Vendredi, Monsieur Paty Samuel, un prof d'histoire-géo-EMC a été assassiné.
Jusqu'à vendredi, je croyais qu'on n'enseignait pas l'EMC. Maël n'en a jamais eu ("on faisait de l'histoire-géo à la place"), jamais ils n'ont parlé en classe de sujets d'actualité (lié au terrorisme ou non) et encore moins de sujet "EMC".
Vendredi, Monsieur Paty qui s'attachait à transmettre les valeurs de liberté et de tolérance tout en prenant, semble-t-il, la précaution de ne pas heurter les sensibilités a fini par être tué par un autre de ces illuminés arrivé dont on ne sait où.
Je ne le connaissais pas et ce que j'entends de lui me fait penser que j'aurais apprécié que Maël l'ait eu comme enseignant.
Autant un journal visible partout sur le globe (par le jeu des journaux et individus qui relaient) me semble naturellement être exposé (même si ça ne devrait pas) autant un enseignant dans sa classe ne devrait pas se demander si ce qu'il dispense est dangereux pour lui.
Il y a quelque chose dans ce meurtre qui me met bien plus mal à l'aise.
Lat
Monsieur Paty
Monsieur Paty
Last edited by Latinus on 18 Oct 2020 20:46, edited 1 time in total.
Reason: vendredi et pas hier
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Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.
Re: Monsieur Paty
Je ne savais même pas ce qu'était "l'EMC", tu m'auras appris quelque chose. (Oui, c'était sans doute dans les médias, mais je ne les consulte que furtivement...)
Bien sûr que c'est extrêmement choquant. Je connais des profs, y compris d'histoire-géo (donc, histoire-géo-EMC, je suppose), et des qui n'ont pas peur d'aborder ce genre de sujet... Jusqu'à présent du moins, mais là, quelle conclusion doivent-ils en tirer ? Qu'ils doivent fermer leur bouche ? Alors que c'est sans doute en partie parce que beaucoup l'ont fermée (délaissé l'EMC, comme tu en témoignes) qu'on en est arrivé là...
Après l'autre chose qui m'inquiète, c'est l'hommage qui doit être rendu à M. Paty lundi jusque dans les plus petites classes. Je veux bien avoir foi en les exceptionnelles capacités pédagogiques des enseignants (même s'ils n'ont encore reçu aucune aide de l'EN à ce sujet...), mais j'imagine mal comment amener ce sujet auprès des plus jeunes.
Bien sûr que c'est extrêmement choquant. Je connais des profs, y compris d'histoire-géo (donc, histoire-géo-EMC, je suppose), et des qui n'ont pas peur d'aborder ce genre de sujet... Jusqu'à présent du moins, mais là, quelle conclusion doivent-ils en tirer ? Qu'ils doivent fermer leur bouche ? Alors que c'est sans doute en partie parce que beaucoup l'ont fermée (délaissé l'EMC, comme tu en témoignes) qu'on en est arrivé là...
Après l'autre chose qui m'inquiète, c'est l'hommage qui doit être rendu à M. Paty lundi jusque dans les plus petites classes. Je veux bien avoir foi en les exceptionnelles capacités pédagogiques des enseignants (même s'ils n'ont encore reçu aucune aide de l'EN à ce sujet...), mais j'imagine mal comment amener ce sujet auprès des plus jeunes.
Sonka - Сонька
I'm a father and I am a son but I don't know how to tell them that I have come undone
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Re: Monsieur Paty
Moi aussi j'ai été sur mon moteur de recherche favori pour voir ce qu'était l'EMC
Evidemment je suis bien triste comme tout le monde, et je chérie la liberté d'expression dans notre pays. Cela dit je suis agacé de voir les mêmes dessins encore et encore remis en avant en permanence par les médias. Comme si la liberté d'expression se limitait à critiquer l'islam ou les religions. Comme si la caricature se limitait à Charlie Hebdo. Et comme si Charlie Hebdo se limitait à un dessin. On se retrouve ainsi avec un dessin de Mahomet paru dans un journal à 20.000 lecteurs qui fait le tour du monde régulièrement. A l'origine 20.000 lecteurs en France. Aujourd'hui des millions de Bangladais (pour ne citer qu'eux) exposés à ce dessin qui n'est pas dans leur culture et qu'ils ne comprennent pas. J'appelle ça jeter de l'huile sur le feu. Comme le dit un vieux dicton "pour se battre il faut être deux". Si aucune des deux parties ne fait d'effort on y arrivera jamais.
