à la recherche de la Dampfnüdle perdue...
Moderator: Maïwenn
- leo
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et il avait trop faim, le pauvre, comment faire, il est trop tard maintenant, le supermarket a fermé... peut être un "chinois" pense t'il, ils ouvrent tard la nuit, mais ont ils cette satanée levure ? doivent pas connaitre ça là bas.
désespéré, il se relève avec un gros soupir... non, c'est son ventre qui grogne... il me la faut, il me la faut, pense t'il.
il y a du hold-up dans l'air...
désespéré, il se relève avec un gros soupir... non, c'est son ventre qui grogne... il me la faut, il me la faut, pense t'il.
il y a du hold-up dans l'air...
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
- leo
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si si, je vous l'assure, je l'ai vu tôt ce matin, dissimulé sous une cape sombre, en train d'essayer de trouver un billet pour l'Albanie, au noir bien entendu !
il faut que nous fassions preuve d'entraide pour cet homme...
il faut que nous fassions preuve d'entraide pour cet homme...
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
"LSF erre sur le port de Hambourg, aux abois. Comment il en est arrivé là, il ne se souvient guère. Ou alors très vaguement. Un besoin soudain et impérieux de levure. N'importe où. A n'importe quel prix. Il la lui faut. L'ivrogne qui cuve sa tisane devant "L'Iguana" lui a obtenu une place dans le cargo en route pour l'Albanie...
En Albanie, là où elle pousse..."
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"Al principio era el Verbo..."
- leo
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le trajet sera long, trop long... dur vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point, dans une brume froide, une mer glacée, déchainée, un parcours trop dangeureux voire périlleux... mais je le vois bien dans ses yeux, rien ne l'arrêtera !
nous t'aiderons, mon frère...
nous t'aiderons, mon frère...
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
" 'Nous t'aiderons, mon frère!' Cette phrase résonne dans l'esprit engourdi de notre voyageur culinaire qui ne sait plus trop où il l'a entendue. Après le tourbillon des dernières heures...Dans ses yeux fatigués mais déterminés se reflète la mer grise et froide. L'un des marins s'approche de lui et lui tend un Dampfnüdle. "Mangia, poverino!" lui dit-il."
"Al principio era el Verbo..."
Petit interlude :
Continuez, continuez, je m'amuse comme un petit fou : je ne savais pas que ma vie était un roman ! Je vous laisse travailler à ma biographie (je me contenterai de prendre 10% des droits d'auteur, et la moitié du Goncourt).
Pour contribuer à l'oeuvre littéraire du XXIème siècle, quelques indications biographiques. En réalité le supermarché n'est qu'à 250 mètres de chez moi : il y en a un autre à la même distance mais dans une autre direction. Dans les deux cas, je peux y aller à pied sans risquer de m'aventurer dans une improblable banlieue...
Je ne sais pas comment vous avez fait pour deviner : j'ai possédé autrefois une Simca : c'était ma première voiture, une Simca 1100 ! La fiction, parfois, rattrape la réalité...
Je suis très curieux de connaître la suite de mes aventures : la suite ! La suite ! La suite !
Continuez, continuez, je m'amuse comme un petit fou : je ne savais pas que ma vie était un roman ! Je vous laisse travailler à ma biographie (je me contenterai de prendre 10% des droits d'auteur, et la moitié du Goncourt).
Pour contribuer à l'oeuvre littéraire du XXIème siècle, quelques indications biographiques. En réalité le supermarché n'est qu'à 250 mètres de chez moi : il y en a un autre à la même distance mais dans une autre direction. Dans les deux cas, je peux y aller à pied sans risquer de m'aventurer dans une improblable banlieue...
Je ne sais pas comment vous avez fait pour deviner : j'ai possédé autrefois une Simca : c'était ma première voiture, une Simca 1100 ! La fiction, parfois, rattrape la réalité...
Je suis très curieux de connaître la suite de mes aventures : la suite ! La suite ! La suite !
"Tenant son petit Dampfnüdle dans le creux de sa main, LSF se laisse aller à la nostalgie...Il se remémore les jours de sa jeunesse dans la campagne berrichonne, les virées entre potes à bord de la Simca 1100 - petit bijou automobile racé et jamais égalé au niveau technique- les raclettes chez Mimile et le vin chaud au coin du feu avec Marianne...Marianne!!! Le coeur de LSF se serre à l'évocation de sa chère et tendre. Et dire qu'il s'est perdu sur le chemin du supermarché; c'est trop bête. Oui, mais la levure? Il fallait bien aller la chercher, la levure!"
"Al principio era el Verbo..."
