Ces choses qui nous énervent
- Andergassen
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Re: Ces choses qui nous énervent
C'est important, les racines... Faut bien se raccrocher à quelque chose, quand tout va à vau-l'eau...
Par de bons mots foudroyons la sottise, craignons le sang ; ne versons que le vin.
- Sisyphe
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Re: Ces choses qui nous énervent
Et puis les racines, c'est important pour monsieur Wauquiez... Tous ceux qui se font teindre les cheveux le savent : les racines, c'est ce qui vous trahit.Andergassen wrote: ↑11 Jan 2018 00:34 C'est important, les racines... Faut bien se raccrocher à quelque chose, quand tout va à vau-l'eau...
J'l'ai pas reçu, moi...
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Re: Ces choses qui nous énervent
Et t'avais eu le numéro 1 ? C'est peut-être un sur deux, ou alors on est tiré au sort ?
Sonka - Сонька
I'm a father and I am a son but I don't know how to tell them that I have come undone
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- Maïwenn
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Re: Ces choses qui nous énervent
Devoir écrire à la poste pour leur demander d'arrêter de nous donner du courrier destiné aux Chinois du dessus, ou de mettre les magazines de Judikael dans la boîte de la voisine d'origine vietnamienne... Ils ne sont pas Freelang à la poste ! Certes le nom de John et Judi commence par les deux mêmes lettres que le nom vietnamien. Mais elle n'a que 4 lettres et eux 10, ça fait quand même une différence notable !
Penn ar Bed
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Re: Ces choses qui nous énervent
Ce serait pas plus rapide d'en parler directement au facteur ? Ou sans effet ?
A propos de la poste, j'en ai aussi une bonne, je l'ai même prise en photo spécialement pour vous.
Pour la première fois, j'ai acheté des timbres en ligne. Pas à imprimer, mais à recevoir par courrier.
Surprise de recevoir une grande enveloppe A4 cartonnée. Quand je l'ouvre, je trouve une grande pochette en papier. Contenant 4 pochettes en papier. Contenant chacune un carnet de timbres, voire un timbre tout seul.
La réduction des déchets, c'est pas encore ça à la Poste !
Alors j'ai bien compris : il y a sans doute beaucoup de collectionneurs qui commandent des timbres ainsi et y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux. C'est louable de vouloir les chouchouter, mais enfin : ils ne sont pas les seuls (pourquoi pas demander au client lors de la commande s'il souhaite une option emballage spécial ?), et surtout, que peut-il bien arriver à un carnet de timbres autocollants s'il n'est pas dans une pochette individuelle ? Un timbre classique, je veux bien à la limite, mais autocollant... Et enfin, tous ces contenants pourraient dans tous les cas être mieux dimensionnés !
A propos de la poste, j'en ai aussi une bonne, je l'ai même prise en photo spécialement pour vous.
Pour la première fois, j'ai acheté des timbres en ligne. Pas à imprimer, mais à recevoir par courrier.
Surprise de recevoir une grande enveloppe A4 cartonnée. Quand je l'ouvre, je trouve une grande pochette en papier. Contenant 4 pochettes en papier. Contenant chacune un carnet de timbres, voire un timbre tout seul.
La réduction des déchets, c'est pas encore ça à la Poste !
Alors j'ai bien compris : il y a sans doute beaucoup de collectionneurs qui commandent des timbres ainsi et y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux. C'est louable de vouloir les chouchouter, mais enfin : ils ne sont pas les seuls (pourquoi pas demander au client lors de la commande s'il souhaite une option emballage spécial ?), et surtout, que peut-il bien arriver à un carnet de timbres autocollants s'il n'est pas dans une pochette individuelle ? Un timbre classique, je veux bien à la limite, mais autocollant... Et enfin, tous ces contenants pourraient dans tous les cas être mieux dimensionnés !
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Re: Ces choses qui nous énervent
A vrai dire, je n'y ai même pas pensé ! Depuis 2 ans qu'on est là, je crois que je l'ai vu seulement 2 ou 3 fois (ou "les", puisque ce n'était pas la même personne), on n'a pas du tout les mêmes horaires de passage dans l'entrée apparemment !
Impressionnant le sur-emballage en effet !
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- Sisyphe
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Re: Ces choses qui nous énervent
Vous vous souvenez :
Et bien même mon syndicat s'y met (lisez bien !) :Sisyphe wrote: ↑08 Jul 2017 23:53C'est en train de se répandre comme une traînée de poudre, notamment là où le politiquement correct est de mise ; c'est le cas sur le site du conseil régional mentionné, et je le vois de façon systématique dans les documents de l'université. (...)svernoux wrote:Des tirets ? Sauf si j'ai la mémoire qui flanche, il me semble n'avoir jamais vu ça écrit avec des tirets. À ma connaissance, on écrit le féminin entre parenthèses : inscrit(e)s
Mais c'est franchement lourdingue (en général, je renonce au féminin partout où c'est possible). Alors à la limite, je trouve les points plus élégants, même si je n'utilise pas encore. Une sorte de néologisme typographique qui attend son heure de gloire.
Je suis pour la féminisation des noms de fonction, mais cette écriture-là m'agace profondément. Je trouve surtout cela hypocrite : jouer les féministe dans la typographie tout en imposant des rythmes de travail et de carrière qui supposent ipso facto d'avoir une conjointe qui s'occupe de "tout le reste" (...)
ou bien ?tout agent-e peut faire grève, même s’il/elle est convoqué-e pour une surveillance ou une formation ce jour-là. Il/elle n’est pas obligatoire de prévenir qui que ce soit
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Re: Ces choses qui nous énervent
Ça, c'est collector !
Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.
- Andergassen
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Re: Ces choses qui nous énervent
Non, collector-trice. Soyons correct-e-s !