Evidemment je suis bien triste comme tout le monde, et je chérie la liberté d'expression dans notre pays. Cela dit je suis agacé de voir les mêmes dessins encore et encore remis en avant en permanence par les médias. Comme si la liberté d'expression se limitait à critiquer l'islam ou les religions. Comme si la caricature se limitait à Charlie Hebdo. Et comme si Charlie Hebdo se limitait à un dessin. On se retrouve ainsi avec un dessin de Mahomet paru dans un journal à 20.000 lecteurs qui fait le tour du monde régulièrement. A l'origine 20.000 lecteurs en France. Aujourd'hui des millions de Bangladais (pour ne citer qu'eux) exposés à ce dessin qui n'est pas dans leur culture et qu'ils ne comprennent pas. J'appelle ça jeter de l'huile sur le feu. Comme le dit un vieux dicton "pour se battre il faut être deux". Si aucune des deux parties ne fait d'effort on y arrivera jamais.
«C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l'écoute pas.» Victor Hugo
Re: Monsieur Paty
Ca m'a vraiment étonné sur l'ensemble de la scolarité de Maël, qu'il n'y ait jamais (ou alors à peine effleuré) eu de discussion sur des sujets "exceptionnels" de l'actualité.
Vous avez parlé un peu d'AZF ? non...
... Fukushima ? non...
Les attentats à Paris ? non...
Par pour "éduquer". Pour le débat, la clarification...
Régulièrement, dans ma scolarité, nous avons abordé en cours des sujets du moment qui sortaient de l'ordinaire. Parfois pour alimenter une matière (histoire, sciences...) ou parfois quitte à faire une parenthèse dans le programme ça n'était pas non plus du temps perdu.
Pour l'hommage du lundi, Svernoux, pour les plus jeunes je ne suis pas certain qu'il y ait eu besoin d'amener le sujet. Je crois que les parents (enfin, en tant que parent, je le crois :p) l'avaient déjà amené avant ce lundi et, personnellement, je crois que j'aurais simplement abordé le sujet par des questions simples pour sonder le terrain et "relancer" sur ce qui aurait semblé être un peu plus confus que le reste.
Après, j'suis pas instit... C'est sans doute plus facile au clavier dans le recul du fond de canapé et parfum armagnac.
Je comprends ton point de vue, Dada.
Je vois plutôt en cette surenchère d'affichage une façon de répondre par l'image aux actes les plus barbares : vous jouez de vos lames et vos balles, nous en restons aux dessins et nous le revendiquons.
Pour moi, l'huile sur le feu n'est pas là... Pour moi, elle se situe plutôt au niveau de l'islamisme radical (Etats et/ou gourous) qui exploite la moindre chose pour maintenir la flamme dans les rangs. Quand il n'y a pas d'image, c'est une phrase prise dans le discours d'hommage du président qui est répétée et amplifiée partout où c'est possible (merci Erdogan en mal de visibilité, entre autres). Cette phrase, autant qu'une image d'un petit journal franco-français, n'est pas pour moi de l'huile sur le feu... C'est le fait de la distribuer hors frontières, hors culture et hors contexte qui l'est à mon sens.
Je crois que sur ce point, il y a une des deux parties qui ne veut de toute façon pas que ça s'arrange... Et à partir du moment où l'une des deux répand le sang, je considère qu'elle a déjà du chemin a faire toute seule de son côté avant d'en arriver à l'étape du travail en commun (pour autant que ça se justifie).
Vous avez parlé un peu d'AZF ? non...
... Fukushima ? non...
Les attentats à Paris ? non...
Par pour "éduquer". Pour le débat, la clarification...
