Le pain
- Maïwenn
- Modératrice Arts & Litté.
- Posts: 17493
- Joined: 14 Nov 2003 17:36
- Location: O Breiz ma bro
- Contact:
Le pain
Je m'interrogeais juste sur vos habitudes alimentaires en ce qui concerne le pain.
Si vous avez des anecdotes, des légendes, des coutumes s'y rapportant je serais intéressée de les lire
Si vous avez des anecdotes, des légendes, des coutumes s'y rapportant je serais intéressée de les lire
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
The end of the land
Le commencement d'un monde
- Maïwenn
- Modératrice Arts & Litté.
- Posts: 17493
- Joined: 14 Nov 2003 17:36
- Location: O Breiz ma bro
- Contact:
On entend ça partout non ? Du moins on le dis chez moi aussikokoyaya wrote:En Charente-maritime (je ne sais pas si c'est plus répandu), on a une expression qui dit "long comme un jour sans pain". Je crois que ça en dit long sur la chose : le pain, ça se mange avec tout et on ne peut pas s'en passer
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
The end of the land
Le commencement d'un monde
j'adore le pain beurré! la bonne baguette Ca me rappelle le débat sur les nationalités. Moi, le pain c'est le matin. J'aime bien manger un peu de pain pendant les repas mais c'est surtout quand on fait "un repas" avec amis et famille et tout et tout sinon j'en fais pas une maladie, loin de là!
Flam'
Flam'
-
- Membre / Member
- Posts: 3222
- Joined: 30 May 2004 22:54
je confirme que l'expression "long comme un jour sans pain" s'utilise partout, tout du moins ici.
mon pain préféré s'appelle la "broa", c'est un pain tout rond, sombre, fait avec de la farine de maïs et avec une croûte très dure. les portugais ont l'habitude de faire griller des sardines, de les mettre sur des tranches de broa, et de manger comme ça. c'est d'ailleurs le repas traditionnel, chez nous (la famille, j'entends), quand on arrive au Portugal.
mon pain préféré s'appelle la "broa", c'est un pain tout rond, sombre, fait avec de la farine de maïs et avec une croûte très dure. les portugais ont l'habitude de faire griller des sardines, de les mettre sur des tranches de broa, et de manger comme ça. c'est d'ailleurs le repas traditionnel, chez nous (la famille, j'entends), quand on arrive au Portugal.
Il me semble plutôt, comme Maïwenn, que c'est une expression courante. Je l'ai toujours entendu partout où j'allais ou dans mes lectures.kokoyaya wrote:Possible. Je crois que c'est surtout une expression paysanne (ou du moins rurale).
Quelques petites annectodes pour faire plaisir à Maï, justement.
Vous savez que mettre le pain à l'envers sur la table porte malheur ? Mais d'où vient cette superstition ?
Du moyen-âge où les pains étaient tous cuits dans le même four une ou deux fois par an. Chacun apportait sa pâte, puis repartait avec ses pains cuits. Si un pain était échangé contre celui du voisin, cela n'avait pas d'importance, un pain est un pain.
Mais il en est un que personne n'aurait mangé. Celui du bourreau. Alors chacun dessinait sur son pain des marques pour reconnaître le sien (ou juste le bourreau ? Je n'ai jamais trop su).
Un pain, à l'envers, dissumulerait sa marque et aurait pu être celui du bourreau. Personne n'aurait voulu apporter le malheur chez lui.
D’autres diront que si une femme pose le pain à l’envers c’est signe d’une moralité plus que douteuse !
Pourquoi tracer une croix sur le pain avant de le couper ? Tout simplement pour faire fuir le diable !
Last edited by arkayn on 13 Oct 2004 20:25, edited 1 time in total.
La folie des uns est la sagesse des autres
IL NE FAUT PAS JETER LE PAIN
Maxime Piolot
(dédicace à Maïwenn!)
Refrain :
Il ne faut pas jeter le pain
Il vient du blé, il vient de loin
Pour qu'il t'arrive dans la main
Il a fallu de grands labours
Jour après jour beaucoup d'amour
Il ne faut pas jeter le pain
Ils étaient forts et bien portants
Les écoliers de l'ancien temps
Qui dévoraient à belles dents
Le seigle noir et le pain blanc
Meunier prépare ton moulin
Le moissonneur est en chemin
Refrain
La terre veille autant qu'elle peut
Au bon plaisir des gens heureux
Au quotidien des miséreux
Ceux-là qui vivent de si peu
Qu'ils se demandent avec chagrin
Comment peut-on jeter le pain
Refrain
Maxime Piolot
(dédicace à Maïwenn!)
Refrain :
Il ne faut pas jeter le pain
Il vient du blé, il vient de loin
Pour qu'il t'arrive dans la main
Il a fallu de grands labours
Jour après jour beaucoup d'amour
Il ne faut pas jeter le pain
Ils étaient forts et bien portants
Les écoliers de l'ancien temps
Qui dévoraient à belles dents
Le seigle noir et le pain blanc
Meunier prépare ton moulin
Le moissonneur est en chemin
Refrain
La terre veille autant qu'elle peut
Au bon plaisir des gens heureux
Au quotidien des miséreux
Ceux-là qui vivent de si peu
Qu'ils se demandent avec chagrin
Comment peut-on jeter le pain
Refrain
"Qui trop sauce ses plats jamais ventre plat n'aura"
Quelques autres anecdotes ou superstitions :
Le pain a toujours été considéré comme une nourriture essentielle à la vie. Le gâcher ou le jeter porte malheur. Vous aurez faim un jour ou l'autre, dit la superstition.
