Nouvelle interview : didine !
Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe
Nouvelle interview : didine !
On ne présente plus didine sur le forum, mais cette fois vous saurez presque tout sur elle en lisant son interview.
Merci didine !
Merci didine !
Last edited by Beaumont on 14 Mar 2006 04:14, edited 1 time in total.
Time is an illusion. Lunchtime doubly so.
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Bravo pour cette nouvelle interview ! (j'aime bien ce concept, notamment quand c'est des gens du forum, ça permet demieux les connaître...)
Et bravo pour tout ce que tu nous racontes d'intéressant, Didine, mais j'ai encore plein de questions pour toi :
- si j'ai bien compris, le finnois n'est aps dans tes langues de travail : quelles sont tes langues de travail à l'ESIT ? Anglais et russe vers français ? Dans quel ordre ? Et pourquoi pas le finnois : inexistant à l'ESIT, limitation du nombre de langues ??? Et le polonais ?
- tu parles du classement des écoles d'interprétation de l'AIIC : où peut-on le consulter ? Je suis allée voir leur site, mais je n'ai pas trouve...
- Tu dis que l'interprétation est un métier peu connu et que peu de gens y pensent : il me semble que beaucoup de jeunes y pensent (en mélangeant traduction et interprétation, mais avec une réelle attirance pour l'interprétation), seulement peu poursuivent réellement, en raison de la difficulté sans doute... Et je pense que si l'interprétation est méconnue, c'est aussi qu'elle représente une toute petite part des métiers des langues, non ? Je ne me rends pas compte de la proportion interprètes/traducteurs, mais j'ai l'impression qu'il y a moins d'interprètes que de traducteurs, et pourtant, des traducteurs, y'en a déjà pas beaucoup...
- en quoi "lapon" n'est-il pas "politiquement correct" ? La "Laponie" est-elle une hérésie ?
- tu parles d'enregistrement des fichiers son du dico russe et de la révision du dico russe : j'imagine que c'est que l'interview date un peu, ou bien est-ce vraiment toujours en projet ? Car j'avais cru comprendre que ce n'était pas à l'ordre du jour pour toi...
Sinon, bravo pour ton parcours et bon courage pour le 16/20... Ca s'annonce bien ? Et c'est cette année la dernière ligne droite ?
Et bravo pour tout ce que tu nous racontes d'intéressant, Didine, mais j'ai encore plein de questions pour toi :
- si j'ai bien compris, le finnois n'est aps dans tes langues de travail : quelles sont tes langues de travail à l'ESIT ? Anglais et russe vers français ? Dans quel ordre ? Et pourquoi pas le finnois : inexistant à l'ESIT, limitation du nombre de langues ??? Et le polonais ?
- tu parles du classement des écoles d'interprétation de l'AIIC : où peut-on le consulter ? Je suis allée voir leur site, mais je n'ai pas trouve...
- Tu dis que l'interprétation est un métier peu connu et que peu de gens y pensent : il me semble que beaucoup de jeunes y pensent (en mélangeant traduction et interprétation, mais avec une réelle attirance pour l'interprétation), seulement peu poursuivent réellement, en raison de la difficulté sans doute... Et je pense que si l'interprétation est méconnue, c'est aussi qu'elle représente une toute petite part des métiers des langues, non ? Je ne me rends pas compte de la proportion interprètes/traducteurs, mais j'ai l'impression qu'il y a moins d'interprètes que de traducteurs, et pourtant, des traducteurs, y'en a déjà pas beaucoup...
- en quoi "lapon" n'est-il pas "politiquement correct" ? La "Laponie" est-elle une hérésie ?
- tu parles d'enregistrement des fichiers son du dico russe et de la révision du dico russe : j'imagine que c'est que l'interview date un peu, ou bien est-ce vraiment toujours en projet ? Car j'avais cru comprendre que ce n'était pas à l'ordre du jour pour toi...
Sinon, bravo pour ton parcours et bon courage pour le 16/20... Ca s'annonce bien ? Et c'est cette année la dernière ligne droite ?
Sonka - Сонька
I'm a father and I am a son but I don't know how to tell them that I have come undone
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Je réponds à sa place, mais comme je viens de visiter le site et que je suis tombée dessus...svernoux wrote: - tu parles du classement des écoles d'interprétation de l'AIIC : où peut-on le consulter ? Je suis allée voir leur site, mais je n'ai pas trouve...
http://www.aiic.net/ViewPage.cfm/page372.htm
Bayou
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Coucou!
