tibet............. le silence.

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Le_sOrcieR
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Le Tibet en exil

Suite à l’invasion chinoise du Tibet en 1949/50, le Dalaï-Lama, chef temporel et spirituel du peuple tibétain, a tenté pendant huit années de coexister pacifiquement avec les Chinois. Mais la répression violente et permanente exercée par les troupes chinoises a finalement débouché sur le soulèvement national de 1959 (Dix Mars). Durement réprimé, il entraîna la mort de quelque 90.000 Tibétains dans le seul Tibet central.

Dans le plus grand secret, accompagné par plus de 80.000 Tibétains, le Dalaï-Lama entreprit sa longue marche vers l’exil indien. Aujourd’hui, la majorité des Tibétains vit en exil en Inde, au Népal et au Tibet. D’autres communautés importantes existent aux Etats-Unis ainsi qu’en Suisse. En tout et pour tout, le nombre de Tibétains exilés est évalué à quelque 150.000 personnes.

Tous les jours, des adultes et des enfants tibétains fuient la répression chinoise au Tibet en traversant la chaîne himalayaenne au péril de leur vie.

Dès le début de l’exil, le Dalaï-Lama entreprit de réorganiser le gouvernement tibétain, et ce selon des principes démocratiques modernes.

Aujourd’hui, le gouvernement tibétain en exil organise tous les aspects de la société tibétaine exilée, y inclu le réétablissement, la sauvegarde et le développement de la culture tibétaine.

Avec l’appui des associations de soutien actives dans le monde entier (Tibet Support Groups, dont Les Amis du Tibet, Luxembourg), le gouvernement tibétain en exil est le fer de lance du combat international pour un Tibet libre.

Le peuple tibétain (à l’intérieur et à l’extérieur du Tibet) considère le gouvernement tibétain en exil comme son représentant légitime.

Basé à Dharamsala en Inde, le gouvernement tibétain en exil fonctionne sur la base d’une Charte. Il est dirigé par le Conseil des ministres (le Kashag composé de huit Kalon/ministres) lui-même contrôlé par l’Assemblée du peuple tibétain en exil (46 députés élus démocratiquement par la communauté tibétaine en exil) ainsi que par la Commission de Justice, une entité juridictionnelle indépendante.

L’Administration centrale tibétaine (CTA) est composée de trois commissions distinctes (compétentes pour les élections, le service public et l’audit) et de sept départements (en charge des ressorts religion et culture, affaires domestiques, éducation, information et relations internationales, sécurité, santé, et planification).

Le gouvernement tibétain en exil coordonne les activités de ses représentations dans le monde. Faisant fonction de véritables ambassades, de tels bureaux existent notamment aux Etats-Unis (New York), en Inde (Nouvelle Delhi), au Royaume-Uni (Londres), au Japon (Tokio), au Népal (Kathmandu), en Suisse (Genève), en France (Paris). en Russie (Moscou), enHongrie (Budapest) et en Afrique du Sud (Canberra).

Le Bureau du Tibet à Paris est géographiquement en charge de la France, des pays du Benelux, de l’Espagne, du Portugal ainsi que des Communautés européennes. Il est actuellement dirigé par Madame Kunzang Yuthok.

A peine arrivé à Daramsalla dans le nordouest de l’Inde, le Dalai-Lama entreprit de mettre sur pied des structures sociales, éducatives et politiques. Sa vision fut et est toujours de sauvegarder l’héritage de la culture tibétaine, de préserver l’identité du peuple tibétain.

Pour ce faire, le gouvernement tibétain en exil met l’accent sur le développement de communautés autonomes, la création d’écoles tibétaines, le développement de pratiques thérapeutiques tibétaines. etc.

Tout en n’étant pas reconnu par les autorités internationales (qui ne reconnaissent que la seule République Populaire de Chine), le gouvernement tibétain en exil est largement reconnu par les Tibétains comme leur représentation légitime, et ce aussi bien à l’intérieur comme à l’extérieur du Tibet.

Le gouvernement tibétain en exil est conduit par un “cabinet” (le “Kashag”) dont les membres sont élus par le parlement tibétain en exil.

L’exécutif regroupe divers “départements” (ministères) s’occupant de l’éducation, de la santé, de la planification, des affaires internes, des finances, des relations internationales, des affaires religieuses et culturelles, etc.

Depuis 1959 et grâce aussi au soutien des gouvernements indien, népalais et boutanais (ainsi que du Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés), quelque 60 camps de réfugiés ont pu être créés dans ces pays trois pays. Chacun de ces camps a une orientation socio-économique spécifique (agriculture, agro-industrie, artisanat).

Dans ces camps, jusqu’à la moitié des réfugiés tibétains dépendent de l’agriculture.

A la recherche de nouvelles sources de revenus, de 1 à 4 adultes sur 5 (selon les camps) quittent leur camp chaque année.

Dans les camps, le chômage est évalué à près de 20%.

Afin de prévenir les problèmes sociaux, le gouvernement tibétain en exil , appuyé par le gouvernement indien, fait d’énormes efforts afin de scolariser un maximum de Tibétains exilés. Par ailleurs, des institutions indépendantes comme les “Villages d’enfants tibétains” (TCV) - dont dépend l’Ecole de Bir (soutenue par Les Amis du Tibet, Luxembourg) - scolarisent elles aussi un grand nombre d’enfants tibétains exilés. Au total, près de 80% des enfants tibétains exilés sont solarisés.

En raison de la surpopulation de certains camps, de sérieux problèmes d’hygiène subsistent. Diverses maladies restent tenaces: (diarrhée, tuberculose -quelque 35.000 Tibétains exilés en ont été touchés depuis 1959-, etc.). Aussi le gouvernement tibétain tente-t-il de mettre en oeuvre un vaste programme de santé publique.

Près de la moitié des réfugiés ayant fui le Tibet au cours des cinq dernières années - en raison de la persécution religieuse pratiquée par les autorités chinoises - sont des moines et des nonnes bouddhiques. 44% des nouveaux réfugiés étaient âgés de 14 à 25 ans, 17% avaient moins de 13 ans

solidarite tibet: http://www.tryo.com/tibet/
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