarrement les policiers et les pompiers étaient déjà sur place. Comme si l'explosion était prévu. En effet nos trois compères apprirent qu'en fait la destruction de l'immeuble était ordonnée par la mairie à cause d'un bail emphytéotique qui causait des problèmes. Cependant deux personnes avaient péri dans l'explosion: deux jeunes gens, qui au dire des gens, n'avaient pas entendu l'ordre d'évacuation sous l'intensité de leurs câlins...

- Où en étions-nous, se demanda Tom Bola. Ah oui ! Harry Potter, qui, vous n'êtes pas sans le savoir est prix nobel de sorcellerie m'a assuré que la poudre de perlimpinpin est radicale contre la mondialisation.

-Assurément! répliqua Lucien. Ce serait plus que parfait! Expliquez moi l'utilisation de cette poudre s'il vous plait my lord!

mots suivants:
G. Bush
Sacrifice
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beelemache wrote:mots suivants:
G. Bush
Sacrifice
G. Bush : on peut choisir lequel ? :cry:
π R
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Il était encore tôt. Mais depuis un moment déjà Lucien se tournait et se retournait dans son lit. Il n'arrivait tout simplement pas à comprendre comment cette fourchette avait échoué dans ses draps. Et quel était donc ce rêve, peuplé de vilebrequins, qu'il refaisait chaque nuit depuis sa rencontre avec Laurette? Quoique de vingt ans plus jeune que cette femme, il avait tout essayé pour l'emmener chez lui, depuis ce restaurant où ils s'étaient rencontrés une semaine auparavant. L'épreuve était bien difficile, insurmontable. Au fil des années, Laurette était devenue de plus en plus lasse, comme une fleur qui se fâne avec le temps. Lucien avait beau l'emmener dans des endroits merveilleux, sortis tout droit d'un conte de fées.Malgré, cela elle ne daignait même pas regarder le paysage. Son regard demeurait vide, fixant le néant. Pourquoi lui faisait elle penser à un ornythorynque ? Il n'aurait pu le dire. Mais c'était un fait établi. C'est la qu'elle se rappela la composition de son cocktail favori qu'elle avait nommé Inquistion. C'était une mixture abjecte à base de pommes-de-terre et pissenlits qu'elle arrosait de genièvre et de cointreau. C'était tellement abominable qu'une gorgée de ce breuvage vous donnait envie de dénoncer votre propre mère. Tiens se dit elle, pourquoi n'en profiterais-je pas pour le faire gouter demain soir au gala annuel des orthopedistes, je suis sure qu'il va faire un malheur. Bon il faudrait quand meme que je l'ameliore un peu.......

Le lendemain matin Laurette donna rendez-vous à Lucien devant le magasin de maroquinerie. Elle voulait acheter un sac assorti à sa robe pour le grand gala des orthopédistes, et désirait avoir son avis éclairé de peintre amateur. Ils déambulèrent alors dans le magasin à la recherche du sac parfait. Tout d'un coup, Lucien s'arrêta et s'écria : "diantre on m'a volé mon dictionnaire de poche". Aussitôt il sortit de la boutique dans un grand vacarme en laissant Laurette sur place et courut à la recherche de son précieux objet. Laurette, elle, resta dans le magasin, pensant à son repas de midi et se demandant ce qui était le plus nutritif entre un sandwich au thon et un panini au jambon. Après quelques minutes elle reçut un SMS de Lucien, il avait enfin retrouvé son dictionnaire !

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant revenir Lucien en agitant fierement son dictionnaire comme si c'etait une chose aussi vitale pour lui. Tellement heureux qu'il ne remarqua meme pas la mamie en roller arrivant droit sur lui a toute vitesse. Il hesita : dois-je lui faire un croche pied ou tombera t-elle d'elle meme ? La mémé n'eut même pas le temps d'arriver jusqu'à sa hauteur. Un caniche se jeta sur ses mollets et la fit tomber. Ses lunettes en demi-lune volèrent aux pieds de Lucien.
Saleté de chien se dit Lucien, j'aurais pu faire bien mieux...... il alla quand meme ramasser les lunettes de la mamie. Ah merci jeune homme dit-elle en les remettant......... maintenant que je vous vois mieux vous semblez loin d'etre un pirate ( enfin ) des trottoirs. Vous me rappelez une ancienne flamme... Qu'il était beau le judas!... Comme le temps passe...

Un Anglais qui avait fait fortune dans le guano de pétrelles s'approcha d'eux et leur demanda où se trouvait la gare. Ils éclatèrent d'un fou-rire. Tom Bola, c'est ainsi que s'appelait notre Anglais, fronça les sourcils et se demanda ce qui pouvait bien causer leur hilarité.

En voyant la Mamie à 4 pattes se démener comme un bon diable pour retrouver son équilibre... Ils éclatèrent de rire...
La Gare... Ah! Oui... La Gare...? Elle doit être du côté de "Oupouaout" là où j'ai mangé la meilleure galette aux pommes du monde, répond Lucien. Il précise c'était juste avant le crash. Il faut noter qu'un train sur deux n'arrive pas à bon port. C'est lamentable, anticonstitutionnellement saperlipopette, mais leur devise est : cher, mauvais, dangereux, risqué, déconseillé et à banir! Tom Bola ne suivait pas vraiment... Pas plus que Laurette d'ailleurs qui n'y comprenait plus rien...