Et merci à tous pour vos réactions! Je suis contente de pouvoir faire connaître un peu plus l'interprétation par le biais de cette interview. Je vais maintenant répondre aux questions de svernoux.
Mes langues de travail à l'ESIT
Mes langues de travail à l'ESIT sont le français (langue A), l'anglais (langue B), le polonais et le russe (langues C). On travaille de C et B vers A et de A vers B. Vos pourrez voir ce qui se cache derrière toutes ces lettres ici. Non seulement la combinaison "maximale" à l'ESIT est ABCC, mais en plus il n'y a pas de finnois. A vrai dire cela importe peu car les langues qui figurent sur le diplôme ne veulent rien dire. On peut très bien par la suite ajouter des langues, en enlever, en faire passer de B et C ou de C en B, etc.
L'ESIT forme à l'interprétation dans un certain nombre de langues, et en plus il y a chaque année des langues en régime spécial pour les étrangers. Ces formations sont souvent financées par l'Union Européenne (en ce moment, pour des personnes ayant le hongrois, le letton et le slovaque en langue A) ou des gouverment (chinois en langue A en ce moment), en fonction des besoins.
L'ESIT est également une des écoles qui délivre le EMCI (European Master's in Conference Interpreting). Grâce à cela, nous avons la possibilité de nous rendre dans une des autres universités qui délivre l'EMCI pour travailler avec une langue qu'il n'y a pas à l'ESIT, ou sur une langue qui pêche un peu. Je vais donc aller à l'Université de Turku, en Finlande, au mois de février pour travailler l'interprétation à partir du finnois.
C'est bien cette année, la dernière ligne droite. A vrai dire, à l'heure actuelle, personne ne peut s'imaginer atteindre les 16 en juin! Ca va être dur, mais on va s'accrocher! Même si je redouble, ce n'est pas la fin du monde. Le principal est d'avoir mon diplôme, que ce soit en juin 2005 ou en juin 2006, et de pouvoir faire le métier qui me plaît et que j'aurais choisi!
Le classement des écoles d'interprétations de l'AIIC
Il y a tout dans le lien donné par Bayou!
L'interprétation de conférence et la traduction
Je ne suis pas sûre que tant de jeunes que ça pensent à l'interprétation. Et c'est vrai que c'est aussi méconnu car il y a peu d'interprètes, et ce n'est pas un métier auquel les gens sont "confrontés". Il se peut qu'une fois dans leur vie, ils aient à chercher un traducteur pour faire traduire un document, ils savent que la littérature étrangères qu'ils lisent en francais est traduite, etc... Mais peu se rendent dans des conférences où il y a un interprète qui fait de la consécutive ou de la simultanée. C'est aussi pour ça que c'est un métier peu connu et qui a donc une part de mystère pour les gens.
"Lapon" et "same"
"Lapon" et "same", c'est un peu comme "esquimau" et "inuit". En réalité il est important de se détacher du terme "Laponie". C'est certes la région géographique où la plupart d'entre eux vit, mais ils y sont tout de même en minorité. Ils ne sont majoritaires que dans une ville de Laponie finlandaise (Utsjoki) et quatre villes de Laponie norvégienne (Karasjok, Kautokeino, Tana et Nesseby).
Les Sames ont longtemps été des sous-citoyens dans leurs propres pays, les gouvernement successifs ont eu des attitudes très paternalistes avec eux et pas mal de gens avaient des clichés qui ne correspondent pas du tout à la réalité (le Lapon alcoolique qui vit dans sa hutte et qui fait fondre de la neige pour préparer son café, etc). Les Sames ont fini par en avoir marre de ce nom exogène et tout ce que les gens y associaient, et ont demandé à ce qu'on les appelle comme ils se nomment eux-mêmes. Dans leur langue, ils appellent leur terre Sápmi, et un habitant de Sápmi est un sápmelaš.
On a observé la même tendance à l'abandon des noms exogènes chez les peuples finno-ougriens de Russie, à peu près à la même période que pour les Sames. On ne parle plus des Tchérémisses mais des Maris, les Zyriènes sont maintenant les Komis, les Votyaks sont devenus les Oudmourtes, les Vogouls sont maintenant les Mansis et les Ostyaks sont appelés Khantys.
Le dico de russe
C'est en projet à plus long terme, après le dictionnaire de same et la révision des dictionnaires polonais et finnois, qui en ont bien besoin! Une fois tout cela fait, je m'attaquerai au russe, si personne ne l'a fait avant moi.
Et merci à tous pour vos réactions! Je suis contente de pouvoir faire connaître un peu plus l'interprétation par le biais de cette interview. Je vais maintenant répondre aux questions de svernoux.
