1)
Merci de faire un nouveau sujet par nouvelle demande : la vôtre se trouvait à la fin d'un fil mort en 2012 (ou alors c'était une forme de
pretyabhâva - "renaissance" - par hommage à la spiritualité hindoue).
2) Étant entendu que vous parliez des
Shiva-Sutras de Vasagupta (parce que sans autre précision,
shiva-sutra, c'est un texte de grammaire !), j'ai fini par retrouver de quoi vous parliez. La traduction que vous donniez (qui se balade de site sur le yoga en site sur l'ésotérisme) viendrait apparemment de ce livre (récent !) de Muktananda :
https://archive.org/details/ThePerfectR ... /page/n103, et Dieu merci (enfin, Shiva merci
), il cite ses sources. Sauf qu'il donne comme référence III.9 alors que dans cette édition en ligne :
https://shivatemple.webs.com/ShivaSutra ... aryEng.pdf c'est la III.41 (p.14), où vous trouverez la transcription en alphabet nagari (qui n'est pas du
LE alphabet sanscrit, mais juste un alphabet dans lequel on peut écrire le sanscrit).
La formule est
nartakâtmâ, que l'édition sus-mentionnée écrit plus gentiment
nartaka âtmâ en séparant le
saṃdhi (car les mots ont tendance à se coller en sanscrit, c'est comme si je vous écrivais
*la abeille), sauf qu'il faudrait aller jusqu'à écrire
nartakaḥ âtman au nominatif, le -n étant "mangé" par la suite de la phrase...
Nartaka veut dire bêtement "danseur" (
narta est la racine signifiant "dansant"), et que
âtmâ est comme vous le savez sans doute
un concept parfaitement intraduisible. Le tout est à mon avis un composé appositionnel (un
karmadhâraya), un peu comme
un cheval-vapeur en français : deux mots accolés qui sont dans un rapport plus ou moins attributif ("un A qui est B") mais parfois de façon très floue (un cheval-vapeur, c'est "la force équivalente à celle d'un cheval dans un temps équivalent appliqué à une machine à vapeur" !)....
... Donc, vous pouvez traduire cela comme vous voulez, mais c'est un nom (ou de notre point de vue, un groupe nominal) et non pas une phrase (c'est le sujet de la phrase qui suit).