Régulièrement, dans ma scolarité, nous avons abordé en cours des sujets du moment qui sortaient de l'ordinaire. Parfois pour alimenter une matière (histoire, sciences...) ou parfois quitte à faire une parenthèse dans le programme ça n'était pas non plus du temps perdu.
Pour l'hommage du lundi, Svernoux, pour les plus jeunes je ne suis pas certain qu'il y ait eu besoin d'amener le sujet. Je crois que les parents (enfin, en tant que parent, je le crois :p) l'avaient déjà amené avant ce lundi et, personnellement, je crois que j'aurais simplement abordé le sujet par des questions simples pour sonder le terrain et "relancer" sur ce qui aurait semblé être un peu plus confus que le reste.
Après, j'suis pas instit... C'est sans doute plus facile au clavier dans le recul du fond de canapé et parfum armagnac.
Je comprends ton point de vue, Dada.
Je vois plutôt en cette surenchère d'affichage une façon de répondre par l'image aux actes les plus barbares : vous jouez de vos lames et vos balles, nous en restons aux dessins et nous le revendiquons.
Pour moi, l'huile sur le feu n'est pas là... Pour moi, elle se situe plutôt au niveau de l'islamisme radical (Etats et/ou gourous) qui exploite la moindre chose pour maintenir la flamme dans les rangs. Quand il n'y a pas d'image, c'est une phrase prise dans le discours d'hommage du président qui est répétée et amplifiée partout où c'est possible (merci Erdogan en mal de visibilité, entre autres). Cette phrase, autant qu'une image d'un petit journal franco-français, n'est pas pour moi de l'huile sur le feu... C'est le fait de la distribuer hors frontières, hors culture et hors contexte qui l'est à mon sens.
Je crois que sur ce point, il y a une des deux parties qui ne veut de toute façon pas que ça s'arrange... Et à partir du moment où l'une des deux répand le sang, je considère qu'elle a déjà du chemin a faire toute seule de son côté avant d'en arriver à l'étape du travail en commun (pour autant que ça se justifie).
Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.
Re: Monsieur Paty
Alors euh, non, moi je n'avais pas amené le sujet... Et je sais que beaucoup de parents non plus, même des qui sont instits eux-mêmes. Nikita a encore peur de beaucoup de choses et franchement je n'ai pas besoin de ça en plus. Il y a quelques semaines on a entendu à la radio qu'une manif était dispersée, il m'a demandé si des gens allaient mourir et demandé de couper la radio parce que ça lui faisait peur. Ce matin j'ai coupé juste après qu'il ait été dit que x personnes avaient été massacrées à la machette en Éthiopie, mais il n'a pas compris machette, ni massacré je crois, donc ça va. Il a encore peur du loup du petit chaperon rouge et se réveille la nuit à cause d'un fantôme qu'il a vu dans Pat Patrouille (alors pour situer ceux qui n'ont pas d'enfants, Pat Patrouille c'est tout gentillet, c'est pour les 3-4 ans et Nikita a 6 ans !). Bon bref j'arrête là la liste. Il pose pas mal de questions sur la guerre et ils en ont parlé aussi à l'école pour le 11 novembre, mais ça en quelque sorte, c'était il y a longtemps, "on espère bien qu'il n'y aura plus jamais la guerre"... Ca passe encore pas trop mal. Mais lui dire que sa maîtresse peut se faire zigouiller n'importe quand n'importe où juste parce qu'elle dit quelque chose qui ne plaît pas à quelqu'un, ça me semble carrément dans une autre catégorie ! Alors concrètement, le soir j'ai demandé comment s'était passé la journée, et il s'est écrié "on a eu tous très très peur !!!", mais après en me racontant ce que la maîtresse avait dit, il n'avait pas l'air plus traumatisé que ça. En gros elle leur a dit qu'un monsieur avait été tué par quelqu'un qui n'était pas d'accord avec lui... En tout cas c'est ce que Nikita retenu... J'ai repris avec lui : qu'est-ce qu'on fait quand on n'est pas d'accord avec quelqu'un, est-ce qu'on a le droit de le taper, de le tuer...?Latinus wrote: ↑08 Nov 2020 21:52Pour l'hommage du lundi, Svernoux, pour les plus jeunes je ne suis pas certain qu'il y ait eu besoin d'amener le sujet. Je crois que les parents (enfin, en tant que parent, je le crois :p) l'avaient déjà amené avant ce lundi et, personnellement, je crois que j'aurais simplement abordé le sujet par des questions simples pour sonder le terrain et "relancer" sur ce qui aurait semblé être un peu plus confus que le reste.