Mes langues de travail à l'ESIT
Mes langues de travail à l'ESIT sont le français (langue A), l'anglais (langue B), le polonais et le russe (langues C). On travaille de C et B vers A et de A vers B. Vos pourrez voir ce qui se cache derrière toutes ces lettres ici. Non seulement la combinaison "maximale" à l'ESIT est ABCC, mais en plus il n'y a pas de finnois. A vrai dire cela importe peu car les langues qui figurent sur le diplôme ne veulent rien dire. On peut très bien par la suite ajouter des langues, en enlever, en faire passer de B et C ou de C en B, etc.
L'ESIT forme à l'interprétation dans un certain nombre de langues, et en plus il y a chaque année des langues en régime spécial pour les étrangers. Ces formations sont souvent financées par l'Union Européenne (en ce moment, pour des personnes ayant le hongrois, le letton et le slovaque en langue A) ou des gouverment (chinois en langue A en ce moment), en fonction des besoins.
L'ESIT est également une des écoles qui délivre le EMCI (European Master's in Conference Interpreting). Grâce à cela, nous avons la possibilité de nous rendre dans une des autres universités qui délivre l'EMCI pour travailler avec une langue qu'il n'y a pas à l'ESIT, ou sur une langue qui pêche un peu. Je vais donc aller à l'Université de Turku, en Finlande, au mois de février pour travailler l'interprétation à partir du finnois.
C'est bien cette année, la dernière ligne droite. A vrai dire, à l'heure actuelle, personne ne peut s'imaginer atteindre les 16 en juin! Ca va être dur, mais on va s'accrocher! Même si je redouble, ce n'est pas la fin du monde. Le principal est d'avoir mon diplôme, que ce soit en juin 2005 ou en juin 2006, et de pouvoir faire le métier qui me plaît et que j'aurais choisi!
Le classement des écoles d'interprétations de l'AIIC
Il y a tout dans le lien donné par Bayou!
L'interprétation de conférence et la traduction
Je ne suis pas sûre que tant de jeunes que ça pensent à l'interprétation. Et c'est vrai que c'est aussi méconnu car il y a peu d'interprètes, et ce n'est pas un métier auquel les gens sont "confrontés". Il se peut qu'une fois dans leur vie, ils aient à chercher un traducteur pour faire traduire un document, ils savent que la littérature étrangères qu'ils lisent en francais est traduite, etc... Mais peu se rendent dans des conférences où il y a un interprète qui fait de la consécutive ou de la simultanée. C'est aussi pour ça que c'est un métier peu connu et qui a donc une part de mystère pour les gens.
"Lapon" et "same"
"Lapon" et "same", c'est un peu comme "esquimau" et "inuit". En réalité il est important de se détacher du terme "Laponie". C'est certes la région géographique où la plupart d'entre eux vit, mais ils y sont tout de même en minorité. Ils ne sont majoritaires que dans une ville de Laponie finlandaise (Utsjoki) et quatre villes de Laponie norvégienne (Karasjok, Kautokeino, Tana et Nesseby).
Les Sames ont longtemps été des sous-citoyens dans leurs propres pays, les gouvernement successifs ont eu des attitudes très paternalistes avec eux et pas mal de gens avaient des clichés qui ne correspondent pas du tout à la réalité (le Lapon alcoolique qui vit dans sa hutte et qui fait fondre de la neige pour préparer son café, etc). Les Sames ont fini par en avoir marre de ce nom exogène et tout ce que les gens y associaient, et ont demandé à ce qu'on les appelle comme ils se nomment eux-mêmes. Dans leur langue, ils appellent leur terre Sápmi, et un habitant de Sápmi est un sápmelaš.
On a observé la même tendance à l'abandon des noms exogènes chez les peuples finno-ougriens de Russie, à peu près à la même période que pour les Sames. On ne parle plus des Tchérémisses mais des Maris, les Zyriènes sont maintenant les Komis, les Votyaks sont devenus les Oudmourtes, les Vogouls sont maintenant les Mansis et les Ostyaks sont appelés Khantys.
Le dico de russe
C'est en projet à plus long terme, après le dictionnaire de same et la révision des dictionnaires polonais et finnois, qui en ont bien besoin! Une fois tout cela fait, je m'attaquerai au russe, si personne ne l'a fait avant moi.
Merci pour les réponses, Didine, c'est très intéressant !
