Cinéma - Le dernier film...

[Dada]

En relisant mon message précédent, et en faisant écho à l'actualité, je recommande fortement District 9. Ce film sud-africain est une parabole de l'apartheid, avec des extraterrestres anthropomorphes parqués dans des zones de restriction (bon faut aimer la SF).

J'ai vu Inside LLewyn Davis, pas le meilleur des Coen, mais ça se laisse regarder. La bande-son est très bonne, pour peu que vous aimiez les balades folks. À noter que le meilleur personnage est un chat, dont les péripéties m'ont tiré d'une certaine léthargie.

Le meilleur film que j'ai vu cet automne est Prisoners : un drame-thriller avec de très bons acteurs et qui vous tient sous tension du début à la fin. (même si j'ai trouvé la fin franchement bof)

[Chocolat]

Je sais pas trop où mettre ça, si les modos veulent le déplacer il n'y a aucun problème.

Finaliste du festival du court métrage australien Tropfest 2013, Cargo de Ben Howling & Yolanda Ramke, ou l'histoire d'un zombie qui va dépasser sa condition pour sauver sa fille.

Un filme magnifique, boite de mouchoir indispensable

Cargo

[Dada]

Petite mise à jour cinématographique :

Le loup de Wall Street : Bof. À voir si vous êtes un inconditionnel de Di Caprio, une fois de plus excellent. Pour le reste...

La vie rêvée de Walter Mitty : Une bonne bouffée d'air frais, on ressort avec le sourire sur le visage. Mais ce film ne va pas plus loin qu'une bonne comédie. Je m'attendais à plus, le sujet de départ étant intéressant (un employé de bureau maladroit et casanier qui un jour décide d'aller vivre ses rêves de voyages et d'aventures).

Mandela : J'ai trouvé le début du film très mauvais ; la fin m'a pris aux tripes. Idris Elba réussit une belle prestation dans le rôle de Mandela qui n'était pas forcément un cadeau. Le film passe très vite (et maladroitement) sur la jeunesse du personnage et se concentre sur les années de prison et celles qui suivirent sa libération. La deuxième partie du film est nettement meilleure que la première. La fin est pleine de sagesse et restitue bien l'esprit de Mandela amha.

The lunchbox : mon coup de coeur ! Un film indien plein d'humour, de finesse et de bonnes idées. Et vraiment dépaysant pour un occidental comme moi. Je vous le conseille fortement !

[leo]

Le loup de Wall Street... j'y ai pas été, mes Jacqueline et Laure oui
j'ai eu droit à un petit résumé décoiffant
elle m'a dit qu'à côté d'elles il y avait un couple avec un gamin de 13/14 ans... ça y est, son éducation sexuelle est faite !
quand je pense que de mon jeune temps, un simple petit bout de sein nous amenait une interdiction à moins de 18 ans

[Andergassen]

L'interdit n'en prenait que plus de valeur !

[leo]

ben peut être, mais j'avais pas 18 ans, carte d'identité exigée !

[svernoux]

Ben honnêtement, de nos jours, je pense qu'à 13/14 ans l'éducation sexuelle est déjà bien avancée !
Par contre pour le Loup de Wall Street, on sait quand même ce qu'on va voir quand on va voir ce film, alors les parents ont qu'à pas emmener leur progéniture s'ils ne veulent pas les choquer.

[Maïwenn]

J'ai vu La vie rêvée de Walter Mitty la semaine dernière. A vrai dire j'étais encore trop fatiguée pour le cinéma, j'ai falli m'endormir. Pas la faute du film, même s'il manquait peut-être un peu de piquant. Par contre j'ai beaucoup apprécié les paysages !

Et hier Rêves d'or de Diego Quemada-Diez. Il a eu le prix Un certain talent à Cannes. Ça raconte l'histoire de 3 ados guatémaltèques et d'un jeune Indien du Mexique qui essayent de passer la frontière américaine. J'ai vraiment bien aimé, les acteurs sont admirables. C'est assez dur, mais un Mexicain qui a pris la parole après la projection nous a dit que c'était édulcoré et que la réalité est pire encore. Les pauvres !

[ElieDeLeuze]

Alors que j'avais abandonné tout espoir de retourner un jour dans un cinéma, je me suis laissé tenter par Alois Nebel, un film d'animation en apparence mais en fait ce sont des images retravaillées après tournage pour devenir une sorte de BD noir et blanc animée. Il faut savoir que muet = allemand, nemets dans les langues slaves.

C'est tchèque, très intétessant, exigent pour le spectateur qui doit reconstituer un puzzle en petits morçeaux, mais c'est prenant. Thématique : les Heimatvertriebene des Sudètes, grandes évacuations expéditive des Allemands de régions allemandes de l'est actuel. Sous fond de chute du mur en 1989, l'histoire tue (du verbe taire) tue (du verbe tuer).