Sonka - Сонька
I'm a father and I am a son but I don't know how to tell them that I have come undone
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Re: Monsieur Paty
Mais j'ai jamais dit qu'il fallait l'amener de façon crue et non adaptée
Finalement tu l'as abordé (pas avant, après... soit), en adaptant pour Nikita et en venant à l'essentiel... Ce que seuls les parents peuvent réellement faire, c'était le sens de mon propos.
Maël est loin d'être en âge où les choses doivent lui être transformées mais je crois que j'aurais pris les devants avant de l'amener à l'école s'il avait été dans les petites classes.
Aujourd'hui tout circule très (trop) vite et je suis près à parier que ça devait "parler" (je me comprends) de ça dans la cour avant de rentrer en classe.
Finalement tu l'as abordé (pas avant, après... soit), en adaptant pour Nikita et en venant à l'essentiel... Ce que seuls les parents peuvent réellement faire, c'était le sens de mon propos.
Maël est loin d'être en âge où les choses doivent lui être transformées mais je crois que j'aurais pris les devants avant de l'amener à l'école s'il avait été dans les petites classes.
Aujourd'hui tout circule très (trop) vite et je suis près à parier que ça devait "parler" (je me comprends) de ça dans la cour avant de rentrer en classe.
Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.
Re: Monsieur Paty
Je ne sais pas si le crédo de l'Education Nationale a changé depuis mon époque. Quand j'était en primaire (genre 7-10 ans) je me souviens avoir abordé la famine en Ethiopie, la mort de Balavoine, la disparition de la forêt amazonienne...Latinus wrote: ↑08 Nov 2020 21:52 Ca m'a vraiment étonné sur l'ensemble de la scolarité de Maël, qu'il n'y ait jamais (ou alors à peine effleuré) eu de discussion sur des sujets "exceptionnels" de l'actualité.
Vous avez parlé un peu d'AZF ? non...
... Fukushima ? non...
Les attentats à Paris ? non...
Par pour "éduquer". Pour le débat, la clarification...
Régulièrement, dans ma scolarité, nous avons abordé en cours des sujets du moment qui sortaient de l'ordinaire. Parfois pour alimenter une matière (histoire, sciences...) ou parfois quitte à faire une parenthèse dans le programme ça n'était pas non plus du temps perdu.
Mais j'imagine que ça dépend aussi de la personnalité du prof/instit.
«C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l'écoute pas.» Victor Hugo
Re: Monsieur Paty
Bonjour,
Etant confiné j'ai pris un peu de temps pour réfléchir à cet évènement, je vous livre ci dessous un extrait d'un article qui reprend les termes d'une lettre de J Ferry et que je partage.
….en « oubliant », contre la rhétorique de guerre actuelle, ce célèbre passage de la lettre du même Jules Ferry (qui savait encore faire des différences) aux instituteurs : « Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu’il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire ; sinon, parlez hardiment. »
Ferry demandait la modération à l’instituteur et non pas l’exclusion du père, et on reproche aujourd’hui à Samuel Paty d’avoir demandé aux élèves qui auraient pu être choqués par son heure sur les caricatures de sortir de la classe.
Mais, à supposer que ce soit exact, peut-être se souvenait-il lui, tout simplement, de cet autre principe : le respect des faibles en savoir comme en biens matériels, respect que les intransigeants des valeurs républicaines et laïques jettent aujourd’hui aux orties. Quoi qu’il en soit, si l’on s’accorde avec l’idée de « contrat de lecture », comment comprendre que l’acte pédagogique, nécessairement généraliste et non pas singulier (il doit s’adresser à la classe entière, sans exception), puisse recourir à une pédagogie de caricatures militantes pour asseoir l’universalisme républicain et l’apprentissage commun de la citoyenneté ?
