Sisyphe wrote: Je me souviens de La règle du jeu : nous avons été la première génération à avoir un film au programme. Autant dire que nous avons essuyé les plâtres ! Dans mon cas, c'est simple : on ne l'a pas fait du tout !
Pareil !
En fait, je crois bien que, pour nous aussi, le film a été vite vu , parce que, plus j'y pense, et moins je me rappelle quoi que ce soit !!!
Je crois qu'on l'a visonné en cours une fois et que la prof nous a fait un topo vite bouclé...
En tout cas, ça m'a pas vraiment marqué !
Maman disait toujours : La vie, c'est comme une boîte de chocolats ; on sait jamais sur quoi on va tomber...
J'etais en S et je me souviens d'un seul: Le Pere Goriot. Mais ma memoire sur les annees lycees commence a flancher, surtout le programme de francais... je me souviens qu'on avait fait des Fables aussi, et des poemes...
«C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l'écoute pas.» Victor Hugo
J'ai passe un bac S en 98-99, ca commence a en faire un sacre nombre, et je me souviens qu'on avait deux oeuvres completes, les Confessions (mauvais souvenir ) et Electre, plus des textes en vrac avec un prof qui trouvait dans chaque texte moultes connotations sexuelles
Pas de cinema par contre, dommage c'aurait pu etre interessant
"Smoking kills. If you're killed, you've lost a very important part of your life." Brooke Shields
nyarzduk wrote:un prof qui trouvait dans chaque texte moultes connotations sexuelles
Tiens, le mien aussi ! On avait été choqués par sa vision du Petit Chaperon Rouge. Vous me direz, cette théorie est partagé par beaucoup de monde (le loup représentant les dangers des hommes et du sexe en général), mais on s'y attendait vraiment pas !
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
J'ai passe un bac S en 98-99, ca commence a en faire un sacre nombre, et je me souviens qu'on avait deux oeuvres completes, les Confessions (mauvais souvenir ) et Electre, plus des textes en vrac avec un prof qui trouvait dans chaque texte moultes connotations sexuelles
Pas de cinema par contre, dommage c'aurait pu etre interessant
Le cinéma c'est uniquement en lettres de terminales, pour les L. Jamais avant.
Maïwenn wrote:
nyarzduk wrote:un prof qui trouvait dans chaque texte moultes connotations sexuelles
Tiens, le mien aussi ! On avait été choqués par sa vision du Petit Chaperon Rouge. Vous me direz, cette théorie est partagé par beaucoup de monde (le loup représentant les dangers des hommes et du sexe en général), mais on s'y attendait vraiment pas !
Oh ça c'est banal. C'est tout le blabla de Bettelheim. C'est même un peu trop bateau à mon avis.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
nyarzduk wrote:un prof qui trouvait dans chaque texte moultes connotations sexuelles
Tiens, le mien aussi ! On avait été choqués par sa vision du Petit Chaperon Rouge. Vous me direz, cette théorie est partagé par beaucoup de monde (le loup représentant les dangers des hommes et du sexe en général), mais on s'y attendait vraiment pas !
Tiens, nous aussi on avait des trucs sexuels, mais dans les "Fleurs du Mal".
nyarzduk wrote:un prof qui trouvait dans chaque texte moultes connotations sexuelles
Tiens, le mien aussi ! On avait été choqués par sa vision du Petit Chaperon Rouge. Vous me direz, cette théorie est partagé par beaucoup de monde (le loup représentant les dangers des hommes et du sexe en général), mais on s'y attendait vraiment pas !
Tiens, nous aussi on avait des trucs sexuels, mais dans les "Fleurs du Mal".
Même réponse que pour les contes : c'est difficile de ne pas voir d'aspect sexuel dans les Fleurs du mal ! C'est un même un des fondements de l'oeuvres.
... Un de mes très rares bons souvenirs de lycée, c'était d'avoir dégotté je ne sais où (pas moi, un copain) une édition à part des pièces interdites des Fleurs et de les avoir déclamées en permanence.
Pour n'en citer qu'un seul (partiellement)
La très chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores.
Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j'aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.
Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d'aise
A mon arnour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.
Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D'un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ;
Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l'huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,
(...)
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Je vais peut-être jouer les vieux chnocs, mais en 90, année de mon bac de français ancien système, on avait cinq livres au programme:
- L'éducation sentimentale (Ducon)
- Moderato cantabile (Duras)
- Phèdre (Racine)
- Zadig (Voltaire)
- Alcool (Apollinaire)
Filière L, j'en viens ! (j'ai passé le bac cette année)
Résumé :
Au menu Premiere L 2005-2006 :
-C. Baudelaire, Les Fleurs du Mal
-D. Diderot, Contes
-Montesquieu, Lettres Persanes
-Madame de Sévigné, Lettres
-Molière, Don Juan
-E. Carrère, L'Adversaire
-G. Perec, W ou le souvenir d'enfanceOU J-P. Sartre, Les MotsOU N. Sarraute, Enfance, OU J-J. Rousseau, Confessions.
Au menu Terminale L 2006-2007 :
- Ovide, Les Métamorphoses (Livres IX, X et XI)
- C. Perrault, Contes (de ma mère l'Oye)
- Y. Bonnefoy, Les planches courbes
- D. Diderot, Jacques le Fataliste et son maître
L'épreuve anticipée de français en 2005-2006 avait pour objet d'étude la Poésie,
l'épreuve de littérature 2006-2007 avait pour sujets (au choix) Jacques le Fataliste de Diderot/Les Planches Courbes de Bonnefoy.