Et sinon, les langues enseignée à l'ESIT sont-elles toutes BIEN enseignées et à peu près à égalité ? Car comme tu dis, il y a ce qu'on marque sur le diplôme, et la réalité. Là où j'ai fait mes études, les troisièmes langues étaient très inégales. J'entends par là que pour valider le diplôme de traduction avec l'allemand comme troisième langue, il fallait avoir un niveau équivalent à allemand LV1 (les exigences étant pratiquement les mêmes), alors que pour le russe, le niveau était très bas et de toute façon impossible à contrôler puisque les responsables ne parlent pas russe...
Mais bon, je ne dis pas ça pour critiquer : je crois qu'il n'est pas nécessaire de faire connaître beaucoup plus ces métiers : je crois qu'il y a déjà beaucoup trop de gens qui veulent les faire par rapport au nombre de places réellement disponibles...
J'ai envie de te poser des questions encore plus pointues, j'espère que ce n'est pas indiscret (sinon, tu as le droit de m'envoyer promener !) : pourquoi avoir pris l'anglais en langue B et pas le polonais ? Parce que j'imagine qu'à la base, ça aurait été plus facile pour toi de traduire vers le polonais que vers l'anglais. Est-ce qu'il n'y avait pas le choix, ou bien tu as considéré que ton polonais était suffisamment bon et tu as préféré mettre le paquet sur l'anglais ?didine wrote:Mes langues de travail à l'ESIT
Mes langues de travail à l'ESIT sont le français (langue A), l'anglais (langue B), le polonais et le russe (langues C). On travaille de C et B vers A et de A vers B. Vos pourrez voir ce qui se cache derrière toutes ces lettres ici. Non seulement la combinaison "maximale" à l'ESIT est ABCC, mais en plus il n'y a pas de finnois. A vrai dire cela importe peu car les langues qui figurent sur le diplôme ne veulent rien dire. On peut très bien par la suite ajouter des langues, en enlever, en faire passer de B et C ou de C en B, etc.
Et sinon, les langues enseignée à l'ESIT sont-elles toutes BIEN enseignées et à peu près à égalité ? Car comme tu dis, il y a ce qu'on marque sur le diplôme, et la réalité. Là où j'ai fait mes études, les troisièmes langues étaient très inégales. J'entends par là que pour valider le diplôme de traduction avec l'allemand comme troisième langue, il fallait avoir un niveau équivalent à allemand LV1 (les exigences étant pratiquement les mêmes), alors que pour le russe, le niveau était très bas et de toute façon impossible à contrôler puisque les responsables ne parlent pas russe...
Je sais pas, moi j'aurais dit que les gens étaient plus confrontés à l'interprétation (à la TV) qu'à la traduction. Personnellement, je ne connais pratiquement personne qui ait jamais eu à faire traduire un document écrit. Ca concerne surtout les gens qui voyagent, qui émigrent, etc., mais la plupart des Français ne feront jamais rien traduire, alors qu'ils voient tous le discours de Bush ou l'interview de Sharon Stone traduite au 20h. En tout cas, moi quand je dis que je suis traductrice, la moitié des gens me disent "ah, c'est toi qui traduis quand on voit Poutine ou Schröder à la TV ?" (et bien sûr, l'autre moitié croit que je traduis des romans...)didine wrote:L'interprétation de conférence et la traduction
Je ne suis pas sûre que tant de jeunes que ça pensent à l'interprétation. Et c'est vrai que c'est aussi méconnu car il y a peu d'interprètes, et ce n'est pas un métier auquel les gens sont "confrontés". Il se peut qu'une fois dans leur vie, ils aient à chercher un traducteur pour faire traduire un document, ils savent que la littérature étrangères qu'ils lisent en francais est traduite, etc... Mais peu se rendent dans des conférences où il y a un interprète qui fait de la consécutive ou de la simultanée. C'est aussi pour ça que c'est un métier peu connu et qui a donc une part de mystère pour les gens.
Mais bon, je ne dis pas ça pour critiquer : je crois qu'il n'est pas nécessaire de faire connaître beaucoup plus ces métiers : je crois qu'il y a déjà beaucoup trop de gens qui veulent les faire par rapport au nombre de places réellement disponibles...
Ah OK. Je demandais parce que je bosse sur le dico écrit et tu m'avais dit que tu n'aurais pas le temps de t'y mettre, c'est pourquoi ça m'étonnait de voir le contraire... Mais pour les enregistrements, je pense qu'il n'y a toujours pas d'autre candidat.didine wrote:Le dico de russe
C'est en projet à plus long terme, après le dictionnaire de same et la révision des dictionnaires polonais et finnois, qui en ont bien besoin! Une fois tout cela fait, je m'attaquerai au russe, si personne ne l'a fait avant moi.
