Juste qq lignes pour vous faire part de mon enthousiasme après avoir vu, hier soir, les Poupées Russes, la suite de l'Auberge Espagnole.
Je m'attendais à être déçu, j'aime rarement les suites, trop surfaites, pleines de références au premier et sans grande nouveauté (et quand les nouveautés apparaissent, elles font figure de mauvaise herbe).
Je suis sorti du film très heureux de l'avoir vu, et il se pourrait que j'aille le revoir.
Le style Klapisch se maintient très fort, les mêmes montages vidéo, les mêmes effets de style, peut-être plus drôles encore ; une représentation filmée des pensées des personnages ; des dialogues très bien trouvées ; des références à l'Auberge Espagnole qui ne sont pas de trop. Et un combat contre les clichés, la pensée de masse (qui s'attaque aussi bien à la société de l'image-conso qu'aux alter-mondialistes et qu'à la droite ; de manière plus ou moins prononcée tout de même ; et leur confrontation à l'univers du quotidien).
Les acteurs sont là encore extraordinaires. La petite anglaise, physiquement à l'ouest dans l'Auberge Espagnole, est devenue d'une beauté incommensurable et j'ai donc décidé de partir en Angleterre dès que je pourrai, car j'en veux une pareille.
J'y mettrai 3 bémols tout de même :
- le personnage de Xavier (Romain Duris) a perdu ma sympathie ; il continue de faire rire, mais le traitement qu'il accorde aux femmes le rend bien différent de ce qu'il était avant.
- qq réflexions un peu poussives sur l'amour, des phrases qui se voudraient p-e superbes et qui finalement sont assez plates ("une histoire d'amour, en fait, c'est une histoire" ... ouais ) J'aurais aimé une meilleure réflexion, quitte à en faire une. On est loin du niveau de "Juste un baiser" (L'ultimo bacio), un film qui m'avait profondément touché en tous points et qui reste l'un des meilleurs de ma petite vie.
- la fin : je ne la raconterai pas, évidemment, pour ceux qui auraient prévu d'aller voir le film. Mais elle m'a déçu, peu réaliste, et surtout en contradiction avec l'un des clichés sur "ce que veut le spectateur et ce qu'on lui donne à bouffer", des clichés que Klapisch avait pourtant lui-même attaqué dans le film.
Ces 3 bémols ne suffisent pas à détruire mon enthousiasme. C'est un grand moment, quoi qu'il en soit.
Les Poupées Russes - Klapisch
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c'est un bon film bien rigolo... on voit que les comédiens se sont eux aussi bien amusés pendant le film.
Par contre c'est vrai que c'est un peu lourd l'image de Xavier le macho qui se fait de nouvelles copines (que des canons évidements) toutes les 3 minutes (ah bravo la réputation des Françaises/européennes! ) la caricatures de la femmes objets à jeter comme un kleenex aprés usage (mais bon le film véhicule aussi l'image d'homme kleenex: 1 par tout)
une bonne suite ou l'on retrouve finalement que 4 ou 5 personages du premier avec leur vie qui à évolué chacun de leur côté...
Par contre c'est vrai que c'est un peu lourd l'image de Xavier le macho qui se fait de nouvelles copines (que des canons évidements) toutes les 3 minutes (ah bravo la réputation des Françaises/européennes! ) la caricatures de la femmes objets à jeter comme un kleenex aprés usage (mais bon le film véhicule aussi l'image d'homme kleenex: 1 par tout)
une bonne suite ou l'on retrouve finalement que 4 ou 5 personages du premier avec leur vie qui à évolué chacun de leur côté...
Je n'ai pas eu le temps d'aller voir le film en France, mais j'ai la BO que ma soeur m'a copiée. Il y a deux chansons en russe dessus et je voulais savoir si les paroles correspondent à ce qui se passe dans le film ou non.
Il y a d'abord une chanson interprétée par un gars. En gros tout va mal pour lui: le boulot le hante, les filles le jettent, etc. Bref, il fait toute une liste comme ça et dit dans à la fin du refrain "j'emprunte un chemin que je connais, qui ne me mènera ni à l'enfer, ni au paradis".
Il y a ensuite une chanson interprétée par une fille. Elle raconte qu'elle est folle amoureuse d'un gars qui ne l'aime pas. C'est quelqu'un de connu car elle dit qu'elle est collée à l'écran quand il passe à la télé, elle embrasse sa photo dans le journal, etc. Sa mère et son père lui disent qu'elle vit dans ses rêves, que le gars est superstar, qu'elle ne devrait pas l'aimer car il ne l'aimera de toute façon pas.
Il y a d'abord une chanson interprétée par un gars. En gros tout va mal pour lui: le boulot le hante, les filles le jettent, etc. Bref, il fait toute une liste comme ça et dit dans à la fin du refrain "j'emprunte un chemin que je connais, qui ne me mènera ni à l'enfer, ni au paradis".
Il y a ensuite une chanson interprétée par une fille. Elle raconte qu'elle est folle amoureuse d'un gars qui ne l'aime pas. C'est quelqu'un de connu car elle dit qu'elle est collée à l'écran quand il passe à la télé, elle embrasse sa photo dans le journal, etc. Sa mère et son père lui disent qu'elle vit dans ses rêves, que le gars est superstar, qu'elle ne devrait pas l'aimer car il ne l'aimera de toute façon pas.
- Maïwenn
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Ca pourrait être le héros, Xavier. Il veut être écrivain, mais doit se contenter de scénarios de séries nulles, et de faire le nègre pour des personnalités. Par contre c'est plutôt lui qui jette les filles ! Vu son attitude, c'est pas étonnant qu'elles partent !Il y a d'abord une chanson interprétée par un gars. En gros tout va mal pour lui: le boulot le hante, les filles le jettent, etc. Bref, il fait toute une liste comme ça et dit dans à la fin du refrain "j'emprunte un chemin que je connais, qui ne me mènera ni à l'enfer, ni au paradis".
Ca, ca doit être Wendy. Elle est amoureuse de Xavier, mais il ne s'en rend pas compte. Par contre Xavier n'est pas une superstar, et Wendy n'en parle pas à ses parents. Je n'en dis pas plus, je ne veux pas gâcher l'histoire !Il y a ensuite une chanson interprétée par une fille. Elle raconte qu'elle est folle amoureuse d'un gars qui ne l'aime pas. C'est quelqu'un de connu car elle dit qu'elle est collée à l'écran quand il passe à la télé, elle embrasse sa photo dans le journal, etc. Sa mère et son père lui disent qu'elle vit dans ses rêves, que le gars est superstar, qu'elle ne devrait pas l'aimer car il ne l'aimera de toute façon pas.
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Evidemment dans "l'Auberge Espagnole" ( pour situer c'est le 1 ) les personnages evoluaient comme si c'etait filmé en direct, les repliques, situations etc n'en etaient que plus appreciables. Apres c'est tres dur de faire une suite reussie ( je ne comprends d'ailleurs pas l'interet de faire une suite a certains films, mais c'est un avis perso ) et le realisateur/trice comme tu dis a force de vouloir faire plaisir aux spectateurs, finit parfois dans des clichés affreux et phrases toutes faites.Miguel wrote:J'y mettrai 3 bémols tout de même :
- le personnage de Xavier (Romain Duris) a perdu ma sympathie
- qq réflexions un peu poussives sur l'amour, des phrases qui se voudraient p-e superbes et qui finalement sont assez plates
Ces 3 bémols ne suffisent pas à détruire mon enthousiasme. C'est un grand moment, quoi qu'il en soit.
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