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Le bullshit n'est pas le propre du monde de l'entreprise, je viens de découvrir que l'article "docimologie" (ndt : l'art et la manière de mettre des notes, de faire des barèmes, etc. Ou son application en mathématique) de wiki a dû être rédigé par un IUFMard bien en verve :
Donc, en gros un élève qui pompe sans se faire piquer est un bon élève...L'évaluation est d'abord un moyen de suivre les progrès : une formation a des objectifs à atteindre, en terme de transmission de savoirs (connaissances), savoir-faire (pratiques), savoir-être (attitudes), l'évaluation permet donc de situer les apprenants vis-à-vis de ces objectifs. Cela permet de motiver les apprenants, de leur faire prendre conscience qu'ils ont besoin de fournir un effort, de leur montrer qu'ils se sont améliorés, mais cela permet aussi au formateur de se remettre en question, d'adapter la formation (forme et contenu).
L'évaluation est ensuite un moyen de certifier que les objectifs ont bien été atteints. Cela prend en général la forme d'un diplôme, qui peut être reconnu par d'autres organismes et donc donner l'accès à un emploi, une fonction, à un niveau de formation plus élevé.
L'évaluation est donc un outil pédagogique (évaluation formative), qui contribue aux progrès de l'apprenant, et un outil de sélection (évaluation certificative).
et plus loin
La complexité de l'évaluation est de savoir ce que l'on évalue exactement. Ainsi, dans un examen, on n'évalue pas seulement les connaissances, mais aussi la gestion de la tension nerveuse (stress), la stratégie (impasses, course aux points), l'ingéniosité (tricher sans se faire prendre) [sic !], la chance...
Bon à part ça on ne saura pas la différence entre un barème positif et un barème négatif, mais c'est pas grave.
Il y a des restructurations manuelles des savoir-être de l'apprenant co-associées à des remotivations contactives* qui se perdent...
= "baffes" .
Heureusement que je viens d'apprendre que j'ai droit à encore un an avant de devoir m'imposer l'IUFM