Bon allé, je me lance, j'ose poster ici un truc que je viens d'écrire pour l'occasion de ce concours ... toutes les critiques sont les bienvenues, il doit surement y avoir un paquet de fautes car je n'ai pas corrigé.
Bonne lecture
Tu es là calme, impassible et je n'ose m'approcher. Tu reste là sans bouger, paisible, telle une statue. Je décide enfin de venir à toi, mon cœur bat les mille et un coups de chaque nuit où j'ai tant espéré de vivre ce moment. Je m'approche et sans un signe tu t'éloigne. J'essaie de te rattraper mais tu n'es déjà plus là. Je te cherche, je scrute le monde mais tu n'es plus là. Mon âme panique et entame sa descente dans l'effroi de ne plus te revoir. C'est à mon tour de ne plus bouger, de ne plus oser partir, dans l'espoir que peut-être tu reviendras. Mais les heures s'égrainaient et tu ne reviens pas. Je désespère de plus en plus et pourtant je ne bouge pas, je t'attends. Les gens passent autour de moi, chacun les uns après les autres ne me voit pas, je n'existe pas pour eux. Peut être est-ce ça le problème, je n'existe pas non plus pour toi. Comment puis-je faire pour naître dans ta vie ? Pour vivre et respirer dans tes songes ? Pour mourir dans tes conquêtes ? La nuit tombe et je n'ai pas bougé.
Je commence à rêver notre rencontre, nos petits rires pour des choses bêtes et sans importance. Les regards qui disent tout dans le silence. Le monde qui disparaît pour ne laisser plus que Nous. Plus de foule, plus de murmure autour, que nos tendres bavardages sur les futilités de l'écologie et de la paix dans le monde. Chaque rencontre de plus en plus intime nous mènerait à nous revoir encore et encore, pour ne plus se quitter. Nous aurions le sourire dans les yeux et le bonheur aux lèvres. La joie de ne plus être seuls mais à deux, à deux pour la vie, pour toujours, jusqu'à la mort, jusqu'à la fin de tout. Et plus que tout, avoir l'impertinence de faire des projets d'avenir, pour notre avenir.
Je songe et ça me réchauffe. Mon seul compagnon de voyage est ce banc où je suis depuis ton départ.
Une sensation étrange me saisit, j'ai l'impression de voler, de ne plus être attacher à cette terre. La sensation disparaît, je ne sais pourquoi. Tout est à nouveau calme et tranquille en moi. J'entends des voix lointaines, mais je n'arrive pas à comprendre ce qu'elles disent, j'ai l'impression qu'elles s'adressent à moi. Je n'ose pas répondre, je reste sans bouger, sans oser me manifester et demander si c'est bien à moi que l'on désire parler. Le calme revient et je repars dans notre vie à nous. Je pense à nos futurs enfants et querelles. A nos fous rires pour on ne s'est plus qu'elle raison. Les voix reviennent, on me touche et je veux répondre mais je n'y arrive pas. Je commence à paniquer, à vouloir bouger mon corps pour me relever, pour montrer que je vis et que j'existe, rien ne se passe. Je suis toujours là inerte. Un grand froid commence à m'envahir, je ne ressens plus rien, mon corps ne répond plus à mes appels alarmés. Le monde extérieur m'est interdit alors je retourne à notre vie.
Mais tout ça tu n'en sauras jamais rien, la mort est venue me chercher avant.
J'ai été témoin de son coup d'inspiration... Moon était sur le balcon et zouuuu direction clavier et taptaptaptap *ding* (ha non, ça c une machine à écrire) taptap taptaptaptaptaptpapattpatpaptpatpaptpatpap.............taptaptaptpatpaptapaptpapatap sans interruption.
Je suis impressionné!
Non seulement c'est très joli, mais en plus composé dans un élan soudain, comme ça....
Comment puis-je faire pour naître dans ta vie ? Pour vivre et respirer dans tes songes ? Pour mourir dans tes conquêtes ? La nuit tombe et je n'ai pas bougé.
J'aime beaucoup ce passage.
(je me permets de donner mon avis car je ne compte pas participer)
(je me permets de donner mon avis car je ne compte pas participer)
Pourquoi pas Llewullen ?
Je pense que c'est une question d'affinité... comme pour les personnes qui désirent ou ne désirent pas figurer dans le trombino.
J'ai toujours trouvé que l'écriture nous livre malgré nous...
Et une lettre d'amour, on a droit de l'ecrire moitie en prose, moitie en poeme? Parce que normalement, c'est comme ca que je'ecris une lettre d'amour. Je commences avec un paragraphe, puis la passion m'eprend, et je termines avec un beau poeme.
L'héroïsme au quotidien n'est pas dans une attitude défensive mais dans le positionnement tranquille.
- Jacques Salomé