La portabilité du numéro de téléphone mobile facilitée
La portabilité du numéro de téléphone mobile facilitée
Changer d'opérateur en conservant son numéro de téléphone mobile est possible depuis plus de sept ans chez nos voisins européens et en France seulement depuis juillet 2003. Jusqu'à présent, il fallait s'armer de patience, car les opérateurs traînaient les pieds et le délai dépassait souvent deux mois. (suite)
LE MONDE | 19.05.07 | 14h21
Voilà une info qui fait plaisir ; j'ai hésité lorsque j'ai changé de téléphone portable et puis renoncé au vu des démarches à accomplir !
LE MONDE | 19.05.07 | 14h21
Voilà une info qui fait plaisir ; j'ai hésité lorsque j'ai changé de téléphone portable et puis renoncé au vu des démarches à accomplir !
Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.
Ben pourtant moi je suis passée de Orange à Sfr y'a quelques mois et j'ai eu aucun problème. Je suis allée chez SFR et ils m'ont donné un "kit changement d'opérateur" où tout était préparé (par exemple y'avait un modèle de lettre de résiliation d'abonnement et y'avait plus qu'à mettre son nom et à envoyer.) En à peine un mois c'était fait.
"Qui trop sauce ses plats jamais ventre plat n'aura"
- Sisyphe
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Autrefois, toute personne avait une adresse (2 rue des Ornithorynques, 89089 Ploufignac-les-flots) et un numéro de téléphone fixe puisqu'il n'en existait pas d'autre (01.45.24.70.00 n'appelez pas, c'est le n° de France Inter). Certes, le facteur, qui avait papoté avec tout le village (mais au moins il y avait un facteur dans le village) déposait la dernière lettre à 14 heures ; certes, il favait parfois fallu attendre six mois pour avoir le téléphone (voire, dans ma banlieue ouvrière natale, cinq ans !). Mais au moins, c'était clair et on savait joindre les gens.
Aujourd'hui, un tiers de la population, pour des raisons économiques pour les 25-30 ans (économique pour eux, mais les cinq membres de la famille, inclus, ont un portable), et semble-t-il carrément par habitude pour les 18-25 ans, n'ont plus de fixe. Allô Jean ? Ah pardon, mais je suis bien au 06.90.90.90.90 ? Ah, mais ça a changé depuis la semaine dernière, bon c'est pas grave, je vais appeler Ahmed au 06.12.12.12.12. - oui... non... non je... mais... pardon madame, mais vous n'avez pas compris, je ne suis pas le livreur de chez Ikéa, j'avais simplement un numéro périmé - mais j'aurais dû m'en douter, il avait plus de seize jours. Bon, allô Nathalie ? Aurais-tu le numéro de Gottfried pour que je lui demande s'il peut appeler Andreas dans l'espoir qu'il ait le numéro d'Ahmed qui sait où joindre Jean ?
J'en suis à appeler parfois les parents de camarades perdus de vu depuis sept mois seulement, car je suis sûr qu'ils auront un fixe.
Et les adresses internets ? C'est gentils, jean.dupont@bidule.zw vient de me prévenir qu'à compter de demain, il faudra le joindre à j.dupont@machin.zw ; mais il n'a pas pu écrire à nathalie.durand@chose.zw, car son adresse est désormais nath.la-copine@machin.zw ? Mais c'est pas grave, on peut toujours joindre andreas@biduletruc.zk - ah oui, mais les adresse @biduletruc.zk, elles déconnent, surtout avec les adresses en @machin.zw ? Bon, je vais demander à ahmed.b.coucou@trucchose.zk - tiens, mail delivery system says you : please note that you are a fucking bastard, mail undelivred.
Et comme la crise du logement a démultiplié la déjà nécessaire errance immobilière des moins de 30 ans (j'ai des amis qui ont changé trois fois de logements en une année - d'autres qui en changent tous les ans sans changer de fac, selon le terrible système de "l'escargot")...
