Steve Jobs
Steve Jobs
Steve Jobs a déposé les armes aux pieds de ce cancer...je m'incline devant sa mémoire...
Personne n'est en charge de ton bonheur, sauf toi.
- Sisyphe
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Re: Steve Jobs
De mortuis nihil nisi bonus... Encore que.
Latinus a toujours interdit les batailles "Mac contre PC" sur ce forum, et il a bien raison, tant il est vrai qu'elles tournent souvent à la pure guerre de religion. Or, à voir l'enthousiasme religieux qui saisit nécrologiquement le monde ce soir, l'anticlérical qui sommeille en moi serait tenté de se réveiller.
Je n'ai jamais "été Mac", les seuls ordinateurs Apple que j'ai pu utiliser sont ceux des bibliothèques universitaires, je ne les ai donc jamais pratiqués plus de dix minutes et sur des fonctionnalités très réduites. Ce qui signifie immédiatement que je n'ai aucune compétence pour décider de la qualité ou de la non-qualité de ceux-ci.
Quand, au début des années 90, il a pour la première fois été question d'acheter un ordinateur, la question s'est posée au jeune promu "expert en informatique" de onze ans que j'étais. Les copines de ma mère penchaient pour Mac, mes copains parlaient PC. Les arguments des premières nous parurent déjà, à elle et à moi, de l'ordre du mystique (c'est beau, c'est agréable, le vendeur est tellement gentil et tellement plus au centre-ville dans une jolie boutique, au temps où les PC s'achetaient encore dans des zones industrielles). Ce fut donc PC. Et je n'ai jamais, à aucun moment, senti la nécessité de me "convertir". Même au temps de l'austère"c:\>", du "dir /s /p" et de l'autoexec.bat.
C'était aussi, il est vrai, au creux de la vague Apple : dans ce court temps où, Windows 3.1 puis 95 aidant, les PC ont semblé disposer de plus de logiciels (de jeux, qui se copiaient plus facilement soit dit en passant. Argument piratique qui m'avait séduit ).
Quant au délire iphonesque et MPtroisième, je suis le gugusse qui n'a toujours pas de portable et qui n'a même pas fait réparer son lecteur CD...
Alors, génie qui sort de sa pomme comme d'autres d'une lampe... Sur le plan technique, peut-être, comme je l'ai dit : je n'ai absolument pas les compétences pour en juger. Sur le plan marketing : soit, qu'on le célèbre dans les business schools, mais de là à l'enterrer sous les honneurs, je ne vois pas ce qui le justifie. Pauvre victime du cancer, indubitablement : mais comme des miliers d'autres ce soir.
Latinus a toujours interdit les batailles "Mac contre PC" sur ce forum, et il a bien raison, tant il est vrai qu'elles tournent souvent à la pure guerre de religion. Or, à voir l'enthousiasme religieux qui saisit nécrologiquement le monde ce soir, l'anticlérical qui sommeille en moi serait tenté de se réveiller.
Je n'ai jamais "été Mac", les seuls ordinateurs Apple que j'ai pu utiliser sont ceux des bibliothèques universitaires, je ne les ai donc jamais pratiqués plus de dix minutes et sur des fonctionnalités très réduites. Ce qui signifie immédiatement que je n'ai aucune compétence pour décider de la qualité ou de la non-qualité de ceux-ci.
Quand, au début des années 90, il a pour la première fois été question d'acheter un ordinateur, la question s'est posée au jeune promu "expert en informatique" de onze ans que j'étais. Les copines de ma mère penchaient pour Mac, mes copains parlaient PC. Les arguments des premières nous parurent déjà, à elle et à moi, de l'ordre du mystique (c'est beau, c'est agréable, le vendeur est tellement gentil et tellement plus au centre-ville dans une jolie boutique, au temps où les PC s'achetaient encore dans des zones industrielles). Ce fut donc PC. Et je n'ai jamais, à aucun moment, senti la nécessité de me "convertir". Même au temps de l'austère"c:\>", du "dir /s /p" et de l'autoexec.bat.
C'était aussi, il est vrai, au creux de la vague Apple : dans ce court temps où, Windows 3.1 puis 95 aidant, les PC ont semblé disposer de plus de logiciels (de jeux, qui se copiaient plus facilement soit dit en passant. Argument piratique qui m'avait séduit ).
