En dulcis patriae spem lauru cingat ut ipse
Il faut bien reconnaître que cela n'est pas très satisfaisant. La seule solution, c'est de supposer que "en" et "ut" soutienne le subjonctif de souhait. (en veni = viens, ut veniat = qu'il vienne, puisse-t-il venir). Mais les deux ensembles, je trouve que cela fait beaucoup.
"Qu"il ceigne lui-même de laurier l'espoir de la douce patrie"
"en" au début est bizarre
en + impératif est assez usuel, en + subjonctif me semble plus douteux mais c'est possible.
lauru pour lauro?
Les deux flexions (laurus, i et laurus, us) sont légales et utilisées, j'aurais du mal à dire dans quelle proportion. Spontanément, en thème latin, j'utiliserais laurus, i, ne fût-ce que la deuxième déclinaison est moins casse-g***, et que l'on apprend aux élèves que les mots de la 4e sont masculins sauf manus. Mais je ne serais pas étonné que Cicéron utilisât la 4e.
ou alors, laurus serait sujet ? Ca donnerait :
"Allons ! Que le laurier lui-même couronne l'espoir de la douce patrie".
Le problème, c'est qu'en théorie, "laurus" est féminin (enfin bon, ils ont peut-être fait une faute là aussi), donc on attendrait "ipsa".
c'est marrant les lettres plus grandes pour tout ce qui existe comme chiffre romain (IVXLCDM)
Le problème, c'est que ça ne veut pas dire grand-chose : DVLCI IM LVV CI VI
Si on essaie de regrouper de manière un mininum logique, ça ferait
DVL CII MLV VC I VI = 545 102 1055 95 1 7 ; je ne vois aucune date historique.