Vos anecdotes
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Les feuilletons étaient très populaires dans les journaux au début du vingtième siècle.
Un auteur (je n'ai malheureusement pas retenu le nom) considéra un jour qu'une partie du succès du journal pour lequel il travaillait lui revenait. Et il demanda une augmentation. Que le patron lui refusa.
Il publia donc l'épisode du jour et redemanda à nouveau cette augmentation. Nouveau refus. Donc il y a alla au culot et décida de ne plus écrire pour ce journal tant qu'il n'aurait pas eu cette augmentation.
Ce qui fit bien rire le patron car des auteurs pour le remplacer, il y en avait à la pelle. Mais voilà, au vu du dernier épisode, tous déclarèrent forfait.
Le héros était enfermé dans un coffre fort dont il avait la clef sur lui (et était seul à connaître la combinaison, je crois), dans une maison vide et personne ne sachant qu'il était là. Situation insoluble. Il était impossible de le faire sortir de là.
Alors, contraint et forcé, le patron, voyant l'heure du bouclage arriver, se résolu à rappeler l'auteur et à l'augmenter.
Le lendemain, entre fureur et curiosité, il se précipita sur le journal pour découvrir comment l'auteur avait pu tirer son héros de cette situation impossible.
L'épisode du jour commençait par ces simples mots : Ayant réussi à s'échapper du coffre-fort, Rocambole...
Un auteur (je n'ai malheureusement pas retenu le nom) considéra un jour qu'une partie du succès du journal pour lequel il travaillait lui revenait. Et il demanda une augmentation. Que le patron lui refusa.
Il publia donc l'épisode du jour et redemanda à nouveau cette augmentation. Nouveau refus. Donc il y a alla au culot et décida de ne plus écrire pour ce journal tant qu'il n'aurait pas eu cette augmentation.
Ce qui fit bien rire le patron car des auteurs pour le remplacer, il y en avait à la pelle. Mais voilà, au vu du dernier épisode, tous déclarèrent forfait.
Le héros était enfermé dans un coffre fort dont il avait la clef sur lui (et était seul à connaître la combinaison, je crois), dans une maison vide et personne ne sachant qu'il était là. Situation insoluble. Il était impossible de le faire sortir de là.
Alors, contraint et forcé, le patron, voyant l'heure du bouclage arriver, se résolu à rappeler l'auteur et à l'augmenter.
Le lendemain, entre fureur et curiosité, il se précipita sur le journal pour découvrir comment l'auteur avait pu tirer son héros de cette situation impossible.
L'épisode du jour commençait par ces simples mots : Ayant réussi à s'échapper du coffre-fort, Rocambole...
Last edited by arkayn on 29 Jul 2005 07:24, edited 2 times in total.
La folie des uns est la sagesse des autres
- Sisyphe
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Ca pourrait être Ponson du Terrail*. En tout cas ça lui ressemble. Si ce n'est toi, c'est donc etc.Un auteur (je n'ai malheureusement pas retenu le nom) considéra un jour qu'une partie du succès du journal pour lequel il travaillait lui revenait. Et il demanda une augmentation.
Le même Ponson du Terrail avait subi un jour (et même plusieurs fois) un déferlement postal de fans, comme on ne disait pas encore, parce qu'il avait utilisé dans un épisode un personnage qu'il avait déjà fait mourir. Faute pardonnable, vu que les aventures de son personnage Rocambole sont... rocambolesques (l'adjectif vient de là) et les personnages secondaires foisonnants.
Pour pallier ce problème, il acheta des poupons et des poupées, sur lesquelles il mit un nom, et les rangea dans une armoire, à différents étages suivant qu'elles étaient vivantes, mystérieusement disparues ou mortes.
P. d. T. est aussi l'auteur d'un certain nombre d'expression trop rapidement écrites (à moins que ce ne fût volontaire) et assez comiques :
Voyant le lit vide, elle le devint
Tenant un pistolet dans chaque main et un poignard dans l'autre
Le vieux gentilhomme se promenait tout seul dans son parc, les mains derrière le dos en lisant son journal
Il avait un pantalon de velours et un gilet de la même couleur
Bon! Bon! maugréa-t-il en silence et en bas-breton.
En revanche, la célèbre phrase qu'on lui attribue "il avait les mains froides et sèches comme celles d'un serpent" n'est pas de lui.
PS : *en vérifiant ces dernières citations, je trouve confirmation : le coup de l'augmentation, c'est bien Ponson du Terrail