Et puis, "QUI que ce soit" : il y a une forme masculine du pronom relatif (qui), une forme neutre/masculine cas régime (que). Et le féminin ?
C'est comme en allemand : il y a bien des pronoms relatifs des trois genres (der, die, das), mais qu'en est-il de la forme interrogative "qui ?"/ "quoi ?"
On a seulement une forme masculine "Wer?" ou neutre "Was?". La logique voudrait un "Wie?", mais c'est déjà pris pour "Comment ?".
Une fois qu'on a mis le pied dans un marécage, c'est très difficile de s'en dépêtrer, en s'enfonçant de plus en plus...
Et puis, "QUI que ce soit" : il y a une forme masculine du pronom relatif (qui), une forme neutre/masculine cas régime (que). Et le féminin ?
C'est comme en allemand : il y a bien des pronoms relatifs des trois genres (der, die, das), mais qu'en est-il de la forme interrogative "qui ?"/ "quoi ?"
On a seulement une forme masculine "Wer?" ou neutre "Was?". La logique voudrait un "Wie?", mais c'est déjà pris pour "Comment ?".
Une fois qu'on a mis le pied dans un marécage, c'est très difficile de s'en dépêtrer, en s'enfonçant de plus en plus...
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Re: Ces choses qui nous énervent
Si l'analogie du marécage s'applique finalement à la question, nul doute que nous allons arriver à une situation d'immobilité parfaite afin d'éviter de s'enfoncer davantage.
Nous obtiendrons donc un usage partiellement modifié auquel plus personne n'osera toucher dans les trois prochaines décennies.
Miam miam, ce sera un régal...
Nous obtiendrons donc un usage partiellement modifié auquel plus personne n'osera toucher dans les trois prochaines décennies.
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- Andergassen
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Re: Ces choses qui nous énervent
Bref, c'était mieux avant...
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Re: Ces choses qui nous énervent
Ou alors ça deviendra peut-être pas mal plus tard
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Re: Ces choses qui nous énervent
Oui c'est vrai, ça. Vivement plus tard, comme ça ce sera devenu d'avant et on trouvera ça mieux.
Sonka - Сонька
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Re: Ces choses qui nous énervent
Je crois que nous avons oublié le facteur fatigue/lassitude dans l'histoire.
J'ai reçu un mail, aujourd'hui, d'invitation à une AG. Si les premières lignes sont scrupuleusement écrites avec la version.féminine.en.complément, l'exercice est tout simplement abandonné pour les 3/4 restants du message.
Connaissant l'émettrice... Je parie plus sur un "Ho, et merde à la fin !" plutôt que sur un instant de distraction
Sinon, je rejoins Sis' quant à la trainée de poudre : ça se lit de plus en plus.
Personnellement, je trouve que ça devient illisible par le bruit que ça ajoute. Et quand certains mots sont oubliés (ou optionnellement féminisés à tort) c'est encore pire.
J'ai reçu un mail, aujourd'hui, d'invitation à une AG. Si les premières lignes sont scrupuleusement écrites avec la version.féminine.en.complément, l'exercice est tout simplement abandonné pour les 3/4 restants du message.
Connaissant l'émettrice... Je parie plus sur un "Ho, et merde à la fin !" plutôt que sur un instant de distraction
Sinon, je rejoins Sis' quant à la trainée de poudre : ça se lit de plus en plus.
Personnellement, je trouve que ça devient illisible par le bruit que ça ajoute. Et quand certains mots sont oubliés (ou optionnellement féminisés à tort) c'est encore pire.
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Re: Ces choses qui nous énervent
Débat interminable sur la féminisation dans la langue. La langue peut, mais elle ne peut pas tout. Il y a un moment où ça devient du viol linguistique. On peut féminiser AVEC la langue, pas CONTRE la langue.
Pour l'allemand, comme disait Sisyphe, c'est en théorie très ouvert à la féminisation mais un linguiste voit tout de suite le marécage que les excités médiatiques ignorent. Bref, tout ça reste très superficiel, et c'est un féminisme tout aussi superficiel linguistiquement que dans les faits sociologiques. L'égalité des sexes fait parler d'elle quand elle n'est que cosmétique alors que l'égalité réelle est tout simplement totalement oubliée, y compris par les féministes d'ailleurs. A noter qu'historiquement, le mot Frau est très mélioratif, c'était la dame noble, pas simplement un être féminin. Le mot féminin pour femme est donc nettement plus prestigieux que le mot masculin pour homme. Bizarrement, cette inégalité de dérange par les féministes.
Personnellement, j'aime éperdument une langue qui arrive à avoir un mot masculin pour les jeunes femmes (der Backfisch). Je l'utilise ostensiblement dès qu'une féministe bornée me cherche un peu trop en Allemagne... pour le plaisir.
Pour l'allemand, comme disait Sisyphe, c'est en théorie très ouvert à la féminisation mais un linguiste voit tout de suite le marécage que les excités médiatiques ignorent. Bref, tout ça reste très superficiel, et c'est un féminisme tout aussi superficiel linguistiquement que dans les faits sociologiques. L'égalité des sexes fait parler d'elle quand elle n'est que cosmétique alors que l'égalité réelle est tout simplement totalement oubliée, y compris par les féministes d'ailleurs. A noter qu'historiquement, le mot Frau est très mélioratif, c'était la dame noble, pas simplement un être féminin. Le mot féminin pour femme est donc nettement plus prestigieux que le mot masculin pour homme. Bizarrement, cette inégalité de dérange par les féministes.
Personnellement, j'aime éperdument une langue qui arrive à avoir un mot masculin pour les jeunes femmes (der Backfisch). Je l'utilise ostensiblement dès qu'une féministe bornée me cherche un peu trop en Allemagne... pour le plaisir.