De l'importance de la prononciation... :)
Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe
J'avais déjà parlé du pauvre chat dans le frigo. La même blague ou presque et toute récente.
J'ai reçu aujourd'hui une demande de traduction : ...Esa vez le enviaron mil quinientos soles : mil para los gatos y quinientos para la champana que tendria que ofrecer con motivo de su grado.
Cette fois, ils lui envoyèrent mille cinq cent sols : mille pour les chats et cinq cent pour le champagne qu'il devra offrir au motif de son grade.
Il s'agissait bien évidement de gastos, des dépenses. N'empêche qu'ils ont encore failli passer à table.
PS : Pour les puristes, j'ai dû adapter le temps en traduisant.
J'ai reçu aujourd'hui une demande de traduction : ...Esa vez le enviaron mil quinientos soles : mil para los gatos y quinientos para la champana que tendria que ofrecer con motivo de su grado.
Cette fois, ils lui envoyèrent mille cinq cent sols : mille pour les chats et cinq cent pour le champagne qu'il devra offrir au motif de son grade.
Il s'agissait bien évidement de gastos, des dépenses. N'empêche qu'ils ont encore failli passer à table.
PS : Pour les puristes, j'ai dû adapter le temps en traduisant.
La folie des uns est la sagesse des autres
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- Guest
Salut, dans le meme style .... Je parle espagnol d'Espagne et je sortais depuis peu avec une Argentine ... V'la pas qu'un jour elle sort devant moi un trux a une copine "Vamos de joda esta noche?" ce qui veut dire en Argentin, "on sort ce soir ?".... mais voila, en espagnol "joder" veut dire (entre autre) "baiser"... bref, pour moi elle avait propose de coucher avec sa copine... moi, en rigolant, j'ai demande si je pouvais venir elle est etait d'accord bien sur..... Moi, j'etais mort de rire mais elles, elles comprenaient rien.... Boaf, elle est mignone mais j'en ai pleins d'autres, comme une copine francaise qui a demande si "la polla" (=bite) était la femelle du "pollo" (=poulet) etc.... (Vous auriez du voir la tete des espagnols qui etaient en face)
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- Guest
Aller, j'apporte mon grain de sel.
Cet été, quelques semaines avant que je ne quitte Londres, un ami espagnol était venu vivre chez moi. Nous discutions de mon envie de vivre en Espagne, et en particulier des lieux où je pourrais m'installer au début. Et vient Barcelone. J'ai voulu faire part de mon inquiétude quant à l'accueil d'un français en Catalogne, donc j'ai commencé à dire: "Pero Barcelona, para un francés ?" ("Mais Barcelone, pour un français"). Là mon collocataire a éclaté de rire. Evidemment, j'avais oublié que "un francés" signifie aussi dans une fellation...
Sinon plus soft, mais amusant tout de même. Quelques mois plus tôt, je suivais des cours du soir à l'Instituto Cervantes, et lors d'une pause, une élève avait demandé ce qu'on pouvait trouver à manger dans le distributeur au sous-sol. Bien discipliné, j'ai répondu en espagnol et non en anglais: "Hai patatas fritas" ("Il y a des chips"). Mais voilà, ça signifie aussi "frites", alors le visage de son voisin à gauche, un français, s'est illuminé d'un large sourire: "Des frites ?". Immédiatement je corrige: "Non, des chips". Et là, le voisin encore à gauche, un anglais ne parlant pas français, répond avec le même sourire de joie et d'espoir: "Chips ?" ("Des frites ?"). Sur le coup j'ai cru que j'allais devenir chèvre, mais j'ai tout de même rectifié, à sa grande déception: "No, crisps" ("Non, des chips").
Cet été, quelques semaines avant que je ne quitte Londres, un ami espagnol était venu vivre chez moi. Nous discutions de mon envie de vivre en Espagne, et en particulier des lieux où je pourrais m'installer au début. Et vient Barcelone. J'ai voulu faire part de mon inquiétude quant à l'accueil d'un français en Catalogne, donc j'ai commencé à dire: "Pero Barcelona, para un francés ?" ("Mais Barcelone, pour un français"). Là mon collocataire a éclaté de rire. Evidemment, j'avais oublié que "un francés" signifie aussi dans une fellation...