Lucien racontait d'étranges choses soudainement et pourquoi cette joie d'avoir retrouvé son précieux dictionnaire...? Laurette ignorait que les articles d'un dictionnaire ont une organisation spécifique. Le module morphologique est constitué de morphèmes, qui sont des signes langagiers. De même que le dictionnaire, le modèle lexical a probablement une structure qui lui est propre. Elle ne pouvait pas savoir combien Lucien tenait à son dictionnaire qui lui avait appris tant de choses, ce manuel qui permet en un rien de temps de découvrir le mot le plus long de la langue française >>> anticonstitutionnellement. Ou mieux encore non-anticonstitutionnellement... Pour Lucien, son dictionnaire, c'est un peu son identité, son appartenance à une culture qu'il veut approfondir et préserver. Paradoxalement, à l'heure ou s'amplifie la dynamique de mondialisation, des revendications identitaires se multiplient, qu'il s'agisse des nations, des religions, ou des cultures.

Lucien va tenter d'expliquer à Laurette combien la mondialisation bouleversera les habitudes, donnant à tous les problèmes sociaux et politiques une dimension planétaire... Alors, la Gare... Où est-elle...? A "Oupouaout" Ou... Sur une autre planète...

Sur une autre planète probablement puisque aucun d’eux ne s’en souvenait. L’anglais partit, déçu, ayant perdu son temps, et marmonna quelque chose entre ses dents. Lucien ne fit pas attention. Ils trouvaient les anglais hautains et préférait commencer sa discussion sur la mondialisation.
Pour commencer Lucien cita un sujet qui était actuellement débattu par les ministres : l’apprentissage de l’anglais à l’école. Il ne comprenait pas pourquoi les ministres voulaient que tous les enfants français maîtrisent l’anglais alors que ces mêmes enfants ne maîtrisent même pas les langues de leur pays, comme le breton, le basque, le picard entre autres. Un français ne se devait-il pas de connaître d’abord les langues qui font la richesse du patrimoine de son pays avant d’apprendre des langues qui enrichissent d’autres pays ? Laurette pataugeait au milieu de ses explications, elle ne comprenait plus très bien. Lucien lui expliqua alors que la mondialisation actuelle transformait les habitudes et les cultures des pays européens et que bientôt tous se soumettront au régime des fish & chips des anglais et des burgers de plus en plus énormes des américains. L’anglais s’impose partout. Laurette ne trouvait pas cela très instructif puisque comme la majorité des individus elle ne se préoccupait pas de la mondialisation et le fit comprendre à son compagnon. Lucien voulu continuer la discussion, mais Laurette divaguait déjà à propos de la nouvelle coupe que le coiffeur lui fera cet après midi.
Ils se dirigèrent vers le centre ville…

Chemin faisant, ils croisèrent devinez qui ? Tom Bola en personne. Il leur expliqua qu'il était vétérinaire et qu'il revenait de Oupouaout où il venait de vacciner son ami d'enfance Harry Potter contre la rage après que celui-ci eut été mordu par un loup-garou. Ils entendirent alors un vacarme indescriptible.

Une violente bombe venait d'éclater dans l'immeublé d'à coté. Tous se ruèrent autour du quartier. Bizarrement les policiers et les pompiers étaient déjà sur place. Comme si l'explosion était prévu. En effet nos trois compères apprirent qu'en fait la destruction de l'immeuble était ordonnée par la mairie à cause d'un bail emphytéotique qui causait des problèmes. Cependant deux personnes avaient péri dans l'explosion: deux jeunes gens, qui au dire des gens, n'avaient pas entendu l'ordre d'évacuation sous l'intensité de leurs câlins...

- Où en étions-nous, se demanda Tom Bola. Ah oui ! Harry Potter, qui, vous n'êtes pas sans le savoir est prix nobel de sorcellerie m'a assuré que la poudre de perlimpinpin est radicale contre la mondialisation.

-Assurément! répliqua Lucien. Ce serait plus que parfait! Expliquez moi l'utilisation de cette poudre s'il vous plait my lord!

C'est très bien expliqué dans le Sacrifice de Soie, un livre de Gabrielle-Wilhelmine Bush. Par exemple, G. Bush y déconseille formellement de toucher cette poudre avec une baguette magique.

