Valentine wrote:Je ne sais pas s'il s'agit d'un hasard, il y a beaucoup de mots français dans la langue turque, ou plutot selon Henriette Walter, ce serait des mots turcs qui seraient dans la langue française, d'où mon doute quant au hasard.
Je vois qu'on a de bonnes lectures...
Oui, il y en a."Beaucoup", je ne sais pas : pas plus que de mots portugais ou allemands à mon avis. Si l'on excepte les mots de "civilisation" (qui désigne une réalité propre à la culture source, comme "pacha"), le premier qui me vienne à l'esprit est "truchement".
Cela étant, je maintiens quand même que les mots que l'on appellent en linguistique "expressifs" (onomatopées, cris, expression d'un sentiment) sont très très rarement empruntés.
De plus, Littré ne le connaît pas encore, et le TLF ne donne aucune attestation avant 1914, donc c'est une onomatopée récente. Or l'essentiel des mots empruntés au turc l'ont été entre le 16e et le 18e siècle, souvent par des intermédiaires d'ailleurs...
... Il n'y a pas beaucoup de circonstances qui auraient permis que disons dans les cinquante années (je suis large) qui précèdent la première attestation en français de "miam" un mot turc passât au Français : l'empire Ottoman n'occupe plus à cette date une place suffisemment importante dans le commerce maritime, son rôle diplomatique est moindre, on ne fait jamais la guerre avec lui (mais plutôt contre), etc. Bref, à aucun moment des francophones n'ont pu se retrouver
en nombre et de manière durable en contact avec des Turcs.
Quant aux onomatopées qui imitent la mastication, je ne sais pas non plus, les anglais disent "Yummy", rien de rapprochant !!
Si, à mes yeux de linguiste c'est très proche : mélange de [m] et de [j]. Vois les différentes onomatopées de la mastication dans les bédés : chomgn, choumgn, mchouille, chuimp, gloump (pour une étude plus complète, je renvois au
Génie des Alpages de F'Murr
).
Le chien fait ouah en français, warf en anglais, bau en latin (!). Ca ne se ressemble pas en apparence, mais dans tous les cas, on essaie d'exprimer d'abord un son labial ([w],
) puis une sorte d'intermédiaire entre voyelle et consonne terminé par un fermeture : [ah], [a:f] [au:w].
Moi je préfère les