L'Ukraine vue par Andergassen
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- Andergassen
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L'Ukraine vue par Andergassen
L'Ukraine.
Bon, l'Ukraine, ca va bien 5 minutes, le temps de sortir de l'aéroport, mais après, faut nager.
Impossible de monter une logistique sérieuse pour voyager à travers tout le pays, il me faudrait des journées de 36 heures. Les trains intéressants qui me permettraient de voyager à des heures potables sont généralement des trains "internationaux" qui viennent de Russie ou de Biélorussie. Seule exception: les trains rapides Intercités, qui permettent de faire par exemple Kiev-Kharkov et retour dans la journée. Très agréables, ces trains, au demeurant, avec un service au top et des horaires respectés à la minute.
La langue. Tout est écrit dans ce qui se prétend la langue nationale, les annonces dans les transports en commun et dans les trains sont en ukrainien, et... tout le monde parle russe. Résultat des courses : je finis fatalement par parler le "surzhyk", cet hybride ukraino-russe.
Les transports. Généralement du bon vieux matériel roulant soviétique. Sur les trains régionaux, bien faire attention à la gare où l'on veut descendre. Il n'y a aucune indication sur les quais, même en ville. A Kiev, personne n'a été fichu de me dire où passaient les trains de banlieue traversant la ville. Il y a une gare annexe de banlieue en cul-de-sac, mais pour les trains vers l'ouest et le nord-ouest. Sinon, pour les trains qui transitent, il y a une indication sur l'horaire "Kiev-Sud"; une gare du Sud est bien indiquée sur les panneaux, mais c'est juste le bâtiment sud de la gare principale. J'ai fini par savoir le fin mot de l'histoire : les trains passent sur deux voies en tranchée complètement en tranchée... côté nord! Du grand n'importe quoi, seulement pour initiés.
Au plan des transports routiers, les trains étant pratiquement inexistants, un réseau d'innombrables minibus sillonne le pays, les villes et la campagne profonde. Ils partent quand ils sont pleins. Le tout est de savoir d'où qu'ils partent, et c'est pas gagné, il y a les gares routières officielles et les inofficielles réparties dans toute la ville. Le plus énervant, c'est la dénomination des bleds en ukrainien, alors qu'on a appris sa géographie en russe.
Perdre ses habitudes de ferrovipathe. Je me suis allé à mitrailler à tout va en gare de Kiev sans prendre garde à mon environnement, et à la fin j'avais une dame en gilet fluorescent pas très contente en gros plan qui m'a copieusement enguirlandé. J'ai préféré m'esquiver sans faire d'histoires, bien conscient que dans un pays ex-soviétique et de surcroit en guerre, les bonnes habitudes de suspicion ne se perdaient pas si facilement. Et comme j'avais 150 photos au compteur, ca m'aurait fait mal d'être obligé de les effacer. A Kharkov, j'ai été plus discret.
Les femmes. On n'en revient pas indemne. Le charme slave dans toute sa splendeur. Mais surtout à Kiev, beaucoup se la pètent. En tout cas, elles gardent leurs distances, conscientes néanmoins de leur séduction naturelle, sans plus.
Bon, l'Ukraine, ca va bien 5 minutes, le temps de sortir de l'aéroport, mais après, faut nager.
Impossible de monter une logistique sérieuse pour voyager à travers tout le pays, il me faudrait des journées de 36 heures. Les trains intéressants qui me permettraient de voyager à des heures potables sont généralement des trains "internationaux" qui viennent de Russie ou de Biélorussie. Seule exception: les trains rapides Intercités, qui permettent de faire par exemple Kiev-Kharkov et retour dans la journée. Très agréables, ces trains, au demeurant, avec un service au top et des horaires respectés à la minute.
La langue. Tout est écrit dans ce qui se prétend la langue nationale, les annonces dans les transports en commun et dans les trains sont en ukrainien, et... tout le monde parle russe. Résultat des courses : je finis fatalement par parler le "surzhyk", cet hybride ukraino-russe.
Les transports. Généralement du bon vieux matériel roulant soviétique. Sur les trains régionaux, bien faire attention à la gare où l'on veut descendre. Il n'y a aucune indication sur les quais, même en ville. A Kiev, personne n'a été fichu de me dire où passaient les trains de banlieue traversant la ville. Il y a une gare annexe de banlieue en cul-de-sac, mais pour les trains vers l'ouest et le nord-ouest. Sinon, pour les trains qui transitent, il y a une indication sur l'horaire "Kiev-Sud"; une gare du Sud est bien indiquée sur les panneaux, mais c'est juste le bâtiment sud de la gare principale. J'ai fini par savoir le fin mot de l'histoire : les trains passent sur deux voies en tranchée complètement en tranchée... côté nord! Du grand n'importe quoi, seulement pour initiés.