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mot :loljump:
suivant :loljump:
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Il était encore tôt. Mais depuis un moment déjà Lucien se tournait et se retournait dans son lit. Il n'arrivait tout simplement pas à comprendre comment cette fourchette avait échoué dans ses draps. Et quel était donc ce rêve, peuplé de vilebrequins, qu'il refaisait chaque nuit depuis sa rencontre avec Laurette? Quoique de vingt ans plus jeune que cette femme, il avait tout essayé pour l'emmener chez lui, depuis ce restaurant où ils s'étaient rencontrés une semaine auparavant. L'épreuve était bien difficile, insurmontable. Au fil des années, Laurette était devenue de plus en plus lasse, comme une fleur qui se fâne avec le temps. Lucien avait beau l'emmener dans des endroits merveilleux, sortis tout droit d'un conte de fées.Malgré, cela elle ne daignait même pas regarder le paysage. Son regard demeurait vide, fixant le néant. Pourquoi lui faisait elle penser à un ornythorynque ? Il n'aurait pu le dire. Mais c'était un fait établi. C'est la qu'elle se rappela la composition de son cocktail favori qu'elle avait nommé Inquistion. C'était une mixture abjecte à base de pommes-de-terre et pissenlits qu'elle arrosait de genièvre et de cointreau. C'était tellement abominable qu'une gorgée de ce breuvage vous donnait envie de dénoncer votre propre mère. Tiens se dit elle, pourquoi n'en profiterais-je pas pour le faire gouter demain soir au gala annuel des orthopedistes, je suis sure qu'il va faire un malheur. Bon il faudrait quand meme que je l'ameliore un peu.......

Le lendemain matin Laurette donna rendez-vous à Lucien devant le magasin de maroquinerie. Elle voulait acheter un sac assorti à sa robe pour le grand gala des orthopédistes, et désirait avoir son avis éclairé de peintre amateur. Ils déambulèrent alors dans le magasin à la recherche du sac parfait. Tout d'un coup, Lucien s'arrêta et s'écria : "diantre on m'a volé mon dictionnaire de poche". Aussitôt il sortit de la boutique dans un grand vacarme en laissant Laurette sur place et courut à la recherche de son précieux objet. Laurette, elle, resta dans le magasin, pensant à son repas de midi et se demandant ce qui était le plus nutritif entre un sandwich au thon et un panini au jambon. Après quelques minutes elle reçut un SMS de Lucien, il avait enfin retrouvé son dictionnaire !

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant revenir Lucien en agitant fierement son dictionnaire comme si c'etait une chose aussi vitale pour lui. Tellement heureux qu'il ne remarqua meme pas la mamie en roller arrivant droit sur lui a toute vitesse. Il hesita : dois-je lui faire un croche pied ou tombera t-elle d'elle meme ? La mémé n'eut même pas le temps d'arriver jusqu'à sa hauteur. Un caniche se jeta sur ses mollets et la fit tomber. Ses lunettes en demi-lune volèrent aux pieds de Lucien.
Saleté de chien se dit Lucien, j'aurais pu faire bien mieux...... il alla quand meme ramasser les lunettes de la mamie. Ah merci jeune homme dit-elle en les remettant......... maintenant que je vous vois mieux vous semblez loin d'etre un pirate ( enfin ) des trottoirs. Vous me rappelez une ancienne flamme... Qu'il était beau le judas!... Comme le temps passe...

Un Anglais qui avait fait fortune dans le guano de pétrelles s'approcha d'eux et leur demanda où se trouvait la gare. Ils éclatèrent d'un fou-rire. Tom Bola, c'est ainsi que s'appelait notre Anglais, fronça les sourcils et se demanda ce qui pouvait bien causer leur hilarité.

En voyant la Mamie à 4 pattes se démener comme un bon diable pour retrouver son équilibre... Ils éclatèrent de rire...
La Gare... Ah! Oui... La Gare...? Elle doit être du côté de "Oupouaout" là où j'ai mangé la meilleure galette aux pommes du monde, répond Lucien. Il précise c'était juste avant le crash. Il faut noter qu'un train sur deux n'arrive pas à bon port. C'est lamentable, anticonstitutionnellement saperlipopette, mais leur devise est : cher, mauvais, dangereux, risqué, déconseillé et à banir! Tom Bola ne suivait pas vraiment... Pas plus que Laurette d'ailleurs qui n'y comprenait plus rien...

Lucien racontait d'étranges choses soudainement et pourquoi cette joie d'avoir retrouvé son précieux dictionnaire...? Laurette ignorait que les articles d'un dictionnaire ont une organisation spécifique. Le module morphologique est constitué de morphèmes, qui sont des signes langagiers. De même que le dictionnaire, le modèle lexical a probablement une structure qui lui est propre. Elle ne pouvait pas savoir combien Lucien tenait à son dictionnaire qui lui avait appris tant de choses, ce manuel qui permet en un rien de temps de découvrir le mot le plus long de la langue française >>> anticonstitutionnellement. Ou mieux encore non-anticonstitutionnellement... Pour Lucien, son dictionnaire, c'est un peu son identité, son appartenance à une culture qu'il veut approfondir et préserver. Paradoxalement, à l'heure ou s'amplifie la dynamique de mondialisation, des revendications identitaires se multiplient, qu'il s'agisse des nations, des religions, ou des cultures.

Lucien va tenter d'expliquer à Laurette combien la mondialisation bouleversera les habitudes, donnant à tous les problèmes sociaux et politiques une dimension planétaire... Alors, la Gare... Où est-elle...? A "Oupouaout" Ou... Sur une autre planète...