En outre si certain souhaite j'ai un article du monde proposé par Olivier Mongin (Ancien directeur de la revue « Esprit ») et Jean-Louis Schlegel (Ancien directeur de la rédaction de la revue « Esprit »)
5 pages que je peux vous passer en MP.
Bonne fin de journée.
Etant confiné j'ai pris un peu de temps pour réfléchir à cet évènement, je vous livre ci dessous un extrait d'un article qui reprend les termes d'une lettre de J Ferry et que je partage.
….en « oubliant », contre la rhétorique de guerre actuelle, ce célèbre passage de la lettre du même Jules Ferry (qui savait encore faire des différences) aux instituteurs : « Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu’il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire ; sinon, parlez hardiment. »
Ferry demandait la modération à l’instituteur et non pas l’exclusion du père, et on reproche aujourd’hui à Samuel Paty d’avoir demandé aux élèves qui auraient pu être choqués par son heure sur les caricatures de sortir de la classe.
Mais, à supposer que ce soit exact, peut-être se souvenait-il lui, tout simplement, de cet autre principe : le respect des faibles en savoir comme en biens matériels, respect que les intransigeants des valeurs républicaines et laïques jettent aujourd’hui aux orties. Quoi qu’il en soit, si l’on s’accorde avec l’idée de « contrat de lecture », comment comprendre que l’acte pédagogique, nécessairement généraliste et non pas singulier (il doit s’adresser à la classe entière, sans exception), puisse recourir à une pédagogie de caricatures militantes pour asseoir l’universalisme républicain et l’apprentissage commun de la citoyenneté ?
En outre si certain souhaite j'ai un article du monde proposé par Olivier Mongin (Ancien directeur de la revue « Esprit ») et Jean-Louis Schlegel (Ancien directeur de la rédaction de la revue « Esprit »)
5 pages que je peux vous passer en MP.
Bonne fin de journée.
Avec tout le bonheur que se petafine dans le monde que d'heureux on pourrait faire.
Re: Monsieur Paty
Les élèves ont été invités à sortir de la classe s'ils le souhaitaient, uniquement sur le moment où la caricature était montrée. Le "père" n'a pas été exclu du cours.
Il n'y a pas eu, je crois, de pédagogie de la caricature... Simplement la caricature était un des points concernés par le thème de la liberté d'expression.
Contrairement au contexte de l'époque de J Ferry, aujourd'hui "des pères" en viennent aux mains parce qu'on a interdit à l'enfant de mâcher sa gomme fraise-menthe.
Je ne suis pas certain que ce qu'il écrivit au XIXe puisse être repris tel quel pour évaluer un fait d'actualité... A moins qu'il ne s'agisse de simplement comparer les époques mais là c'est vite vu
Il n'y a pas eu, je crois, de pédagogie de la caricature... Simplement la caricature était un des points concernés par le thème de la liberté d'expression.
Contrairement au contexte de l'époque de J Ferry, aujourd'hui "des pères" en viennent aux mains parce qu'on a interdit à l'enfant de mâcher sa gomme fraise-menthe.
Je ne suis pas certain que ce qu'il écrivit au XIXe puisse être repris tel quel pour évaluer un fait d'actualité... A moins qu'il ne s'agisse de simplement comparer les époques mais là c'est vite vu
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Re: Monsieur Paty
Oui ça doit certainement jouer.Dada wrote: ↑13 Nov 2020 16:42 Je ne sais pas si le crédo de l'Education Nationale a changé depuis mon époque. Quand j'était en primaire (genre 7-10 ans) je me souviens avoir abordé la famine en Ethiopie, la mort de Balavoine, la disparition de la forêt amazonienne...
Mais j'imagine que ça dépend aussi de la personnalité du prof/instit.
M'enfin, dès lors qu'on atteint les années où on a presque un enseignant différent par matière, ça augmente d'autant les "chances" d'en avoir un qui déborde un peu, non ?
Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.