Quiconque pique (lorsque l'on cuit son pain soit-même) une miche de pain avec une fourchette ou un couteau ne sera jamais « une jeune fille ou une jeune femme heureuse ».
Piquer le pain pour s'assurer de sa cuisson doit être fait en utilisant une broche.
Ces croyances sont, en fait, des commentaires moralisateurs ; elles signifient qu'une femme qui ne parvient pas à cuisiner correctement un aliment aussi vital que le pain ne possède pas l'expérience requise pour assumer les dures tâches du ménage.
Une miche qui se fend sur le dessus en cuisant annonce des funérailles.
La vieille expression « treize à la douzaine » pourrait avoir des origines superstitieuses, surtout si l'on songe au proverbe : « Douze pour le boulanger, une pour le diable. » Mais la vérité est bien plus terrestre. A l'origine, le pain était vendu à la livre et puisque les miches perdaient du poids après un moment, le boulanger ne voulant pas recevoir de plaintes à ce sujet, ajoutait une « pesée » à chaque livre pour respecter le poids du pain.
Les Indiens d'Amérique, eux, affirment qu'une miche de pain lestée de mercure et plongée dans un fleuve flottera et s'immobilisera au-dessus de l'endroit où le corps d'une personne décédée est étendu. Cette croyance est connue jusque dans les Îles Britanniques.
Au nord de l'Angleterre, déposer un pain à l'envers après en avoir coupé une tranche porte malheur et l'on dit que pour cet acte, le soutien de famille tombera malade.
Si un pain vous échappe des mains alors que vous le coupez, attendez-vous à des heurts et à des dissentiments dans la famille.
Un trou au milieu du pain représente un cercueil, dit-on, et annonce la mort imminente d'un des vôtres.
Une superstition européenne garantit que le pain pétri la veille de Noël ne moisira pas.
Jeter des miettes aux oiseaux est un acte bienveillant.
Laisser brûler un pain porte malheur.
Une tranche de pain qui tombe du côté non beurré annonce une visite.
La bonne fortune attend une jeune fille qui, à l'heure du thé, mange le dernier toast, puisque la croyance lui promet « un beau mari ou dix mille livres sterling de rente par an ».
Le pain a toujours été considéré comme une nourriture essentielle à la vie. Le gâcher ou le jeter porte malheur. Vous aurez faim un jour ou l'autre, dit la superstition.
Quiconque pique (lorsque l'on cuit son pain soit-même) une miche de pain avec une fourchette ou un couteau ne sera jamais « une jeune fille ou une jeune femme heureuse ».
Piquer le pain pour s'assurer de sa cuisson doit être fait en utilisant une broche.
Ces croyances sont, en fait, des commentaires moralisateurs ; elles signifient qu'une femme qui ne parvient pas à cuisiner correctement un aliment aussi vital que le pain ne possède pas l'expérience requise pour assumer les dures tâches du ménage.
Une miche qui se fend sur le dessus en cuisant annonce des funérailles.
La vieille expression « treize à la douzaine » pourrait avoir des origines superstitieuses, surtout si l'on songe au proverbe : « Douze pour le boulanger, une pour le diable. » Mais la vérité est bien plus terrestre. A l'origine, le pain était vendu à la livre et puisque les miches perdaient du poids après un moment, le boulanger ne voulant pas recevoir de plaintes à ce sujet, ajoutait une « pesée » à chaque livre pour respecter le poids du pain.
Les Indiens d'Amérique, eux, affirment qu'une miche de pain lestée de mercure et plongée dans un fleuve flottera et s'immobilisera au-dessus de l'endroit où le corps d'une personne décédée est étendu. Cette croyance est connue jusque dans les Îles Britanniques.
Au nord de l'Angleterre, déposer un pain à l'envers après en avoir coupé une tranche porte malheur et l'on dit que pour cet acte, le soutien de famille tombera malade.
Si un pain vous échappe des mains alors que vous le coupez, attendez-vous à des heurts et à des dissentiments dans la famille.
Un trou au milieu du pain représente un cercueil, dit-on, et annonce la mort imminente d'un des vôtres.
Une superstition européenne garantit que le pain pétri la veille de Noël ne moisira pas.
Jeter des miettes aux oiseaux est un acte bienveillant.
Laisser brûler un pain porte malheur.
Une tranche de pain qui tombe du côté non beurré annonce une visite.
La bonne fortune attend une jeune fille qui, à l'heure du thé, mange le dernier toast, puisque la croyance lui promet « un beau mari ou dix mille livres sterling de rente par an ».
La folie des uns est la sagesse des autres
On souhaite aussi la bienvenue de cette façon en Pologne... enfin, je ne sais pas si ça se fait encore beaucoup. En tout cas, quand la compagnie aérienne polonaise Lot a rejoint le groupe Star Alliance, la pub l'annonçant montrait une hôtesse de l'air présentant un plateau avec un pain et un petit récipient contenant du sel. Le genre de pub qui parle aux Polonais.kokoyaya wrote:Les deux fois que je suis allé en Ukraine, on a été accueilli avec du pain saupoudré de sel. Coutume polonaise qui a dévié ou le contraire, je ne sais pas.