Sinon plus soft, mais amusant tout de même. Quelques mois plus tôt, je suivais des cours du soir à l'Instituto Cervantes, et lors d'une pause, une élève avait demandé ce qu'on pouvait trouver à manger dans le distributeur au sous-sol. Bien discipliné, j'ai répondu en espagnol et non en anglais: "Hai patatas fritas" ("Il y a des chips"). Mais voilà, ça signifie aussi "frites", alors le visage de son voisin à gauche, un français, s'est illuminé d'un large sourire: "Des frites ?". Immédiatement je corrige: "Non, des chips". Et là, le voisin encore à gauche, un anglais ne parlant pas français, répond avec le même sourire de joie et d'espoir: "Chips ?" ("Des frites ?"). Sur le coup j'ai cru que j'allais devenir chèvre, mais j'ai tout de même rectifié, à sa grande déception: "No, crisps" ("Non, des chips").
En anglais (également en allemande) on utilise le mot français "rendez-vous", mais uniquement pour signifier le rendez-vous amoureux, sinon on dira "meeting". Combien de Francophones ont dû tomber dans le piège...
Ca me fait penser aussi à un sketch d'Elie Semoun qui joue le rôle d'un goujat en rendez-vous avec une femme, à laquelle il dit :
- Ben fais comme moi prends une pouf(fe) (au lieu de dire "un pouf")
Il suffit de peu parfois...
Ca me fait penser aussi à un sketch d'Elie Semoun qui joue le rôle d'un goujat en rendez-vous avec une femme, à laquelle il dit :
- Ben fais comme moi prends une pouf(fe) (au lieu de dire "un pouf")
Il suffit de peu parfois...
Yo tengo tantos hermanos
Que no los puedo contar
Y una hermana muy hermosa
Que se llama libertad
(Mercedes Sosa)
Que no los puedo contar
Y una hermana muy hermosa
Que se llama libertad
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- Margherita Calegari
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- Joined: 14 Jun 2002 02:00
- Location: Milan, Italie
arkayn wrote:Une amie de ma mère (espagnole toute fraiche débarquée en France dans les années 60) était employée de maison.
Un jour, sa patronne lui demanda de mettre le gateau au frigo. Plutôt surprise, elle obéit néanmoins et mit le chat (gato, en espagnol) au frigo.
Cette histoire me rappelle celle d’une femme italienne qui passait ses vacances au Brésil. Lors du petit déjeuner, elle demanda du lait au serveur.
« Latte, latte » demandait-elle.
Le serveur ne comprenait pas. La femme donc commença à crier comme une folle : « Latte, latte, latte, LATTE, LATTE LATTE !!!!! »
Et le pauvre se mit à... aboyer
Je vous assure que cette histoire est VRAIE...
- Bernadette
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- Joined: 10 May 2003 12:01
- Location: FRANCE
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- Guest
Je ne fais que passer mais je vais moi aussi mettre ma pierre à l'ouvrage!
- Lors de la visite d'une amie américaine, nous nous racontions nos souvenirs lors de nos passages dans nos pays respectifs, et lui évoquais avec nostalgie les moments où nous nous battions pour rire avec des amis communs. J'ai utilisé l'expression "beat our asses off", pensant dire "se botter les fesses". A sa mine à la fois choquée et hilare, j'ai compris que quelque chose n'allait pas... Elle finit par m'expliquer après quelques instants déroutants, que je venais d'expliquer qu'on se -pardon, pardon, pardon- taraudait mutuellement l'anus!!! j'aurais du dire "beat our asses up"
-Une autre américaine de passage à Paris, va récupérer ses photos au studio du coin. Elle va voir le vendeur et lui demande "Bonjour, je voudrais récupérer mes photos mais j'ai perdu mon slip". Le vendeur "Oui... on peut pas vous aider madame". Elle répète sans se décontenancer "je voudrais mes photos mais j'ai perdu mon slip"
le vendeur a fini par comprendre que par slip, elle entendait "ticket" ou bout de papier si vous préférez...