- leo
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Oui, c'est vrai, il y avait une seule Marianne, mais deux supermarchés... dans quelle direction aller ? quel dilemme... à gauche ? à droite ? il a pris la mauvaise décision, adieu Marianne, pourtant tu me plaisais bien tu sais et en plus Supermarket fermé... je suis maudit, je suis maudit a t'il pensé alors...
nostalgique, il repense à tout celà sur le pont de ce bateau, sa Dampfnüdle a refroidi, que faire ?
va, va aux cuisines mon ami, ils vont te la réchauffer à coeur, ne craint rien, une Marianne ne remplacera jamais cette petite gourmandise, chaude ou froide elle te laissera toujours un souvenir impérissable... l'autre, ben elle était bien trop froide tu vois...
mais n'oublie pas non plus la levure... LA levure
nostalgique, il repense à tout celà sur le pont de ce bateau, sa Dampfnüdle a refroidi, que faire ?
va, va aux cuisines mon ami, ils vont te la réchauffer à coeur, ne craint rien, une Marianne ne remplacera jamais cette petite gourmandise, chaude ou froide elle te laissera toujours un souvenir impérissable... l'autre, ben elle était bien trop froide tu vois...
mais n'oublie pas non plus la levure... LA levure
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"Pas de levure dans les cuisines du cargo. Il fallait s'y attendre. (Tiens, comment avaient-ils donc fait les Dampfnüdles?) Pas de levure, mais des hordes de cuistots asiatiques qui s'affairaient autour de marmites fumantes; la salle était saturée de vapeur (bon pour la peau, pensa LSF, il faudra que je me fasse un gommage en sortant de là...) L'un d'eux lui crie quelque chose dans sa langue, l'air menaçant. "Non comprendo" répond LSF, piteusement. Le marin qui lui avait donné à manger était là, il rit en l'entendant s'exprimer: "parli l'italiano?" lui demande-t-il, "non ti sarà di alcuna utilità dove andiamo..." LSF comprenait l'italien et cette dernière remarque le plongea dans la stupeur: il croyait qu'en Albanie on pouvait se débrouiller avec cette langue...Allaient-ils vraiment dans ce pays? "
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- leo
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et c'est à ce moment là qu'il s'est dit... I'm a poor lonesome looser...
mais non LSF, courage, ta quette ne fait que commencer... nous sommes là pour te soutenir, mais ne nous fait pas défaut, on ne te le pardonnerai pas, tous nos espoirs sont mis en toi...
allez, demain ce beau navire accostera, tu devras louer des chiens, un traineau, couvre toi bien mais, surtout, pense à la Levure, La Levure...
édit: Chrysopale, tu ne serais pas de trop
mais non LSF, courage, ta quette ne fait que commencer... nous sommes là pour te soutenir, mais ne nous fait pas défaut, on ne te le pardonnerai pas, tous nos espoirs sont mis en toi...
allez, demain ce beau navire accostera, tu devras louer des chiens, un traineau, couvre toi bien mais, surtout, pense à la Levure, La Levure...
édit: Chrysopale, tu ne serais pas de trop
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Ben oui, Chryso, on t'attend quoi...
"Le visage couvert de goutelettes de vapeur, LSF rassemble son courage et demande 'Ma...dove andiamo? In Albania, si?' Un des cuistots, passant près de lui, lui colle une tape sur le front, 'Ma ché, Albania!' et ajoute un mot que notre héros abasourdi ne comprend pas: 'cock? cock?...cockorico?' Le marin éclate de rire et déclare: 'Andiamo a Bangkok'
LSF tombe dans les vapes."
"Le visage couvert de goutelettes de vapeur, LSF rassemble son courage et demande 'Ma...dove andiamo? In Albania, si?' Un des cuistots, passant près de lui, lui colle une tape sur le front, 'Ma ché, Albania!' et ajoute un mot que notre héros abasourdi ne comprend pas: 'cock? cock?...cockorico?' Le marin éclate de rire et déclare: 'Andiamo a Bangkok'
LSF tombe dans les vapes."
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ben, oui, y a de quoi, il n'a pas le dictionnaire... ça va être trop dur...
mais non, avez vous vu son visage déterminé, ces rides sur son front... ahhh voilà un baroudeur... il gagnera... enfin, mine de rien, il a intèrêt... SINON, POURQUOI ON SE DECARCASSE HEIN SEREN'
mais non, avez vous vu son visage déterminé, ces rides sur son front... ahhh voilà un baroudeur... il gagnera... enfin, mine de rien, il a intèrêt... SINON, POURQUOI ON SE DECARCASSE HEIN SEREN'
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