Sur une autre planète probablement puisque aucun d’eux ne s’en souvenait. L’anglais partit, déçu, ayant perdu son temps, et marmonna quelque chose entre ses dents. Lucien ne fit pas attention. Ils trouvaient les anglais hautains et préférait commencer sa discussion sur la mondialisation.
Pour commencer Lucien cita un sujet qui était actuellement débattu par les ministres : l’apprentissage de l’anglais à l’école. Il ne comprenait pas pourquoi les ministres voulaient que tous les enfants français maîtrisent l’anglais alors que ces mêmes enfants ne maîtrisent même pas les langues de leur pays, comme le breton, le basque, le picard entre autres. Un français ne se devait-il pas de connaître d’abord les langues qui font la richesse du patrimoine de son pays avant d’apprendre des langues qui enrichissent d’autres pays ? Laurette pataugeait au milieu de ses explications, elle ne comprenait plus très bien. Lucien lui expliqua alors que la mondialisation actuelle transformait les habitudes et les cultures des pays européens et que bientôt tous se soumettront au régime des fish & chips des anglais et des burgers de plus en plus énormes des américains. L’anglais s’impose partout. Laurette ne trouvait pas cela très instructif puisque comme la majorité des individus elle ne se préoccupait pas de la mondialisation et le fit comprendre à son compagnon. Lucien voulu continuer la discussion, mais Laurette divaguait déjà à propos de la nouvelle coupe que le coiffeur lui fera cet après midi.
Ils se dirigèrent vers le centre ville…

Chemin faisant, ils croisèrent devinez qui ? Tom Bola en personne. Il leur expliqua qu'il était vétérinaire et qu'il revenait de Oupouaout où il venait de vacciner son ami d'enfance Harry Potter contre la rage après que celui-ci eut été mordu par un loup-garou. Ils entendirent alors un vacarme indescriptible.

Une violente bombe venait d'éclater dans l'immeublé d'à coté. Tous se ruèrent autour du quartier. Bizarrement les policiers et les pompiers étaient déjà sur place. Comme si l'explosion était prévu. En effet nos trois compères apprirent qu'en fait la destruction de l'immeuble était ordonnée par la mairie à cause d'un bail emphytéotique qui causait des problèmes. Cependant deux personnes avaient péri dans l'explosion: deux jeunes gens, qui au dire des gens, n'avaient pas entendu l'ordre d'évacuation sous l'intensité de leurs câlins...

- Où en étions-nous, se demanda Tom Bola. Ah oui ! Harry Potter, qui, vous n'êtes pas sans le savoir est prix nobel de sorcellerie m'a assuré que la poudre de perlimpinpin est radicale contre la mondialisation.

-Assurément! répliqua Lucien. Ce serait plus que parfait! Expliquez moi l'utilisation de cette poudre s'il vous plait my lord!

C'est très bien expliqué dans le Sacrifice de Soie, un livre de Gabrielle-Wilhelmine Bush. Par exemple, G. Bush y déconseille formellement de toucher cette poudre avec une baguette magique.

Suivant les mots du british Lucien s'en alla à la quête de cette poudre. Mais il laissa laurette de côté car celle ci alla chez le coiffeur.

mots suivants:
hantise
carpates!
Carla
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Il était encore tôt. Mais depuis un moment déjà Lucien se tournait et se retournait dans son lit. Il n'arrivait tout simplement pas à comprendre comment cette fourchette avait échoué dans ses draps. Et quel était donc ce rêve, peuplé de vilebrequins, qu'il refaisait chaque nuit depuis sa rencontre avec Laurette? Quoique de vingt ans plus jeune que cette femme, il avait tout essayé pour l'emmener chez lui, depuis ce restaurant où ils s'étaient rencontrés une semaine auparavant. L'épreuve était bien difficile, insurmontable. Au fil des années, Laurette était devenue de plus en plus lasse, comme une fleur qui se fâne avec le temps. Lucien avait beau l'emmener dans des endroits merveilleux, sortis tout droit d'un conte de fées.Malgré, cela elle ne daignait même pas regarder le paysage. Son regard demeurait vide, fixant le néant. Pourquoi lui faisait elle penser à un ornythorynque ? Il n'aurait pu le dire. Mais c'était un fait établi. C'est la qu'elle se rappela la composition de son cocktail favori qu'elle avait nommé Inquistion. C'était une mixture abjecte à base de pommes-de-terre et pissenlits qu'elle arrosait de genièvre et de cointreau. C'était tellement abominable qu'une gorgée de ce breuvage vous donnait envie de dénoncer votre propre mère. Tiens se dit elle, pourquoi n'en profiterais-je pas pour le faire gouter demain soir au gala annuel des orthopedistes, je suis sure qu'il va faire un malheur. Bon il faudrait quand meme que je l'ameliore un peu.......

Le lendemain matin Laurette donna rendez-vous à Lucien devant le magasin de maroquinerie. Elle voulait acheter un sac assorti à sa robe pour le grand gala des orthopédistes, et désirait avoir son avis éclairé de peintre amateur. Ils déambulèrent alors dans le magasin à la recherche du sac parfait. Tout d'un coup, Lucien s'arrêta et s'écria : "diantre on m'a volé mon dictionnaire de poche". Aussitôt il sortit de la boutique dans un grand vacarme en laissant Laurette sur place et courut à la recherche de son précieux objet. Laurette, elle, resta dans le magasin, pensant à son repas de midi et se demandant ce qui était le plus nutritif entre un sandwich au thon et un panini au jambon. Après quelques minutes elle reçut un SMS de Lucien, il avait enfin retrouvé son dictionnaire !