Sonka - Сонька
I'm a father and I am a son but I don't know how to tell them that I have come undone
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Comment ça, "Mister" ? Tu veux dire mon mister ? (si c'est ça, t'as oublié la virgule !)kokoyaya wrote:Il y a eu mais plus de nouvelles depuis longtemps.svernoux wrote:Mais pour les enregistrements, je pense qu'il n'y a toujours pas d'autre candidat.
Tu veux embaucher Mister svernoux ?
Sonka - Сонька
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Non non, c'était fait exprès. C'est comme ça qu'on appelle les "conjoints" de Lokanovo-Freelanguiens sur le chat (Mister Caro, Miss Beaumont, etc.)svernoux wrote:Comment ça, "Mister" ? Tu veux dire mon mister ? (si c'est ça, t'as oublié la virgule !)kokoyaya wrote:Il y a eu mais plus de nouvelles depuis longtemps.svernoux wrote:Mais pour les enregistrements, je pense qu'il n'y a toujours pas d'autre candidat.
Tu veux embaucher Mister svernoux ?
Ah bon ! Parce que tout de suite, j'ai cru que tu m'appelais Mister, moi !kokoyaya wrote:Non non, c'était fait exprès. C'est comme ça qu'on appelle les "conjoints" de Lokanovo-Freelanguiens sur le chat (Mister Caro, Miss Beaumont, etc.)svernoux wrote:Comment ça, "Mister" ? Tu veux dire mon mister ? (si c'est ça, t'as oublié la virgule !)kokoyaya wrote:Il y a eu mais plus de nouvelles depuis longtemps.svernoux wrote:Mais pour les enregistrements, je pense qu'il n'y a toujours pas d'autre candidat.
Tu veux embaucher Mister svernoux ?
Sinon, quant à l'embauche de Mister svernoux :
1- je ne sais pas s'il a le temps et si ça l'intéresse (je peux essayer la persuasion)
2- On est pas équipés en matos (OK, ça coûte ptêt pas cher, faut voir...)
3- le plus ennuyeux : Mister est Ukrainien, donc accent ukrainien (ça n'est pas extrêmement gênant, ça porte sur un seul phonème à ma connaissance), mais surtout il a un défaut de prononciation (genre cheveu sur la langue, chez nous) : il ne sait pas prononcer les "l" durs, ce qui est justement une des principales difficultés pour les francophones... Donc, si on peut trouver mieux...
Sonka - Сонька
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Rdv sur viewtopic.php?p=77848#77848 pour causer des enregistrements
Je suis entièrement d'accord avec toi. Je crois que dès le départ, que ce soit dans des filières LEA ou LCE, il n'y en a déjà pas des masses qui pensent à la traduction... alors à l'interprétation encore moins!didine wrote: Je ne suis pas sûre que tant de jeunes que ça pensent à l'interprétation.
En ce qui me concerne, je suis en 5ème année de trad à Bruxelles. J'ai commencé par LCE et à l'époque je ne me rappelle pas avoir parlé une seule fois de traduction ou d'interprétation comme une possibilité de spécialisation avec des étudiants de ma filière (ou même avec des profs, d'ailleurs!). Quand on commence des études de langues, l'issue de la formation reste assez floue, et ce d'autant plus que les débouchés sont divers et variés. Et au bout du compte, plus les années passent, moins il y a d'étudiants par spécialisation, donc l'effet "entonnoir" fait que les perspectives quant au choix de la spécialisation - et notamment l'interprétation - sont indéfinies et ainsi mal connues des étudiants qui commencent. Quand j'ai choisi d'étudier les langues, on m'a parlé "tourisme", "commerce international", "professorat", mais pas du tout "traduction" ou "interprétation", ce qui est finalement très paradoxal.
A mon sens, la spécialisation - et donc le choix de l'interprétation - arrive trop tard à la fac. Quant aux écoles spécialisées (et il n'y en a pas tant que ça!) elles restent à mon sens encore assez accessibles (dans la mesure où on a le niveau) parceque justement il n'y a pas beaucoup de postulants. Je ne suis pas convaincue qu'on parle des professions liées à la traduction et à l'interprétation aux futurs étudiants ou à ceux qui commencent leurs études supérieures... même dans des filières linguistiques. A mon avis, je crois que c'est davantage un choix qui se fait "en cours de route" qu'en tout début de parcours. Ceci dit, je ne veux pas non plus dire que les vocations dans ce domaine n'existent pas, mais je pense que ça reste exceptionnel...
Bayou