Au plan des transports routiers, les trains étant pratiquement inexistants, un réseau d'innombrables minibus sillonne le pays, les villes et la campagne profonde. Ils partent quand ils sont pleins. Le tout est de savoir d'où qu'ils partent, et c'est pas gagné, il y a les gares routières officielles et les inofficielles réparties dans toute la ville. Le plus énervant, c'est la dénomination des bleds en ukrainien, alors qu'on a appris sa géographie en russe.
Perdre ses habitudes de ferrovipathe. Je me suis allé à mitrailler à tout va en gare de Kiev sans prendre garde à mon environnement, et à la fin j'avais une dame en gilet fluorescent pas très contente en gros plan qui m'a copieusement enguirlandé. J'ai préféré m'esquiver sans faire d'histoires, bien conscient que dans un pays ex-soviétique et de surcroit en guerre, les bonnes habitudes de suspicion ne se perdaient pas si facilement. Et comme j'avais 150 photos au compteur, ca m'aurait fait mal d'être obligé de les effacer. A Kharkov, j'ai été plus discret.
Les femmes. On n'en revient pas indemne. Le charme slave dans toute sa splendeur. Mais surtout à Kiev, beaucoup se la pètent. En tout cas, elles gardent leurs distances, conscientes néanmoins de leur séduction naturelle, sans plus.
Par de bons mots foudroyons la sottise, craignons le sang ; ne versons que le vin.
Re: Ces choses qui nous énervent
"logistique". Bizarrement, tout comme "organisation", c'est pas le premier mot qui me vient à l'esprit pour un voyage en Ukraine
Mais quelle idée aussi de sillonner le pays, tu peux pas rester où t'es et te gaver de boulettes à la Kiev ?
Pour tes histoires de gares routières, je compatis. Si tu passes par là, je serais curieuse de savoir si ce truc est toujours en place
Mais assurément, une fois qu'on a trouvé le point de départ, la marshroutka est plus pratique que le train (sauf vraiment grande grande ligne). Je conçois toutefois que ça te brise le cœur !
Et en tout cas merci pour ce petit compte-rendu, notamment linguistique !
Mais quelle idée aussi de sillonner le pays, tu peux pas rester où t'es et te gaver de boulettes à la Kiev ?
Pour tes histoires de gares routières, je compatis. Si tu passes par là, je serais curieuse de savoir si ce truc est toujours en place
Mais assurément, une fois qu'on a trouvé le point de départ, la marshroutka est plus pratique que le train (sauf vraiment grande grande ligne). Je conçois toutefois que ça te brise le cœur !
Et en tout cas merci pour ce petit compte-rendu, notamment linguistique !
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I'm a father and I am a son but I don't know how to tell them that I have come undone
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- Andergassen
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Re: Ces choses qui nous énervent
L'argent. Les pièces, c'est uniquement les kopeks. Les hryvnias, c'est uniquement des billets. Ca me rappelle la Roumanie il y a 40 ans, avec des billets de 1, 2, 5, etc. Moi qui déteste les billets, surtout dans les distributeurs de billets (jamais le bon sens ), je suis servi. Je m'arrange toujours pour fourguer mes pièces de 50 kopeks dans les bus ou les tramways ou au chauffeur de la marchroutka. (A Tchernigov, j'ai trouvé un plan de Kiev sensas avec toutes les lignes de bus, trolley, tram, tram express, et surtout marchroutkas).
Sinon, j'ai l'avantage de me fondre dans le paysage et la masse. Pour un touriste, ca n'a pas de prix.
Les marchés. Dès qu'elles voient un bonhomme indécis qui lorgne la marchandise, les vendeuses l'aguichent, coupent vite fait une tranche de salo (lard très gras, rien à voir avec notre speck tyrolien), de saucisson, quelques grains de caviar. Et s'étonnent qu'un touriste occidental parle et comprend le russe. Difficile de s'en dépêtrer, mais c'est formidable ce qu'on apprend comme vocabulaire!
Sinon, j'ai l'avantage de me fondre dans le paysage et la masse. Pour un touriste, ca n'a pas de prix.
Les marchés. Dès qu'elles voient un bonhomme indécis qui lorgne la marchandise, les vendeuses l'aguichent, coupent vite fait une tranche de salo (lard très gras, rien à voir avec notre speck tyrolien), de saucisson, quelques grains de caviar. Et s'étonnent qu'un touriste occidental parle et comprend le russe. Difficile de s'en dépêtrer, mais c'est formidable ce qu'on apprend comme vocabulaire!
