Voyage organisé...
Voyage organisé...
Ragnagna Travel.
Wetstraat 81
1000 Brussel
Familie Landbouw
Veldstraat, 18
2000 Antwerpen
Antwerpen, 13 oktober 2003
Cher Monsieur, Madame,
Alors, là, je m’insurge ! Et je le crie bien fort :
Nous avons réservé, en votre agence, un voyage à Lisbonne, Portugal, du 01/07 au 15/07/2003. J’aime autant vous dire que ces vacances étaient loin d’être conformes à ce que nous avions projeté.
Primo : Notre départ était prévu à Zaventem à 14 :30 le 01/07. Mais notre avion avait une avarie au moteur et nous avons dû prendre un bus pour rejoindre Paris. Entre-temps, le personnel de Orly est entré en grève. Quand nous sommes arrivés à Orly, nous avons été informés que nous devions continuer sur Marseille. Ok. Jusque là, pas de problème, ce sont les risques des voyages organisés. Arrivé à Marseille, le personnel avait également débrayé. Nous avons donc été dirigés vers Barcelone où nous avons enfin pu prendre l’avion.
Secundo : Las, trois fois hélas, celui-ci a été détourné. Direction Cuba. Débarqué de force, nous avons fait contre mauvaise fortune bon coeur. Ce sont les aléas des voyages organisés.
Tertio : Au bout d’une semaine dans les geôles de Fidel, ma belle-mère a réussi à se lier d’amitié avec lui. Ce qui fait que nous avons finalement été libéré et redirigés sur Londres d’où nous avons du prendre la malle pour arriver à Ostende. Mais y’avait pas de malaise, ça arrive à tout bon voyage organisé.
Quatrièmement : A Ostende, votre agent nous a mis sur le train à destination de Dunkerque. Détour par Lille pour bénéficier du TGV et nous sommes arrivés le mardi à Nice. Il n’y avait plus de vol vers Lisbonne. Nous avons dû attendre le surlendemain. Nous n’avons toujours rien dit : Cela n’arrive pas qu’aux autres.
Cinquièmement : A Nice, nous avons finalement pu prendre un avion taxi qui nous a amené à Barcelone. Mais bon… A la guerre, comme à la guerre.
Sixièmement : Quand nous sommes montés dans l’avion qui devait nous emmener à Lisbonne, il n’y avait plus que des places en première classe et nous avons dû payer un supplément. Le personnel naviguant n’y pouvant rien, nous avons payé. Mais ce n’était rien, finalement, qu’un petit désagrément.
Septièmement : Arrivé à Lisbonne, nous n’avons pas reçu la voiture de location que nous avions commandée. N’étant pas arrivé dans les délais, rien n’était plus prévu pour nous. Un taxi nous à conduit à l’hôtel où, bien sûr, on ne nous attendait plus. Tellement d’ailleurs que l’hôtel était en réfection. Votre agent sur place n’avait jamais entendu parler de nous. Ca arrive, nous disions-nous. Et nous avons fait preuve de patience.
Huitièmement : Nous avons été logés dans un hôtel borgne. Il n’y avait, bien évidemment, pas de piscine. La nourriture était exécrable et ma belle-mère s’est improvisée cuistot. Là, ça commençait sérieusement à faire beaucoup.
Neuvièmement : Par dieu sait quel miracle, ma belle-mère s’est perdue dans les caves de l’hôtel, elle était introuvable à l’heure du départ. En soit, c’était ennuyeux, mais c’était encore dans les limites du tolérable.
Dixièmement : Dix jours après notre retour, nous avons été informé du décès de belle-maman. C’est triste, mais c’est le destin. Nous ne pouvions en vouloir à personne.
Finalement, hier, nous avons appris que vous aviez fait deux grossières erreurs :
Vous ne nous aviez pas envoyé les bons billets mais ceux d’une famille de clandestins que vous vouliez aider à faire passer au Portugal. Comme nous ne voulions pas faire de remous, nous avions décidé de passer l’éponge.
Mais là où c’est franchement intolérable, c’est lorsque vous nous avouez votre deuxième erreur… Belle-maman n’est pas morte !
Alors, là, je dis NON ! Gardez-là ! Gardez-là…
P.S. : D’autant qu’on a déjà placé l’argent de l’héritage.
Wetstraat 81
1000 Brussel
Familie Landbouw
Veldstraat, 18
2000 Antwerpen
Antwerpen, 13 oktober 2003
Cher Monsieur, Madame,
Alors, là, je m’insurge ! Et je le crie bien fort :
Nous avons réservé, en votre agence, un voyage à Lisbonne, Portugal, du 01/07 au 15/07/2003. J’aime autant vous dire que ces vacances étaient loin d’être conformes à ce que nous avions projeté.