Mon avis: le seul film valable de l'année 2013. Le dernier jour de l'année, il était temps.

[Andergassen]

Alors Elie, on braconne sur mes "territoires de chasse" ?
Dans la série "C' que c'était, c' que c'est dev'nu", une photo prise à Raspenava (Raspenau jusqu'en 1945), où s'embranche la ligne qui menait à Weissbach (Tafelfichte), aujourd'hui Bílý Potok, la gare où officiait Alois Nebel. Le conducteur accouple la rame qui vient de Bílý Potok à celle venue de Nové Město pod Smrkem (Neustadt an der Tafelfichte) pour la conduire à Liberec/Reichenberg, la capitale des Sudètes jusqu'en 1945.
Si le matériel est dernier cri (construit par Stadler à Berlin), la ligne de Bílý Potok est d'époque, il vaut mieux s'accrocher, on ne dépasse pas le 50 à l'heure. Les gares sont typiquement autrichiennes, le paysage est superbe, et les possibilités de randonnées innombrables.

[Maïwenn]

A Touch of Sin de Jia Zhangke

Comme d'hab, c'est ridicule de donner un titre anglais à un film chinois (ou moldave, ou malais) projeté en France... Pour ce qui est du film, j'ai un mot clé "soulagement". Soulagement de voir ce film à 8000km de la Chine. Le réalisateur a voulu dénoncer la violence de la société chinoise, et il y est parvenu. En vrai les Chinois ne tuent pas de sang froid toutes les personnes qui les dérangent, mais la violence est bien là. Plusieurs fois j'ai vu des gens s'engueuler vertement et même en venir aux mains. La violence c'est aussi cette indifférence qui fait qu'on peut tuer quelqu'un, ou se tuer, sans que les gens autour ne lèvent le petit doigt.

Même si les histoires racontées n'appartiennent pas à la Chine que j'ai fréquentée (mineurs, ouvriers, petits villages, pauvreté...), j'ai retrouvé beaucoup de choses familières, ne serait-ce que les vêtements, la grisaille, la foule.

Mais Bravo à Jia Zhangke, il faut du courage pour réaliser ce genre de film en Chine. Il est évidemment censuré.

[miju]

Connaissez vous la semaine Télérama ?
Dans 1100 cinéma d'art et essai un pass permet de revoir des films de l'année pour 3€ la place.
Comme tous les ans je viens d'en profiter vendredi samedi et dimanche (l'offre se termine mardi).
J'ai donc vu :

Inside Llewyn Davis : a recommander à tous les amoureux de musique folk, on suit les aventures d'un folk singer des année 60 dans New York, pour moi les frères Coen ont réalisés là un très bon film. A remarquer aucune interprétation musicale n'est coupée. Notre ami Dada l'avait vu en décembre.

Mon âme par toi guérie : François Dupeyron nous fait suivre la vie de ceux qui n'ont pas de chance qui sont = ou – marqués par le destin. Encore une fois Daroussin est remarquable.

Le passé : avec béatrice Béjo et d'autres acteurs peu connu mais remarquable, surtout les enfants.
L'iranien Asghar qui avait réalisé « une séparation » traite encore une fois des tourments de personnes en détresse suite à un divorce en cours.

Remarque je viens de m'apercevoir que ces 3 films ne montrent pas de scènes violentes bagarres etc ni de sexe. Ce qui aujourd'hui est rare.

Voila il vous reste lundi et mardi .

[miju]

Encore un très beau film aujourd'hui : 12 years a slave de Steve McQueen . Les Etats Unis peu de temps avant la guerre de sécession, un jeune musicien noir de New York est enlevé et vendu comme esclave. Ce film est tiré d'une histoire vécue.

Ce film pour 4.90 € pour deux merci ciné day.

[Maïwenn]

Comme miju, j'ai profité de cinedays mardi dernier : La grande aventure Lego.

J'ai beaucoup apprécié ! J'ai beaucoup joué aux Lego étant jeune, donc forcément j'étais dans mon univers. Mais en plus de ça c'est très drôle et créatif, plein de références sympa et les petits coups de griffe à la culture pop (télé réalité, Starbucks....) ne gâchent rien.

[Dada]

Je vous conseille Dallas Buyers Club, un film se déroulant au Texas dans les années 80, au début de l'épidémie de SIDA. Le film nous rappelle qu'à cette époque les malades étaient traités comme des pestiférés. La deuxième moitié du film permet également de voir le fonctionnement de la Food and Drug Administration, autocratique et minée par la corruption et les conflits d’intérêt.