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant revenir Lucien en agitant fierement son dictionnaire comme si c'etait une chose aussi vitale pour lui. Tellement heureux qu'il ne remarqua meme pas la mamie en roller arrivant droit sur lui a toute vitesse. Il hesita : dois-je lui faire un croche pied ou tombera t-elle d'elle meme ? La mémé n'eut même pas le temps d'arriver jusqu'à sa hauteur. Un caniche se jeta sur ses mollets et la fit tomber. Ses lunettes en demi-lune volèrent aux pieds de Lucien.
Saleté de chien se dit Lucien, j'aurais pu faire bien mieux...... il alla quand meme ramasser les lunettes de la mamie. Ah merci jeune homme dit-elle en les remettant......... maintenant que je vous vois mieux vous semblez loin d'etre un pirate ( enfin ) des trottoirs. Vous me rappelez une ancienne flamme... Qu'il était beau le judas!... Comme le temps passe...

Un Anglais qui avait fait fortune dans le guano de pétrelles s'approcha d'eux et leur demanda où se trouvait la gare. Ils éclatèrent d'un fou-rire. Tom Bola, c'est ainsi que s'appelait notre Anglais, fronça les sourcils et se demanda ce qui pouvait bien causer leur hilarité.

En voyant la Mamie à 4 pattes se démener comme un bon diable pour retrouver son équilibre... Ils éclatèrent de rire...
La Gare... Ah! Oui... La Gare...? Elle doit être du côté de "Oupouaout" là où j'ai mangé la meilleure galette aux pommes du monde, répond Lucien. Il précise c'était juste avant le crash. Il faut noter qu'un train sur deux n'arrive pas à bon port. C'est lamentable, anticonstitutionnellement saperlipopette, mais leur devise est : cher, mauvais, dangereux, risqué, déconseillé et à banir! Tom Bola ne suivait pas vraiment... Pas plus que Laurette d'ailleurs qui n'y comprenait plus rien...

Lucien racontait d'étranges choses soudainement et pourquoi cette joie d'avoir retrouvé son précieux dictionnaire...? Laurette ignorait que les articles d'un dictionnaire ont une organisation spécifique. Le module morphologique est constitué de morphèmes, qui sont des signes langagiers. De même que le dictionnaire, le modèle lexical a probablement une structure qui lui est propre. Elle ne pouvait pas savoir combien Lucien tenait à son dictionnaire qui lui avait appris tant de choses, ce manuel qui permet en un rien de temps de découvrir le mot le plus long de la langue française >>> anticonstitutionnellement. Ou mieux encore non-anticonstitutionnellement... Pour Lucien, son dictionnaire, c'est un peu son identité, son appartenance à une culture qu'il veut approfondir et préserver. Paradoxalement, à l'heure ou s'amplifie la dynamique de mondialisation, des revendications identitaires se multiplient, qu'il s'agisse des nations, des religions, ou des cultures.

Lucien va tenter d'expliquer à Laurette combien la mondialisation bouleversera les habitudes, donnant à tous les problèmes sociaux et politiques une dimension planétaire... Alors, la Gare... Où est-elle...? A "Oupouaout" Ou... Sur une autre planète...

Sur une autre planète probablement puisque aucun d’eux ne s’en souvenait. L’anglais partit, déçu, ayant perdu son temps, et marmonna quelque chose entre ses dents. Lucien ne fit pas attention. Ils trouvaient les anglais hautains et préférait commencer sa discussion sur la mondialisation.
Pour commencer Lucien cita un sujet qui était actuellement débattu par les ministres : l’apprentissage de l’anglais à l’école. Il ne comprenait pas pourquoi les ministres voulaient que tous les enfants français maîtrisent l’anglais alors que ces mêmes enfants ne maîtrisent même pas les langues de leur pays, comme le breton, le basque, le picard entre autres. Un français ne se devait-il pas de connaître d’abord les langues qui font la richesse du patrimoine de son pays avant d’apprendre des langues qui enrichissent d’autres pays ? Laurette pataugeait au milieu de ses explications, elle ne comprenait plus très bien. Lucien lui expliqua alors que la mondialisation actuelle transformait les habitudes et les cultures des pays européens et que bientôt tous se soumettront au régime des fish & chips des anglais et des burgers de plus en plus énormes des américains. L’anglais s’impose partout. Laurette ne trouvait pas cela très instructif puisque comme la majorité des individus elle ne se préoccupait pas de la mondialisation et le fit comprendre à son compagnon. Lucien voulu continuer la discussion, mais Laurette divaguait déjà à propos de la nouvelle coupe que le coiffeur lui fera cet après midi.
Ils se dirigèrent vers le centre ville…

Chemin faisant, ils croisèrent devinez qui ? Tom Bola en personne. Il leur expliqua qu'il était vétérinaire et qu'il revenait de Oupouaout où il venait de vacciner son ami d'enfance Harry Potter contre la rage après que celui-ci eut été mordu par un loup-garou. Ils entendirent alors un vacarme indescriptible.