Quant au délire iphonesque et MPtroisième, je suis le gugusse qui n'a toujours pas de portable et qui n'a même pas fait réparer son lecteur CD...
Alors, génie qui sort de sa pomme comme d'autres d'une lampe... Sur le plan technique, peut-être, comme je l'ai dit : je n'ai absolument pas les compétences pour en juger. Sur le plan marketing : soit, qu'on le célèbre dans les business schools, mais de là à l'enterrer sous les honneurs, je ne vois pas ce qui le justifie. Pauvre victime du cancer, indubitablement : mais comme des miliers d'autres ce soir.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Re: Steve Jobs
Tu exprimes mieux que moi-même certains points que je rejoins.
Aujourd'hui au boulot, je n'ai pas eu l'impression que ça en ait tant parlé que ça entre collègues informaticiens (pourtant nous avons quelques fondus de la marque à la pomme !) ... en fait, ils sont surtout fondus du matériel qui en sort (j'imagine qu'ils espèrent que ça ne freinera pas la firme) et non pas du gouru aux keynotes.
Pour tout dire, c'est simple, j'ai pris connaissance de l'info sur le web et non en discussions de couloir.
Peu me chaud si je dois prendre les commandes d'une pomme, en fait je n'ai pas d'allergie à ce niveau.
Pour ma part, je retiens surtout ce qu'il a fait de Pixar (quand il s'est fait jeter d'Apple)... si je dois me souvenir du monsieur, ce sera là.
Aujourd'hui au boulot, je n'ai pas eu l'impression que ça en ait tant parlé que ça entre collègues informaticiens (pourtant nous avons quelques fondus de la marque à la pomme !) ... en fait, ils sont surtout fondus du matériel qui en sort (j'imagine qu'ils espèrent que ça ne freinera pas la firme) et non pas du gouru aux keynotes.
Pour tout dire, c'est simple, j'ai pris connaissance de l'info sur le web et non en discussions de couloir.
Peu me chaud si je dois prendre les commandes d'une pomme, en fait je n'ai pas d'allergie à ce niveau.
Pour ma part, je retiens surtout ce qu'il a fait de Pixar (quand il s'est fait jeter d'Apple)... si je dois me souvenir du monsieur, ce sera là.
Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.
- Maïwenn
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Re: Steve Jobs
Comme souvent, tout a fait d'accord avec Sis'. Bien sur c'est triste pour lui et sa famille, et le fait qu'il soit ne la meme annee que mes parents me fait encore plus drole. Mais quand je lis des "Merci d'avoir change le monde" ou des comparaisons avec Einstein ou Edison, je me dis que le dit monde ne tourne plus tres rond...
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
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Le commencement d'un monde
Re: Steve Jobs
Je vous rejoins tout à fait. D'ailleurs il suffit de lire quelques unes des nombreuses biographies qui fleurissent sur les premières pages pour se rendre compte qu'il n'était pas un génie en informatique mais un as de la com' et du marketing. Il fut un bien meilleur PDG pour sa boite que beaucoup d'autres, voilà tout.
Last edited by Dada on 08 Oct 2011 01:16, edited 1 time in total.
«C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l'écoute pas.» Victor Hugo
Re: Steve Jobs
Pomme + Q
A+ les cactus !
A izza i ana sacranou
Askaratni kaasoun kaasoun khalidah
Ana mal' anou bihoubbinn raasikhinn
Lan yatroukani abada...
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- Andergassen
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Re: Steve Jobs
Une pomme et des poires. Résultat, un tas de pépins...
Par de bons mots foudroyons la sottise, craignons le sang ; ne versons que le vin.
- Sisyphe
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Re: Steve Jobs
*admirage et applaudation*Andergassen wrote:Une pomme et des poires. Résultat, un tas de pépins...
*
Je crois devoir signaler cet article de Libé : http://www.liberation.fr/culture/010123 ... it-le-jobs
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Re: Steve Jobs
J'ai failli oser un iRIP l'autre jour... mais visiblement c'est plus i (e) que aie.
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Re: Steve Jobs
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Re: Steve Jobs
J'ai attendu sa mort pour en acheter un.