un peu de nostalgie...

[leo]

oui, c'est sûr, mais l'avantage de PrintScreen32 c'est que l'on peut faire moultes copies écrans et les récupérer après dans un dossier...

[Anuanua]

Bin... avec la méthode que je propose aussi. Tu captures un écran, l'ouvres dans Photo Editor, enregistres. Puis tu recommences.

[leo]

dans la série des "Hello"

je l'ai vu en 1974 au "Caveau de la Huchette" à St Germain Paris

drôle de personnage, pas simple dans sa vie, mais attachant...

[Anuanua]

Je dois admettre qu'en lisant "Dans la série des Hello", j'ai d'abord pensé à ceci.

Euh... et aussi à ça.

[Anuanua]

Nostalgiiiiiieeeeee......

Parfois, on en devient prisonnier parce qu'on a oublié de tout petits détails...

...comme celui-ci.

[leo]

tiens tiens, ton post me fait penser à une autre forme de nostalgie

à ce propos... une version 2009 vient de sortir aux US, Canal+ la diffusera début 2010

[Anuanua]

Ce numéro 6 me fait drôlement penser à...

007.jpg (7.07 KiB) Viewed 2256 times

[Anuanua]

Nostalgie...

Il y avait parfois (souvent) des arrache-coeurs dans la musique d'un autrefois pas si lointain (celle que je vous propose ici date de 1978). Qui a connu ces années et ne se souvient pas de titres ou de chansons comme "Dans l'amour il faut des larmes" (Edith Piaf), "Heartbreak Hotel" (Elvis Prestley), "Woman walks the line" (Emmylou Harris)...?

À propos de la très belle Emmylou...


Elle a repris une chanson arrache-coeur de la féministe Dolly Parton. Alors que, chantée par Dolly, cette chanson faisait plutôt rebelle, chantée par la jeune Emmylou elle devient la chanson de la femme qui, sans colère, sans rien briser, une fois le temps venu, a choisi le bonheur.

Je vous suggère d'aller voir et entendre cettte chanson émouvante. Si vous voulez, vous pouvez copier-coller l'adresse ci-dessous dans une autre fenêtre
http://www.youtube.com/watch?v=PeBz2i-00x0&feature=related

puis revenir ici et l'écouter en lisant les paroles.

TO DADDY
(paroles de Dolly Parton ; musique country/bluegrass traditionnelle)

Mama never seemed to miss the finer things of life
If she did she never did say so to daddy
She never wanted to be more than mother and a wife
If she did she never did say so to daddy.

The only thing that seemed to be important in her life
Was to make our house a home and make us happy
Mama never wanted any more than what she had
If she did she never did say so to daddy.

He often left her all alone but she didn't mind the staying home
If she did she never did say so to daddy
And she never missed the flowers and the cards he never sent her
If she did she never did say so to daddy.

Being took for granted was a thing that she accepted
And she don't need those things to make her happy
And she didn't seem to notice that he didn't kiss and hold her
If she did she never did say so to daddy.

One morning we awoke just to find a note
That mama carefully wrote and left to daddy
And as we began to read it our ears could not believe it
The words she had written there to daddy.

She said the kids are older now they don't need me very much
And I've gone in search of love I need so badly
I have needed you so long without you things can't keep holdin' on
She never meant to come back home.
If she did, she never did say so to daddy

Moma's gone
Goodbye to daddy...

[Anuanua]

La trop belle Emmylou





Comment ne pas avoir la nostalgie de cette si belle, si tendre, si émouvante musique???

Remarquez sa concentration, dès la première seconde! Combien elle est totale!

Ses musiciens aussi d'ailleurs. Entre autres, le joueur de dobro* m'impressionne, je dois l'avouer.

Cliquez ici >Making Beleive

__________________________________
*Edit : Merci à Latinus ; j'ai pu apprendre le vrai nom de cet instrument. Il ne s'agit pas d'un dobro mais d'une "pedal steel guitar".

[leo]

faut se calmer Anuanau

moi elle me fait penser à Joan Baez...

punaise, ça ne nous rajeunis pas...

[Anuanua]

Pourquoi se calmer? Moi je veux vivre jusqu'à la fin, comme Caillou Lapierre.

Baez... Également un de mes chouchoux.