Une violente bombe venait d'éclater dans l'immeublé d'à coté. Tous se ruèrent autour du quartier. Bizarrement les policiers et les pompiers étaient déjà sur place. Comme si l'explosion était prévu. En effet nos trois compères apprirent qu'en fait la destruction de l'immeuble était ordonnée par la mairie à cause d'un bail emphytéotique qui causait des problèmes. Cependant deux personnes avaient péri dans l'explosion: deux jeunes gens, qui au dire des gens, n'avaient pas entendu l'ordre d'évacuation sous l'intensité de leurs câlins...

- Où en étions-nous, se demanda Tom Bola. Ah oui ! Harry Potter, qui, vous n'êtes pas sans le savoir est prix nobel de sorcellerie m'a assuré que la poudre de perlimpinpin est radicale contre la mondialisation.

-Assurément! répliqua Lucien. Ce serait plus que parfait! Expliquez moi l'utilisation de cette poudre s'il vous plait my lord!

C'est très bien expliqué dans le Sacrifice de Soie, un livre de Gabrielle-Wilhelmine Bush. Par exemple, G. Bush y déconseille formellement de toucher cette poudre avec une baguette magique.

Suivant les mots du british Lucien s'en alla à la quête de cette poudre. Mais il laissa laurette de côté car celle ci alla chez le coiffeur.

Arrivé au carrefour Lucien s'arrêta... Quelle direction prendre...???
Là-bas, la "Mamie aux rollers" ressemblait maintenant vaguement à Whoopy Goldberg Image... Il s'assit sur un banc et vit Tom Bola s'éloigner à grandes enjambées... Il se mit à penser à "Laurette..." Image
Son <Ornithorynque> Image... Elle qui n'aimait pas nager... Tout autour de lui, n'était que mystères... Où aller... Mais où aller...? Il se souvint d'une tirade qui disait...>>>
...Nous irons au fond des Carpates pour frissonner au loup-garou et voir s'enfiler les blattes dans le cimetière aux hiboux.

Voilà... C'était l'endroit idéal, là prennent corps les monstres qui hantent les cauchemars les plus secrets. Dès le coucher du soleil le danger rôde dans ces forêts séculaires des Carpates, Dracula y était né, loin de toute civilisation, pas de pollution, un endroit où se trouvent encore des animaux rares comme le lynx, l'ours, le cerf carpatique et le bison d'Europe... S'empreignant ainsi de ces images, il allait du coup chasser de son esprit "Sa Laurette Ornithorynque", en combattant de dangereuses créatures et ainsi dépasser la hantise du retour de ses cauchemars, pour régner en maître absolu tel un "loup-garou"...

Et le jour venu, ils feront de grandes randonnées dans ces montagnes avec "Laurette", escaladant les roches de granit formées de schistes argileuses, de phyllites et de paragneiss. Dans les ardoises cristallines on y trouve de nombreux minéraux... Qui sait, peut-être allait-il découvrir la mystérieuse <poudre de perlimpinpin> connue aussi de "Harry Potter"... Il fallait la découvrir rapidement pour que le Monde puisse continuer de vivre et de chanter dans toutes ses variantes... C'était peut-être cela la véritable signification de "la fourchette" qui se trouvait dans son lit... Mais, qui l'y aurait mise...?

Perdu dans ses pensées, Lucien ne s'aperçut même pas que Tom Bola, éssoufflé, était venu s'asseoir près de lui sur le banc et le regardait d'un air interrogateur...

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beelemache
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Il était encore tôt. Mais depuis un moment déjà Lucien se tournait et se retournait dans son lit. Il n'arrivait tout simplement pas à comprendre comment cette fourchette avait échoué dans ses draps. Et quel était donc ce rêve, peuplé de vilebrequins, qu'il refaisait chaque nuit depuis sa rencontre avec Laurette? Quoique de vingt ans plus jeune que cette femme, il avait tout essayé pour l'emmener chez lui, depuis ce restaurant où ils s'étaient rencontrés une semaine auparavant. L'épreuve était bien difficile, insurmontable. Au fil des années, Laurette était devenue de plus en plus lasse, comme une fleur qui se fâne avec le temps. Lucien avait beau l'emmener dans des endroits merveilleux, sortis tout droit d'un conte de fées.Malgré, cela elle ne daignait même pas regarder le paysage. Son regard demeurait vide, fixant le néant. Pourquoi lui faisait elle penser à un ornythorynque ? Il n'aurait pu le dire. Mais c'était un fait établi. C'est la qu'elle se rappela la composition de son cocktail favori qu'elle avait nommé Inquistion. C'était une mixture abjecte à base de pommes-de-terre et pissenlits qu'elle arrosait de genièvre et de cointreau. C'était tellement abominable qu'une gorgée de ce breuvage vous donnait envie de dénoncer votre propre mère. Tiens se dit elle, pourquoi n'en profiterais-je pas pour le faire gouter demain soir au gala annuel des orthopedistes, je suis sure qu'il va faire un malheur. Bon il faudrait quand meme que je l'ameliore un peu.......