Et comme la modernité économique libérale exigeait qu'en toute logique, 342 numéros de renseignements délocalisés à Dakar se révèlassent totalement inopérants ("allô, je voudrais le numéro de M. Dupont, au 120 des Champs-Elysées - Bonjour-madame-merci-de-faire-confiance-à-la-notre-société-"avec-Trucmuche-toutes-les-infos-en-temps-réel*-nous-mettons-tout-en-oeuvre-pour-remplir-votre-demande-la-société-truchmuche-est-fière-de-vous-servir-connaissez-vous-nos-offres-partenaire-pro... Pouvez-vous me donner le nom de la ville ?).
Bref, le pigeon voyageur semble être encore le moyen le plus sûr d'atteindre quelqu'un aujourd'hui.
Aujourd'hui, un tiers de la population, pour des raisons économiques pour les 25-30 ans (économique pour eux, mais les cinq membres de la famille, inclus, ont un portable), et semble-t-il carrément par habitude pour les 18-25 ans, n'ont plus de fixe. Allô Jean ? Ah pardon, mais je suis bien au 06.90.90.90.90 ? Ah, mais ça a changé depuis la semaine dernière, bon c'est pas grave, je vais appeler Ahmed au 06.12.12.12.12. - oui... non... non je... mais... pardon madame, mais vous n'avez pas compris, je ne suis pas le livreur de chez Ikéa, j'avais simplement un numéro périmé - mais j'aurais dû m'en douter, il avait plus de seize jours. Bon, allô Nathalie ? Aurais-tu le numéro de Gottfried pour que je lui demande s'il peut appeler Andreas dans l'espoir qu'il ait le numéro d'Ahmed qui sait où joindre Jean ?
J'en suis à appeler parfois les parents de camarades perdus de vu depuis sept mois seulement, car je suis sûr qu'ils auront un fixe.
Et les adresses internets ? C'est gentils, jean.dupont@bidule.zw vient de me prévenir qu'à compter de demain, il faudra le joindre à j.dupont@machin.zw ; mais il n'a pas pu écrire à nathalie.durand@chose.zw, car son adresse est désormais nath.la-copine@machin.zw ? Mais c'est pas grave, on peut toujours joindre andreas@biduletruc.zk - ah oui, mais les adresse @biduletruc.zk, elles déconnent, surtout avec les adresses en @machin.zw ? Bon, je vais demander à ahmed.b.coucou@trucchose.zk - tiens, mail delivery system says you : please note that you are a fucking bastard, mail undelivred.
Et comme la crise du logement a démultiplié la déjà nécessaire errance immobilière des moins de 30 ans (j'ai des amis qui ont changé trois fois de logements en une année - d'autres qui en changent tous les ans sans changer de fac, selon le terrible système de "l'escargot")...
Et comme la modernité économique libérale exigeait qu'en toute logique, 342 numéros de renseignements délocalisés à Dakar se révèlassent totalement inopérants ("allô, je voudrais le numéro de M. Dupont, au 120 des Champs-Elysées - Bonjour-madame-merci-de-faire-confiance-à-la-notre-société-"avec-Trucmuche-toutes-les-infos-en-temps-réel*-nous-mettons-tout-en-oeuvre-pour-remplir-votre-demande-la-société-truchmuche-est-fière-de-vous-servir-connaissez-vous-nos-offres-partenaire-pro... Pouvez-vous me donner le nom de la ville ?).
Bref, le pigeon voyageur semble être encore le moyen le plus sûr d'atteindre quelqu'un aujourd'hui.
Last edited by Sisyphe on 20 May 2007 19:43, edited 1 time in total.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
- Sisyphe
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- Location: Au premier paquet de copies à gauche après le gros dico
Pour me reprocher d'être un mauvais Français, puisque j'ai écrit "immobiliaire" au lieu "d'immobilière" (mais je pensais à "nobiliaire", donc finalement, ça peut lui plaire) ? Ou parce que je suis un terroriste qui a un Ahmed dans ses relations internautiques (lequel dirige certainement une mosquée intégriste cachée dans son ordinateur).Vikr wrote:fais attention Sisyphe , je sens que tu vas être contacté par De Villiers !!!
