C'est Mamad Haghighat qui a fait connaître le cinéma iranien en France : Abbas Kiarostami, Jafar Panahi, la famille Makhmalbaf.
«Aujourd'hui, à 52 ans, il présente le premier film de fiction qu'il a réalisé, Deux Anges. Un hommage à la culture persane à travers la musique et la poésie. Cette poésie qui imprègne tout en Iran - "même des analphabètes y connaissent des poèmes par cœur". Le film se situe dans les années 1990 - "au moment où les écoles de musique commençaient à rouvrir. A présent, elles sont de plus en plus nombreuses, et les jeunes s'expriment à travers la musique comme une sorte de résistance culturelle vis-à-vis des mollahs". Dans cette histoire d'un fils qui aspire à devenir musicien, malgré son père pour qui la musique est un péché, on devine maints reflets du parcours du cinéaste. De rupture en révélation, la quête de son propre paradis est un long chemin. »
Orianne Charpentier (lettre aden, lettre d'information envoyée par Le Monde)
L'Iran des poètes, un film en hommage à la culture persane
- Bernadette
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'Quelle heure est-il, bien à peu près'