Le lendemain matin Laurette donna rendez-vous à Lucien devant le magasin de maroquinerie. Elle voulait acheter un sac assorti à sa robe pour le grand gala des orthopédistes, et désirait avoir son avis éclairé de peintre amateur. Ils déambulèrent alors dans le magasin à la recherche du sac parfait. Tout d'un coup, Lucien s'arrêta et s'écria : "diantre on m'a volé mon dictionnaire de poche". Aussitôt il sortit de la boutique dans un grand vacarme en laissant Laurette sur place et courut à la recherche de son précieux objet. Laurette, elle, resta dans le magasin, pensant à son repas de midi et se demandant ce qui était le plus nutritif entre un sandwich au thon et un panini au jambon. Après quelques minutes elle reçut un SMS de Lucien, il avait enfin retrouvé son dictionnaire !

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant revenir Lucien en agitant fierement son dictionnaire comme si c'etait une chose aussi vitale pour lui. Tellement heureux qu'il ne remarqua meme pas la mamie en roller arrivant droit sur lui a toute vitesse. Il hesita : dois-je lui faire un croche pied ou tombera t-elle d'elle meme ? La mémé n'eut même pas le temps d'arriver jusqu'à sa hauteur. Un caniche se jeta sur ses mollets et la fit tomber. Ses lunettes en demi-lune volèrent aux pieds de Lucien.
Saleté de chien se dit Lucien, j'aurais pu faire bien mieux...... il alla quand meme ramasser les lunettes de la mamie. Ah merci jeune homme dit-elle en les remettant......... maintenant que je vous vois mieux vous semblez loin d'etre un pirate ( enfin ) des trottoirs. Vous me rappelez une ancienne flamme... Qu'il était beau le judas!... Comme le temps passe...

Un Anglais qui avait fait fortune dans le guano de pétrelles s'approcha d'eux et leur demanda où se trouvait la gare. Ils éclatèrent d'un fou-rire. Tom Bola, c'est ainsi que s'appelait notre Anglais, fronça les sourcils et se demanda ce qui pouvait bien causer leur hilarité.

En voyant la Mamie à 4 pattes se démener comme un bon diable pour retrouver son équilibre... Ils éclatèrent de rire...
La Gare... Ah! Oui... La Gare...? Elle doit être du côté de "Oupouaout" là où j'ai mangé la meilleure galette aux pommes du monde, répond Lucien. Il précise c'était juste avant le crash. Il faut noter qu'un train sur deux n'arrive pas à bon port. C'est lamentable, anticonstitutionnellement saperlipopette, mais leur devise est : cher, mauvais, dangereux, risqué, déconseillé et à banir! Tom Bola ne suivait pas vraiment... Pas plus que Laurette d'ailleurs qui n'y comprenait plus rien...

Lucien racontait d'étranges choses soudainement et pourquoi cette joie d'avoir retrouvé son précieux dictionnaire...? Laurette ignorait que les articles d'un dictionnaire ont une organisation spécifique. Le module morphologique est constitué de morphèmes, qui sont des signes langagiers. De même que le dictionnaire, le modèle lexical a probablement une structure qui lui est propre. Elle ne pouvait pas savoir combien Lucien tenait à son dictionnaire qui lui avait appris tant de choses, ce manuel qui permet en un rien de temps de découvrir le mot le plus long de la langue française >>> anticonstitutionnellement. Ou mieux encore non-anticonstitutionnellement... Pour Lucien, son dictionnaire, c'est un peu son identité, son appartenance à une culture qu'il veut approfondir et préserver. Paradoxalement, à l'heure ou s'amplifie la dynamique de mondialisation, des revendications identitaires se multiplient, qu'il s'agisse des nations, des religions, ou des cultures.

Lucien va tenter d'expliquer à Laurette combien la mondialisation bouleversera les habitudes, donnant à tous les problèmes sociaux et politiques une dimension planétaire... Alors, la Gare... Où est-elle...? A "Oupouaout" Ou... Sur une autre planète...

Sur une autre planète probablement puisque aucun d’eux ne s’en souvenait. L’anglais partit, déçu, ayant perdu son temps, et marmonna quelque chose entre ses dents. Lucien ne fit pas attention. Ils trouvaient les anglais hautains et préférait commencer sa discussion sur la mondialisation.
Pour commencer Lucien cita un sujet qui était actuellement débattu par les ministres : l’apprentissage de l’anglais à l’école. Il ne comprenait pas pourquoi les ministres voulaient que tous les enfants français maîtrisent l’anglais alors que ces mêmes enfants ne maîtrisent même pas les langues de leur pays, comme le breton, le basque, le picard entre autres. Un français ne se devait-il pas de connaître d’abord les langues qui font la richesse du patrimoine de son pays avant d’apprendre des langues qui enrichissent d’autres pays ? Laurette pataugeait au milieu de ses explications, elle ne comprenait plus très bien. Lucien lui expliqua alors que la mondialisation actuelle transformait les habitudes et les cultures des pays européens et que bientôt tous se soumettront au régime des fish & chips des anglais et des burgers de plus en plus énormes des américains. L’anglais s’impose partout. Laurette ne trouvait pas cela très instructif puisque comme la majorité des individus elle ne se préoccupait pas de la mondialisation et le fit comprendre à son compagnon. Lucien voulu continuer la discussion, mais Laurette divaguait déjà à propos de la nouvelle coupe que le coiffeur lui fera cet après midi.
Ils se dirigèrent vers le centre ville…

