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Sauf que les autres pauvres Laotiens seront retenus là...
Oui, on ne dit même pas leur nom, on ne connaît pas leur visage, comme s'ils n'existaient pas, ou si peu. C'est terrible.
On retrouve deux poids et deux mesures du côté d'une presse libre ?
Effectivement, les pauvres Laotiens ont été complètement oubliés mais
que peut-on y faire. Peut-être est-ce une preuve de l'américanisation
dans notre monde ? Ne sait-on ?
À vouloir fuir la pluie, on tombe bien souvent dans la rivière.
La communauté internationale ne doit pas oublier les Laotiens (diaspora)
AFP | 10.07.03 | 06h08
Une organisation lao de la diaspora a lancé jeudi un appel à la communauté internationale pour que les Lao restés en prison, après la libération de trois occidentaux mercredi, ne "sombrent pas dans l'oubli".Le Mouvement lao pour les droits de l'homme (MLDH) craint pour les conditions de détention des trois lao condamnés avec les étrangers le 30 juin à des peines allant de 12 à 20 ans de prison."Tout au long de cette affaire, marquée par des arrestations arbitraires et une parodie de justice, les dirigeants (du Laos) ont montré au monde leur vrai visage, celui d'un régime autoritaire, violent, liberticide, bafouant la liberté de presse et les droits fondamentaux du peuple lao", estime le MLDH."En ce jour, où les familles de Thierry Falise, Vincent Reynaud et du révérend Naw Karl Mua sont dans le soulagement et la joie, la première pensée du MLDH va aux trois accompagnateurs lao-hmongs, Tho Moua, Pa Fu Khang et Va Cha Yang, qui continuent de souffrir en détention, et à leurs familles", ajoute-t-il.Le mouvement basé à Paris "lance un appel solennel à la communauté internationale et aux médias internationaux pour qu'ils maintiennent leur pression sur le régime, afin que les trois Laotiens ne sombrent pas dans l'oubli et le silence".Mercredi, Amnesty International avait affirmé que les détenus lao étaient violemment torturés, indiquant avoir "recueilli des témoignages fiables selon lesquels les Hmongs ont été frappés avec des bâtons et des chaînes de vélo après leur arrestation"."Les trois Laotiens sont toujours dans les geôles du Laos, où tortures, violences et privations sont hélas pratiques courantes", insiste le MLDH.