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Re: Ces choses qui nous énervent
Il a beau s'inscrire dans "ces choses qui nous énervent", ton feuilleton, je le trouve bien plaisant à lire, Capitaine! J'ai l'impression d'y être, j'adore! Merci beaucoup et vivement le prochain épisode!
"La pause, elle aussi, fait partie de la musique" Stefan ZWEIG
Re: Ces choses qui nous énervent
Pour...? Te faire déguster ? Ah ben ça c'est bien nouveau ! De mon temps, si tu voulais acheter, fallait supporter leur mauvaise humeur. Alors déguster, non mais puis quoi encore ?Andergassen wrote:Dès qu'elles voient un bonhomme indécis qui lorgne la marchandise, les vendeuses l'aguichent, coupent vite fait une tranche de salo (lard très gras, rien à voir avec notre speck tyrolien), de saucisson, quelques grains de caviar.
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- Andergassen
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Re: Ces choses qui nous énervent
Ah, c'est comme le trottoir ou le "Kontakthof" des Eros-Center en Allemagne, c'est regarder sans pour autant acheter ! Or, ces dames sont là pour vendre, et dès qu'elles voient un beau (?) mâle indécis, elles mettent la pression à fond. C'est le commerce, et en Ukraine, tout est commerce, avec un matraquage publicitaire ahurissant. Avec les clientes, c'est autre chose, les femmes qui font leur marché savent ce qu'elles veulent et connaissent la marchandise, pas la peine de se mettre en frais et de faire des politesses.
Les robinets. LA réalisation soviétique par excellence. Se laver les dents dans les toilettes d'un wagon-lit relève de la prestidigitation. Comme quand était gamins, enfoncer la cheville dans l'écoulement du robinet, c'est le boucher avec l'index pour asperger partout. Et comme on n'a que deux mains, où est la troisième pour recueillir l'eau ?
L'absence de noms de gare répétés sur les quais. Surtout en ville. Voyager en "élektritchka" est réservé aux seuls initiés, ou avec un plan ou une fiche horaire détaillés mentionnant les stations. Et dans un train grand parcours, le nom de la gare ne figurant généralement que sur le bâtiment voyageurs, c'est sûr qu'il y aura un élektritchka juste devant. Et la nuit, impossible à voir. Comme mon train Kiev-Lvov était sans arrêt, je n'ai pas réussi à voir par quelle ligne on passait (Korosten, Berditchev ?). En tous cas, ça secouait comme un cheval au galop.
L'aéroport de Vienne. Comme Lufthansa à Munich, Austrian est championne pour les correspondances superserrées dans un grand aéroport, avec passage de la zone non-UE à la zone UE, avec les contrôles de sécurité qui vont bien. 35 minutes de correspondance, avec déjà un retard de 10 minutes à l'arrivée, c'est chaud ! Seulement pour les personnes en bonne condition physique.
Les robinets. LA réalisation soviétique par excellence. Se laver les dents dans les toilettes d'un wagon-lit relève de la prestidigitation. Comme quand était gamins, enfoncer la cheville dans l'écoulement du robinet, c'est le boucher avec l'index pour asperger partout. Et comme on n'a que deux mains, où est la troisième pour recueillir l'eau ?
L'absence de noms de gare répétés sur les quais. Surtout en ville. Voyager en "élektritchka" est réservé aux seuls initiés, ou avec un plan ou une fiche horaire détaillés mentionnant les stations. Et dans un train grand parcours, le nom de la gare ne figurant généralement que sur le bâtiment voyageurs, c'est sûr qu'il y aura un élektritchka juste devant. Et la nuit, impossible à voir. Comme mon train Kiev-Lvov était sans arrêt, je n'ai pas réussi à voir par quelle ligne on passait (Korosten, Berditchev ?). En tous cas, ça secouait comme un cheval au galop.
L'aéroport de Vienne. Comme Lufthansa à Munich, Austrian est championne pour les correspondances superserrées dans un grand aéroport, avec passage de la zone non-UE à la zone UE, avec les contrôles de sécurité qui vont bien. 35 minutes de correspondance, avec déjà un retard de 10 minutes à l'arrivée, c'est chaud ! Seulement pour les personnes en bonne condition physique.
Par de bons mots foudroyons la sottise, craignons le sang ; ne versons que le vin.
Re: Ces choses qui nous énervent
Grâce à toi, j'apprécie ce voyage tout en restant dans mon petit confort rassurant !
Ce n'est pas que je n'aie pas le goût de l'aventure. En fait je crois que je préfère l'expérience de l'île déserte à celle-ci
Ce n'est pas que je n'aie pas le goût de l'aventure. En fait je crois que je préfère l'expérience de l'île déserte à celle-ci
Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.