Chemin faisant, ils croisèrent devinez qui ? Tom Bola en personne. Il leur expliqua qu'il était vétérinaire et qu'il revenait de Oupouaout où il venait de vacciner son ami d'enfance Harry Potter contre la rage après que celui-ci eut été mordu par un loup-garou. Ils entendirent alors un vacarme indescriptible.

Une violente bombe venait d'éclater dans l'immeublé d'à coté. Tous se ruèrent autour du quartier. Bizarrement les policiers et les pompiers étaient déjà sur place. Comme si l'explosion était prévu. En effet nos trois compères apprirent qu'en fait la destruction de l'immeuble était ordonnée par la mairie à cause d'un bail emphytéotique qui causait des problèmes. Cependant deux personnes avaient péri dans l'explosion: deux jeunes gens, qui au dire des gens, n'avaient pas entendu l'ordre d'évacuation sous l'intensité de leurs câlins...

- Où en étions-nous, se demanda Tom Bola. Ah oui ! Harry Potter, qui, vous n'êtes pas sans le savoir est prix nobel de sorcellerie m'a assuré que la poudre de perlimpinpin est radicale contre la mondialisation.

-Assurément! répliqua Lucien. Ce serait plus que parfait! Expliquez moi l'utilisation de cette poudre s'il vous plait my lord!

C'est très bien expliqué dans le Sacrifice de Soie, un livre de Gabrielle-Wilhelmine Bush. Par exemple, G. Bush y déconseille formellement de toucher cette poudre avec une baguette magique.

Suivant les mots du british Lucien s'en alla à la quête de cette poudre. Mais il laissa laurette de côté car celle ci alla chez le coiffeur.

Arrivé au carrefour Lucien s'arrêta... Quelle direction prendre...???
Là-bas, la "Mamie aux rollers" ressemblait maintenant vaguement à Whoopy Goldberg Image... Il s'assit sur un banc et vit Tom Bola s'éloigner à grandes enjambées... Il se mit à penser à "Laurette..." Image
Son <Ornithorynque> Image... Elle qui n'aimait pas nager... Tout autour de lui, n'était que mystères... Où aller... Mais où aller...? Il se souvint d'une tirade qui disait...>>>
...Nous irons au fond des Carpates pour frissonner au loup-garou et voir s'enfiler les blattes dans le cimetière aux hiboux.

Voilà... C'était l'endroit idéal, là prennent corps les monstres qui hantent les cauchemars les plus secrets. Dès le coucher du soleil le danger rôde dans ces forêts séculaires des Carpates, Dracula y était né, loin de toute civilisation, pas de pollution, un endroit où se trouvent encore des animaux rares comme le lynx, l'ours, le cerf carpatique et le bison d'Europe... S'empreignant ainsi de ces images, il allait du coup chasser de son esprit "Sa Laurette Ornithorynque", en combattant de dangereuses créatures et ainsi dépasser la hantise du retour de ses cauchemars, pour régner en maître absolu tel un "loup-garou"...

Et le jour venu, ils feront de grandes randonnées dans ces montagnes avec "Laurette", escaladant les roches de granit formées de schistes argileuses, de phyllites et de paragneiss. Dans les ardoises cristallines on y trouve de nombreux minéraux... Qui sait, peut-être allait-il découvrir la mystérieuse <poudre de perlimpinpin> connue aussi de "Harry Potter"... Il fallait la découvrir rapidement pour que le Monde puisse continuer de vivre et de chanter dans toutes ses variantes... C'était peut-être cela la véritable signification de "la fourchette" qui se trouvait dans son lit... Mais, qui l'y aurait mise...?

Perdu dans ses pensées, Lucien ne s'aperçut même pas que Tom Bola, éssoufflé, était venu s'asseoir près de lui sur le banc et le regardait d'un air interrogateur...

-vous vous demandiez ou pourrait bien etre cette fameuse poudre? lui demanda l'anglais.
-exact... Je pense que je la trouverai au pays de dracula. répondit lucien
-ah oui? ben alors y! Je suis pret à faire l'aventure jusqu'aux carpates avec vous!
-Chouette! Alors en route! Mais dites moi Tom, je peux vous appelez tom n'est ce pas...
-bien sur Lucien!
-comment trouverons nous cette poudre?
-Je sais que cette poudre parvient d'une tourmaline qui suffirait de briser.... Or cette pierre si précieuse est gardée par le Démoin Carpatien de la mort, dont le seul but est d'étriper ceux qui voudront voler son trésor. En effet ce démon est la source de la mondialisation. On entre donc en guerre contre ce démon, pour détruire son oeuvre...

prochaine mots:
paysages
églises
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