Eeeeehhh non : ça ne nous rajeunit pas... Mais euh, moi, ça me rajeunit. Ça me redonne vie d'entendre et de voir de telles artistes, peu importe qu'elles datent d'alors, de maintenant ou de demain.

Une des ses interprétations les plus émouvantes et présentes fut celle d'une chanson superbe de Woodie Guthrie qui fut reprise (plus ou moins bien) par Dylan, superbement par Nana Mouskouri, et avec la voix à la fois angélique et mature de Baez...

Vas voir ça si tu veux, mais rappelle-toi ensuite qu'il faut se calmer, leo.

Sinon, tu vas finir comme
Anuanua

[leo]

on va changer un peu de registre... avec ça

puis un peu plus soft ça change non ?

[leo]

bon, apparemment j'ai pas bon là...

[Chrysopale]

Boooooorn to be waaaaaaaaaaaaïïïld !

[Anuanua]

bon, apparemment j'ai pas bon là...

C'est pas tout à fait ça. Y a surtout que, depuis quelques jours, je suis très pris par mes recherches universitaires. Un nouveau projet est lancé qui peut avoir une grande portée. Et ça m'occupe tout mon temps. Je suis en retard pour répondre à ceux et celles qui m'écrivent, en retard dans la tenue de mon budget, en retard pour voir des amis... Bref, je suis heureux! Heureux parce que c'est un projet qui me fascine. Et, quand je m'y mets, personne ne peut plus m'en sortir. Pas même moi d'ailleurs... Et non, pas même l'épuisement ne peut m'en sortir car, quand je vais dodo, je vais en rêver. Et quand je m'éveille, y a de nouvelles idées qui ont germé durant la nuit.

Concernant "Born to be wild", c'est une oeuvre que je n'ai jamais vraiment aimée : donc elle ne peut pas me rendre très nostalgique. Pourquoi je ne l'aime pas? Parce qu'elle est fausse! Born to be wild??? Pour moi "wild" signifie "sauvage". Et ces sauvages-là n'ont de sauvage que l'éthique : pour le reste, c'est des sauvages urbains. Des sauvages multimillionnaires qui se sont bien pratiqués avant de nous offrir un modèle de liberté et de spontanéité... Une spontanéité basée sur les études de marché. Rentable! Ainsi, on pourra offrir à une jeunesse avide d'identification un idéal leur permettant d'aller plus loin : dans la Death Valley en chopper Harley-Davidson. On va leur montrer une façon de se dépasser... à 220 KM/H. Le tout sur un genre musical qui avait originalement été lancé par des promoteurs de drogues et de violence comme Ozzie Osbourne.

Alors regardez bien : voici comment être sauvages, libres... Comment être vraiment soi-même quoi. Voici un idéal réalisable : se lancer, la crinière au vent (dans un pays où le port du casque protecteur est obligatoire sur une moto), avoir de gros muscles (avec tatouages de préférence), avoir l'air d'un dur pour imposer le respect mais être tout tendre et tout doux pour plaire aux filles. Et si vous êtes une fille, il faut avoir de belles bo une belle poitrine, avoir un look très féminin et un parler très masculin, accepter de servir de décoration pour Harley le jour et de décoration pour chambre à coucher le soir. Si vous avez tout ceci, vous pouvez vous élancer au soleil du Nevada, traverser les déserts et les villes, pour arriver plusieurs semaines plus tard au centre ville, rentrer dans votre loft vous changer, vous laver, vous raser et regagner votre bureau climatisé au 80ième étage pour vérifier avec votre secrétaire combien de millions ça vous a rapporté.

Désolé : ça ne me rend pas nostalgique...

Parce qu'à mes yeux ça fait pas vrai!

Et surtout parce que ça leurre des jeunes vers un élan, un idéal non seulement illusoire mais aussi décevant que dangereux.

Mais au moins, "Born to be wild" vaut la peine qu'on en parle.

Les avatars sont uniquement des apparences. Et non, I won't date an avatar.

Bin oui, que veux-tu, je suis un vieux chiâleux, radotteux, grincheux, ronchon... Oui je sais : ce n'est pas une façon de se faire des amis. Et, effectivement, j'en ai peu.

Mais ceux qui restent... c'est de l'or pur j'te dis!!!