Re: Ces choses qui nous énervent
Avec votre permission je mettrais bien ça dans le forum Voyages... sinon ça va s'enterrer page 611 de ce topic !
Time is an illusion. Lunchtime doubly so.
- Andergassen
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Re: Ces choses qui nous énervent
Au fond, oui, permission accordée. Cela me permettra d'ailleurs de développer en contrepartie les aspects positifs de ce magnifique voyage de découverte.
Par de bons mots foudroyons la sottise, craignons le sang ; ne versons que le vin.
Re: Ces choses qui nous énervent
C'est ce que j'allais dire : il devait bien y avoir des choses non énervantes aussi dans ce voyage
Sonka - Сонька
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Re: Ces choses qui nous énervent
Merci pour la description de cette aventure ukrainienne... Ne parlant pas russe, ni ukrainien, juste un peu le tchèque, je ne pense pas que je me rendrai seul à l'aventure dans ce pays... mais accompagné par quelqu'un du pays ou qui le connait bien, je ne dirai pas non.
Yo tengo tantos hermanos
Que no los puedo contar
Y una hermana muy hermosa
Que se llama libertad
(Mercedes Sosa)
Que no los puedo contar
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Re: L'Ukraine vue par Andergassen
Et alors, la suite du voyage ? Les jolies filles, tout ça tout ça ?
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- Andergassen
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Re: L'Ukraine vue par Andergassen
De par sa situation sur une rive escarpée du Dniepr, la ville de Kiev est un paradis pour les bons marcheurs. Et qui dit rive escarpée dit aussi stations de métro à une très grande profondeur (plus de 100 m). De ce fait, les possibilités d'entraînement sont continues, si l'on ne se contente pas de rester immobile sur l'escalier roulant. La longueur totale d'un escalier en mouvement est de 150 marches. Et vu que souvent, deux escaliers sont nécessaires pour atteindre les profondeurs...
Dans les couloirs du métro, l'allure est très rapide, c'est un plaisir que de voir les jeunes femmes évoluer avec grâce et légèreté sur leurs talons hauts. En effet, il vaut mieux être en tête de peloton pour ne pas être pris dans le goulot d'étranglement à l'entrée de l'escalier. C'est un rythme qui convient très bien aux ex-chasseurs alpins.
Les trains sont toujours bondés, passent à une fréquence très élevée (1,5 minutes). Les voyageurs sont très disciplinés, font la haie au niveau des portes, de sorte à ne pas encombrer la largeur des accès. De ce fait, on gagne du temps en évitant l'encombrement aux portes. On n'est pas entassés les uns contre les autres, l'espace minimum est toujours préservé. Mon fils qui connaît bien Moscou dit qu'il n'y a pas photo, et que l'ambiance est nettement plus décontractée à Kiev.
Dans les couloirs du métro, l'allure est très rapide, c'est un plaisir que de voir les jeunes femmes évoluer avec grâce et légèreté sur leurs talons hauts. En effet, il vaut mieux être en tête de peloton pour ne pas être pris dans le goulot d'étranglement à l'entrée de l'escalier. C'est un rythme qui convient très bien aux ex-chasseurs alpins.
Les trains sont toujours bondés, passent à une fréquence très élevée (1,5 minutes). Les voyageurs sont très disciplinés, font la haie au niveau des portes, de sorte à ne pas encombrer la largeur des accès. De ce fait, on gagne du temps en évitant l'encombrement aux portes. On n'est pas entassés les uns contre les autres, l'espace minimum est toujours préservé. Mon fils qui connaît bien Moscou dit qu'il n'y a pas photo, et que l'ambiance est nettement plus décontractée à Kiev.
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Re: L'Ukraine vue par Andergassen
Je ne me souviens pas de l'ambiance à Moscou, mais des escalators interminables (et raides !), si !
Sonka - Сонька
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- Andergassen
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Re: L'Ukraine vue par Andergassen
Et comme dans tout métro soviétique qui se respecte, attention dans les stations de correspondance : elles ne portent pas le même nom d'une ligne à l'autre !
Les portes battantes des stations, comme à Paris, pivotent à 180°. Attention au retour !
Sinon, question portes, deux expression ukrainiennes à garder bien au chaud dans le kit de survie : на себе (na sébè, tirer) et від себе (vid sébè, pousser).
Les portes battantes des stations, comme à Paris, pivotent à 180°. Attention au retour !
Sinon, question portes, deux expression ukrainiennes à garder bien au chaud dans le kit de survie : на себе (na sébè, tirer) et від себе (vid sébè, pousser).
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