Qui a écrit ce texte ? [jeu]
Ben dis-donc ! J'ai dit ça à tout hasard. J'aurais pas cru trouver...
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Bon, si j'ai bien compris, c'est à moi de vous faire deviner un extrait...?
Ben je vais chercher un peu et je vous mettrai ça demain alors .
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Bon, si j'ai bien compris, c'est à moi de vous faire deviner un extrait...?
Ben je vais chercher un peu et je vous mettrai ça demain alors .
Maman disait toujours : La vie, c'est comme une boîte de chocolats ; on sait jamais sur quoi on va tomber...
Voilà la bête :
Qui se lance ?
Voilà !Après la guerre d'une heure, le peuple de G... était resté enterré. Les abris avaient démontré leur efficacité. Malgré le Traité de L..., personne n'osait croire que la guerre ne recommencerait jamais. La sagesse conseillait de reconstruire à l'abri.
Le sous-sol fut creusé davantage en profondeur et en étendue. Son aménagement engloba les cavernes naturelles, les lacs et les fleuves souterrains. L'utilisation de l'énergie universelle permettait de disposer d'une puissance sans limite et qui pouvait prendre toutes les formes. On l'utilisa pour recréer sous le sol une végétation plus riche et plus belle que celle qui avait été détruite au-dessous. Dans une lumière pareille à la lumière du jour, les villes enfouies devinrent des bouquets, des buissons, des forêts. Des espèces nouvelles furent créées, poussant à une vitesse qui rendait visible le développement d'une plante ou d'un arbre. Des machines molles et silencieuses se déplaçaient vers le bas et vers toutes les directions, faisant disparaître devant elles la terre, et le roc. Elles rampaient au sol, aux voûtes et aux murs, les laissant derrières elles polis et plus durs que l'acier.
La Surface n'était plus qu'un couvercle, mais on en tira parti. Chaque parcelle restée intacte fut sauvegardée, soignée, aménagée en centre de loisirs. Là, c'était un morceau de forêt qu'on repeuplait d'animaux ; ailleurs, un cours d'eau aux rives préservées, une vallée, une plage sur l'océan. On y construisit des bâtiments pour y jouer et s'y risquer à la vie extérieure que la nouvelle génération considérait comme une aventure.
Au-dessous, la vie s'ordonnait et se développait dans la raison et la joie. Les usines silencieuses et sans déchets fabriquaient tout ce dont les hommes avaient besoin. La clé était la base du système de distribution.
Qui se lance ?
Maman disait toujours : La vie, c'est comme une boîte de chocolats ; on sait jamais sur quoi on va tomber...
Manuela wrote:"La nuit des temps" ?
Bravooooooo !
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Par curiosité, qu'est-ce qui t'as mis sur la voie si rapidement ? (J'ai essayé de prendre un extrait pas trop parlant, apparemment, je me suis plantée... )
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Et bien, c'est de nouveau à toi, on dirait !
Maman disait toujours : La vie, c'est comme une boîte de chocolats ; on sait jamais sur quoi on va tomber...
Ben moi, j'adore ... Mais pas tout, évidemment, et puis c'est pas parce que c'est de la SF que forcément ça va me plaire, mais bon...Manuela wrote:En fait dès que j'ai été sûre que c'était de la SF ça n'a pas été trop dur... néanmoins, je t'avoue que je n'aime pas du tout ce genre de littérature
Manuela wrote: Bon, alors pour le prochain texte, je dois me mettre à chercher... dès que j'en trouve un, je le poste.
On t'attend de pied ferme .
Maman disait toujours : La vie, c'est comme une boîte de chocolats ; on sait jamais sur quoi on va tomber...
Voici le texte---
-Alors, mon p'tit voyou - chantait la S**-, la vie, qu'est-ce qu'on s'en fout...
- Moi aussi j'adorais les aquarium - dit G**, en remémorant-. J'ai perdu toute affection pour eux quand j'ai commencé les labeurs propres de mon sexe. C'était à Dubrovnik, dans un bordel où j'ai été amené par un marin danois qui était alors l'amant de ma mère, celle d'Odessa. Aux pieds du lit, il y avait un merveilleux aquarium, et le lit avait aussi quelque chose d'aquarium, avec sa couette bleu ciel un peu irisée, que la grosse rousse éloigna soigneusement avant de m'attraper par les oreilles comme un lapin. On ne peut pas imaginer la peur, L**, la terreur que provoquait tout cela. On était étendus sur le dos, l'un à côté de l'autre, et elle me caraissait machinalement, j'avais froid et elle me parlait de tout et de n'importe quoi, de la bagarre qui venait d'avoir lieu dans le bar, des tempêtes du mois de mars... Les poissons passaient et passaient, il y en avait un, un noir, un poisson énorme, beaucoup plus grand que les autres. Il passait et repassait comme sa main par mes jambes, en remontant, en descendant... Alors, faire l'amour était cela, un poisson noir qui passait et repassait, obstinément. Une image comme n'importe qu'elle autre, très vraie par ailleurs. La répétition jusqu'à l'infini d'une envie de fugue, de traverser le cristal et de rentrer dans quelque chose d'autre.
Guten Tarte! Sorry for the time...
- Chrysopale
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