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
En attendant, l'info n'en est pas moins sérieuse.
Si on pouvait réserver les détournements complets de topic et les mélanges de choses pas forcément liées (techniquement parlant, parce que, oui, humainement ça se tient...) à la zone Bla², ce serait pas mal.
~
@Enora : l'article ne dit pas que ça ne fonctionnait pas avant. Seulement, les démarches sont à présent fortement réduites et l'abonné n'a quasiment rien à faire.
J'étais chez Bouygues à l'époque où je m'y intéressais (j'y suis donc toujours, si vous avez bien suivi) et c'était loin d'être clair et évident. Je suis donc resté chez eux et ai opté pour une offre s'approchant de ce que j'aurais choisi chez la concurrence.
@Sisyphe : moi non plus je ne supporte pas ces changements de numéro pour un oui ou pour un non. Personnellement, je préfère garder un numéro de téléphone et avoir un abonnement moins intéressant que si j'étais passé à la concurrence en changeant de numéro.
C'est un choix que je n'aurai plus à faire prochainement (si je veux changer d'opérateur) puisqu'ils seront tous tenus d'assurer la portabilité du numéro de l'abonné si il le demande.
Je me souviens d'un jour où j'ai envoyé un "texto-sonde" du genre "ce numéro est-il toujours à la même propriétaire qu'en 2003 ?" à une amie perdue de vue depuis à peu près 3 ans. Miracle : réponse positive !
Si on pouvait réserver les détournements complets de topic et les mélanges de choses pas forcément liées (techniquement parlant, parce que, oui, humainement ça se tient...) à la zone Bla², ce serait pas mal.
~
@Enora : l'article ne dit pas que ça ne fonctionnait pas avant. Seulement, les démarches sont à présent fortement réduites et l'abonné n'a quasiment rien à faire.
J'étais chez Bouygues à l'époque où je m'y intéressais (j'y suis donc toujours, si vous avez bien suivi) et c'était loin d'être clair et évident. Je suis donc resté chez eux et ai opté pour une offre s'approchant de ce que j'aurais choisi chez la concurrence.
@Sisyphe : moi non plus je ne supporte pas ces changements de numéro pour un oui ou pour un non. Personnellement, je préfère garder un numéro de téléphone et avoir un abonnement moins intéressant que si j'étais passé à la concurrence en changeant de numéro.
C'est un choix que je n'aurai plus à faire prochainement (si je veux changer d'opérateur) puisqu'ils seront tous tenus d'assurer la portabilité du numéro de l'abonné si il le demande.
Je me souviens d'un jour où j'ai envoyé un "texto-sonde" du genre "ce numéro est-il toujours à la même propriétaire qu'en 2003 ?" à une amie perdue de vue depuis à peu près 3 ans. Miracle : réponse positive !
Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.
Je pense qu'avant ça devait dépendre de l'opérateur chez qui tu allais, parce que pour ma part y'avait rien de plus simple.Latinus wrote: @Enora : l'article ne dit pas que ça ne fonctionnait pas avant. Seulement, les démarches sont à présent fortement réduites et l'abonné n'a quasiment rien à faire.
"Qui trop sauce ses plats jamais ventre plat n'aura"
En ce qui me concerne, c'est un peu ce que je dis plus haut, non ?enora wrote: Je pense qu'avant ça devait dépendre de l'opérateur chez qui tu allais, parce que pour ma part y'avait rien de plus simple.
D'une manière générale, difficile de dire qu'un opérateur est plus à la traine qu'un autre ; on le voit bien avec les fournisseurs d'accès à internet : deux abonnés du même prestataire n'auront pas la même expérience.
C'est bien là le but et l'intérêt (si c'est correctement mis en place) de cette réforme : avoir exactement les mêmes démarches, et la même qualité de résultat, quels que soient les prestataires de départ et de destination et quel que soit le client.
Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.