Salut!
Bacaline wrote:
Lors de cette réunion, un certain nombre de décisions importantes ont été prises dont il est essentiel que vous soyez informés
Le « dont » est tout à fait correct, et « duquel » aussi. Le « duquel » a exactement la même fonction que « dont », en plus lourd peut-être. Mais ces deux pronoms s'utilisent sans différence pour amener une relative comme celle de l'exemple.
Donc : « les décisions
desquelles il est essentiel que vous soyez informés » est bon. C'est plus lourd, mais c'est correct quand même!
Par contre : à cause de l'enchâssement des subordonnées dont parlait Sisyphe, on ferait une faute de syntaxe en disant : « les lettres dont on prétendait qu'elle avait écrites » (ou « les lettres desquelles on prétendait qu'elle avait écrites »).
Le
dont on prétendait que doit bien se rapporter aux lettres. C'est à ça que sert la deuxième subordonnée ici. Si on tient à utiliser le dont, on peut corriger en disant : « les lettres dont on prétendait qu'elles avaient été écrites par elle », par exemple. Évidemment, ce n'est pas élégant, mais la syntaxe est au moins bonne!
Un exemple fautif plus frappant, calqué sur le même modèle avec dont : « Cet enfant sans parent dont elle dit qu'elle a vu. »
Ça ne marche pas du tout, hein!
Les formes correctes possibles seraient : « ...qu'elle a dit qu'elle a vu », « qu'elle a dit avoir vu » et « dont elle a dit qu'il [aime les pralines] ».
L'important est de se rappeler qu'après le deuxième « que » (lettres dont on prétendait
que - l'enfant qu'elle a dit
que), on reprend le sujet initial au moyen de « qu'il », « qu'elles », etc.