- Lors de la visite d'une amie américaine, nous nous racontions nos souvenirs lors de nos passages dans nos pays respectifs, et lui évoquais avec nostalgie les moments où nous nous battions pour rire avec des amis communs. J'ai utilisé l'expression "beat our asses off", pensant dire "se botter les fesses". A sa mine à la fois choquée et hilare, j'ai compris que quelque chose n'allait pas... Elle finit par m'expliquer après quelques instants déroutants, que je venais d'expliquer qu'on se -pardon, pardon, pardon- taraudait mutuellement l'anus!!! j'aurais du dire "beat our asses up"
-Une autre américaine de passage à Paris, va récupérer ses photos au studio du coin. Elle va voir le vendeur et lui demande "Bonjour, je voudrais récupérer mes photos mais j'ai perdu mon slip". Le vendeur "Oui... on peut pas vous aider madame". Elle répète sans se décontenancer "je voudrais mes photos mais j'ai perdu mon slip"
le vendeur a fini par comprendre que par slip, elle entendait "ticket" ou bout de papier si vous préférez...
ça m'est arrivé il y a quelques années, en voulant blaguer avec une copine Mexicaine, je lui ai dit "estas rica" en voulant lui dire "tu es riche", la bonne traduction étant "eres rica", la première voulant dire "tu es bonne";
Dans la langue espagnole, il font une différence entre "ser" et "estar", ce qui est la même chose en français : être.
Dans la langue espagnole, il font une différence entre "ser" et "estar", ce qui est la même chose en français : être.
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- Guest
Mouais...Geoffrey wrote:Un liééchois, peut-être ?
Geoffrey
Dans le genre , ( je suis belge habitant entre liege et aix ) nous etions au portugal pour un rassemblement scout , et un ami belge prononce à l'église une intention de prière ( style , pour que tous puissent vivre une aventure pareille à la notre , et se faire des amis partout dans le monde ) , et les parisiens présents n'ont pas compris un mot ! comme quoi on a beau parler la meme langue... présents n'ont pas compri parisiens
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- Guest
Ma déconvenue personelle n'est certes pas aussi cocasse que nombre d'autres, mais elle répond à la thématique.
Eprise d'un arabophone, je désirais, futile orgeuil, me faire valoir en exprimant mes sentiments en sa langue.
Mal m'en prit!
Me voila donc en quête de la tournure idoine (ce qui, par ailleurs, m'a permis de découvrir le site freelang), à écumer les lexiques et autres dictionnaires en tout genre.
Après maintes vérifications (angoisse...), j'étais parvenue à la conclusion que "je t'aime" se dit bien "Ouhibouk".
Mais, cela ne me suffisait pas, je voulais rajouter l'appelation "mon coeur", que je n'étais malheureusement pas parvenue à trouver en arabe.
Je me risquai à la remplacer par son équivalent turc, en espérant que parenté il y aurait.
Me voila donc en train d'ébaucher un "Ouhibouk, kalb..." losqu'à son expression je compris que cela n'était pas des plus à propos...
En effet, si en turc cela eut pu convenir, en arabe c'est généralement à éviter, Kalb signifiant...chien!
Donc, par expérience, je préconise la plurilinguicité prudente, mieux vaut, dans certains cas, faire l'aveu de son ignorance, que de tenter des substitutions hasardeuses.
Eprise d'un arabophone, je désirais, futile orgeuil, me faire valoir en exprimant mes sentiments en sa langue.
Mal m'en prit!
Me voila donc en quête de la tournure idoine (ce qui, par ailleurs, m'a permis de découvrir le site freelang), à écumer les lexiques et autres dictionnaires en tout genre.
Après maintes vérifications (angoisse...), j'étais parvenue à la conclusion que "je t'aime" se dit bien "Ouhibouk".
Mais, cela ne me suffisait pas, je voulais rajouter l'appelation "mon coeur", que je n'étais malheureusement pas parvenue à trouver en arabe.
Je me risquai à la remplacer par son équivalent turc, en espérant que parenté il y aurait.
Me voila donc en train d'ébaucher un "Ouhibouk, kalb..." losqu'à son expression je compris que cela n'était pas des plus à propos...
En effet, si en turc cela eut pu convenir, en arabe c'est généralement à éviter, Kalb signifiant...chien!
Donc, par expérience, je préconise la plurilinguicité prudente, mieux vaut, dans certains cas, faire l'aveu de son ignorance, que de tenter des substitutions hasardeuses.