Primo : Notre départ était prévu à Zaventem à 14 :30 le 01/07. Mais notre avion avait une avarie au moteur et nous avons dû prendre un bus pour rejoindre Paris. Entre-temps, le personnel de Orly est entré en grève. Quand nous sommes arrivés à Orly, nous avons été informés que nous devions continuer sur Marseille. Ok. Jusque là, pas de problème, ce sont les risques des voyages organisés. Arrivé à Marseille, le personnel avait également débrayé. Nous avons donc été dirigés vers Barcelone où nous avons enfin pu prendre l’avion.
Secundo : Las, trois fois hélas, celui-ci a été détourné. Direction Cuba. Débarqué de force, nous avons fait contre mauvaise fortune bon coeur. Ce sont les aléas des voyages organisés.
Tertio : Au bout d’une semaine dans les geôles de Fidel, ma belle-mère a réussi à se lier d’amitié avec lui. Ce qui fait que nous avons finalement été libéré et redirigés sur Londres d’où nous avons du prendre la malle pour arriver à Ostende. Mais y’avait pas de malaise, ça arrive à tout bon voyage organisé.
Quatrièmement : A Ostende, votre agent nous a mis sur le train à destination de Dunkerque. Détour par Lille pour bénéficier du TGV et nous sommes arrivés le mardi à Nice. Il n’y avait plus de vol vers Lisbonne. Nous avons dû attendre le surlendemain. Nous n’avons toujours rien dit : Cela n’arrive pas qu’aux autres.
Cinquièmement : A Nice, nous avons finalement pu prendre un avion taxi qui nous a amené à Barcelone. Mais bon… A la guerre, comme à la guerre.
Sixièmement : Quand nous sommes montés dans l’avion qui devait nous emmener à Lisbonne, il n’y avait plus que des places en première classe et nous avons dû payer un supplément. Le personnel naviguant n’y pouvant rien, nous avons payé. Mais ce n’était rien, finalement, qu’un petit désagrément.
Septièmement : Arrivé à Lisbonne, nous n’avons pas reçu la voiture de location que nous avions commandée. N’étant pas arrivé dans les délais, rien n’était plus prévu pour nous. Un taxi nous à conduit à l’hôtel où, bien sûr, on ne nous attendait plus. Tellement d’ailleurs que l’hôtel était en réfection. Votre agent sur place n’avait jamais entendu parler de nous. Ca arrive, nous disions-nous. Et nous avons fait preuve de patience.
Huitièmement : Nous avons été logés dans un hôtel borgne. Il n’y avait, bien évidemment, pas de piscine. La nourriture était exécrable et ma belle-mère s’est improvisée cuistot. Là, ça commençait sérieusement à faire beaucoup.
Neuvièmement : Par dieu sait quel miracle, ma belle-mère s’est perdue dans les caves de l’hôtel, elle était introuvable à l’heure du départ. En soit, c’était ennuyeux, mais c’était encore dans les limites du tolérable.
Dixièmement : Dix jours après notre retour, nous avons été informé du décès de belle-maman. C’est triste, mais c’est le destin. Nous ne pouvions en vouloir à personne.
Finalement, hier, nous avons appris que vous aviez fait deux grossières erreurs :
Vous ne nous aviez pas envoyé les bons billets mais ceux d’une famille de clandestins que vous vouliez aider à faire passer au Portugal. Comme nous ne voulions pas faire de remous, nous avions décidé de passer l’éponge.
Mais là où c’est franchement intolérable, c’est lorsque vous nous avouez votre deuxième erreur… Belle-maman n’est pas morte !
Alors, là, je dis NON ! Gardez-là ! Gardez-là…
P.S. : D’autant qu’on a déjà placé l’argent de l’héritage.
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Les fleurs poussent même dans les cimetières
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- Bernadette
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Non, traduction approximative. Un peu de respect pour ce forum !Geache wrote:Un bordel... mdr
Un hôtel borgne est un hôtel de passe. Il a l'aspect d'un hôtel classique ( confusion possible pour les distraits, les naïfs, etc…).
Il met des chambres à la disposition de touristes variés, en échanges de quelques kopeks, florins etc ... L'euro y est accepté. Les chèques et les CB y sont déconseillés.
Contrairement à un hôtel traditionnel, il propose rarement les petits déjeuners. Mais sa clientèle semble fort bien s'en accomoder.
Le guide Michelin ne lui donne aucune étoile et le signale rarement.
Un bordel ( même utilisation que le précédent ) ne respecte pas le signalétique hôtelière et peut se situer dans toutes sortes de constructions. Peu d’unité architecturale. La loi française le prohibe, d’où la nécessité d’une certaine clandestinité.
synonymes : maison close, bouge, claque, lupanar, boxon, clandé. Variante belge ou toulousaine :"Patar"
Attention, certains de ces termes sont très littéraires.
'Quelle heure est-il, bien à peu près'