Les labels utilisent l'arme du téléchargement mais..

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Le_sOrcieR
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Les labels utilisent l'arme du téléchargement mais..

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Les labels utilisent l'arme du téléchargement
gratuit

LONDRES (Reuters) - Dans leur bataille pour écarter les
fans de musique des services en ligne d'échanges de
fichiers, l'industrie musicale a décidé d'emprunter l'arme
de ses ennemis: le téléchargement gratuit de musique.

Pendant une semaine, à partir de jeudi prochain, les
internautes européens pourront télécharger, écouter ou
graver une sélection de chansons de quelque 6.000
artistes dont ColdPlay, Dido ou Elvis Presley.

L'action marketing baptisée "Digital Download Day" (DDD)
a été mise en place par OD2, entreprise britannique
spécialisée dans la distribution de musique numérisée et
dont l'un des fondateurs n'est autre que la star Peter
Gabriel.

L'offre sera accessible aux seuls internautes européens
auxquels les sites participant à l'opération offriront pour 5
livres sterling (7,96 euros) de musique à télécharger ou
graver.

L'écoute d'une seule chanson vaut un penny (0,02 euro),
son téléchargement sur un disque dur 10 pence (0,16
euro) et le droit de la graver une livre (1,59 euro), indique
OD2.

OD2 crée des services payants de téléchargement pour des disquaires ou des
sociétés internet comme Tiscali, Wanadoo, MSN, le portail web de Microsoft, ou le
disquaire HMV.

A l'occasion des journées DDD, OD2, qui garantit le droit d'auteur de 100.000
chansons téléchargeables des catalogues de majors du disques ou de labels
indépendants, a enrôlé une cinquantaine de maisons de disques, parmi lesquelles
EMI Group et BMG de Bertelsmann, plus un certain nombre de disquaires ou de
sociétés internet.

De nombreux services de téléchargement sur abonnement, soutenus par des maisons
de disques et des disquaires, ont fait leur apparition ces dernières années mais ces
plates-formes payantes rivalisent difficilement avec les sites gratuits d'échange de
fichiers musicaux comme Kazaa et Morpheus qui revendiquent des dizaines de
millions de fidèles.

Ces services de téléchargement gratuit, basé sur un fonctionnement de poste-à-poste
(peer-to-peer), ferment les yeux sur les échanges de fichiers soumis à droits
d'auteurs. Les géants de l'industrie du disque les rendent responsables de la chute des
ventes de CD, accusent les internautes de piratage et ont intenté de nombreux procès,
dont le plus retentissant à conduit à la fermeture du pionnier du genre, Napster.

L'INEFFICACITE DE LA METHODE REPRESSIVE

Le Digital Download Day, journées du téléchargement numérique, vient illustrer le
changement de stratégie récemment opéré par l'industrie musicale. Ed Averdieck,
responsable marketing chez OD2, comme d'autres, estime que la méthode répressive
est loin d'être aussi efficace que celle de donner au consommateur la possibilité de
tester gratuitement les plates-formes soutenues par les labels.

"Nous devons à présent faire face à un challenge marketing", dit Averdieck. "Nous
devons montrer au public qu'au lieu de télécharger sur... l'un des services d'échange
de fichiers, il est possible de télécharger sur des sites légaux."

"Payer pour de la musique doit être un plus (...) toute initiative contribuant à
développer cet état d'esprit est la bienvenue", estime dans un communiqué Andrew
Yeates, directeur général de la British Phonographic Industry.

La semaine dernière, la Recording Industry Association of America (RIAA) a lancé une
grande campagne d'annonces télévisées mettant en scène, entre autres, Britney
Spears et Madonna pour vanter le téléchargement de musique plutôt que le vol.
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