http://www.ecrans.fr/Le-videophone-a-ra ... ,7884.html
Ca m'a rappelé qu'enfant (ça nous met dans les années 80 donc), visitant la cité des sciences à La Vilette, j'avais eu droit à la démonstration du Vidéophone qui était l'avenir-pour-bientôt. Et en effet, à part peut-être l'interphone-vidéophone dans nos immeubles, ça reste "un marché de niches" comme dit la dame.Le XIXe siècle rêvait de villes sous-marines. Personne, pas même Jules Verne, n'avait prévu l'ordinateur, alors que Babage construisait sa machine et que le bureau du recensement américain commençait d'utiliser les fiches perforées. Dans les films de science-fiction des années 50, les ordinateurs sont surpuissants et prennent le pouvoir, mais ils communiquent par impression sur du papier perforé (ou alors carrément avec une voix trop humaine, genre HAL pour les initiés
): personne n'avait prévu l'écran.Dans un autre genre, mi-ingénierie mi-marketing, il y a la litanie des formats ratés : les VX chéplukoi assassinés par la VHS nippone, les disquettes 2,88 Mo (j'en ai tenu une entre mes mains)...
Puisqu'il y a plusieurs générations sur ce forum, vous en connaissez d'autres ?
En parlant de mini-disc, je suis passé par trois FNAC différentes ce dernier mois, et dans chacune, soudain, il y a comme une grosse offensive en faveur du blue-ray : dix meubles de disques bleus là où il n'y en avait que deux, plusieurs télés démontrant très bruyamment la prétendue supériorité dudit format à tous les coins, et surtout : le blue-ray là où se trouvaient jusque-là les DVD, et ces derniers subtilement cachés au fond du magasin ("message subliminale, mon coco : le BR c'est le DVD de maintenant", très fin). Bref : ça pue le marketing à plein nez.
Ca m'agace un peu. Je ne connais personne autour de moi qui ait un lecteur blue-ray (c'est tout sauf un besoin, pas même un confort) ; les DVD n'ont pas dix ans d'âge, ils sont loin d'avoir remplacé totalement les magnétoscopes (en tout cas dans l'Education Nationale), ils sont d'une qualité largement suffisante pour 98% des emplois que l'on en fait ("l'image encore plus jolie", je ne vois pas ce que ça apporte pour regarder la dernière saison de Dr House, on a atteint un bon standard avec les DVD), et je ne sache pas que les blue-machins soient mieux chapitrés ou moins rayables. Bref : on veut nous refaire le coup du CD, la question est de savoir si l'idée vient des marketeux de la fnac, des promoteurs du blue-ray, ou du complot judéo-maçonnico-végétarien mondial.
