Que lisez vous ces jours-ci?
Moi je me suis fait un petit week end lecture !
J'ai lu Et après... de Guillaume Musso, J'ai retrouvé dans ce livre (pourtant choisi totalement par hasard) des liens avec Marc Lévy, alors si vous aimez Marc Lévy je vous conseille ce livre, sinon laissez tomber! Par contre il est un peu creux sur les bords, il manque un peu de profondeur... Donc c'est à lire quand on veut se détendre et qu'on veut pas se prendre la tête !
Ensuite j'ai lu La Blonde en béton de Michael Connelly. C'est un polar que j'ai lu en une journée. Beaucoup de suspense, plusieurs pistes sont possibles pendant très longtemps... C'est aussi une réflexion sur la justice corrompue américaine. Ze vous le conseille !
J'ai lu Et après... de Guillaume Musso, J'ai retrouvé dans ce livre (pourtant choisi totalement par hasard) des liens avec Marc Lévy, alors si vous aimez Marc Lévy je vous conseille ce livre, sinon laissez tomber! Par contre il est un peu creux sur les bords, il manque un peu de profondeur... Donc c'est à lire quand on veut se détendre et qu'on veut pas se prendre la tête !
Ensuite j'ai lu La Blonde en béton de Michael Connelly. C'est un polar que j'ai lu en une journée. Beaucoup de suspense, plusieurs pistes sont possibles pendant très longtemps... C'est aussi une réflexion sur la justice corrompue américaine. Ze vous le conseille !
"Qui trop sauce ses plats jamais ventre plat n'aura"
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Je viens de finir La vie de Gallilée de Brecht. Ça trainait sur une étagère au bureau. (Je suis prof d'allemand...
) J'avais un vague souvenir d'un extrait dans un bouquin d'allemand au lycée. Un truc à faire un mois de coma.
Et ben pas du tout. Le texte allemand est agréable à lire, très fluide, avec une vraie histoire qui montre à la fois les événements qui jalonnent cette vie hors du commun, et le bouillonnement intérieur d'un Gallilée inspiré que Brecht rend universel. La vérité, quelle vérité, quand et à qui.... c'est compliqué la vérité, car pour pouvoir la dire, il faut savoir rester en vie.
La citation du jour :
Malheureux les pays qui ont besoin de héros. Brecht.

Et ben pas du tout. Le texte allemand est agréable à lire, très fluide, avec une vraie histoire qui montre à la fois les événements qui jalonnent cette vie hors du commun, et le bouillonnement intérieur d'un Gallilée inspiré que Brecht rend universel. La vérité, quelle vérité, quand et à qui.... c'est compliqué la vérité, car pour pouvoir la dire, il faut savoir rester en vie.
La citation du jour :
Malheureux les pays qui ont besoin de héros. Brecht.
- Sisyphe
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Je me souviens de ma prof d'allemand d'hypokhâgne qui de son propre aveu ne pouvait pas voir Brecht en peinture et refusait de nous en faire faire, parce qu'elle avait fait ses études dans les années 70, et que donc, du Brecht, du Brecht, du Brecht elle n'avait bouffé que ça, alors qu'en plus elle était plutôt de droite.ElieDeLeuze wrote:Je viens de finir La vie de Gallilée de Brecht. Ça trainait sur une étagère au bureau. (Je suis prof d'allemand...) J'avais un vague souvenir d'un extrait dans un bouquin d'allemand au lycée. Un truc à faire un mois de coma.
Et ben pas du tout. Le texte allemand est agréable à lire, très fluide, avec une vraie histoire qui montre à la fois les événements qui jalonnent cette vie hors du commun, et le bouillonnement intérieur d'un Gallilée inspiré que Brecht rend universel. La vérité, quelle vérité, quand et à qui.... c'est compliqué la vérité, car pour pouvoir la dire, il faut savoir rester en vie.
La citation du jour :
Malheureux les pays qui ont besoin de héros. Brecht.
Honnêtement, je la comprends. C'est le genre d'auteur qu'il faut savoir sortir de sa "cangue" idéologique ET de sa cangue "scolaire" (en tout cas pour un germaniste), quoi qu'on en pense par ailleurs, sinon on a perpétuellement l'impression de lire un profile d'une oeuvre un peu lourdingue.
Dans le genre il y a La Fontaine. Passionnant quand on a oublié le Corbeau et le Renard maîtrecorbeausurunarbreperché...
*
Galilée je l'ai vu au théâtre à la télé, il y a longtemps.
une bonne pièce (radiophonique, et méconnue) de Brecht, c'est le Procès de Lucullus.
*

Mais je suis un peu



La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
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He bien moi je viens juste de finir de lire un auteur italien dont j'avais lu un ouvrage, il y a quelques années. il s'agit de Buzzati. Je le connaissais surtout par l'adaptation cinématographique du "Desert des Taratres". Le livre que je viens de lire est "Un amore" que j'ai trouvé très prenant car je n'avais jamais vu auapravant une telle description de l'âme masculine en l'occurence. Les sentiments qui peuvent emplir l'esprit d'un homme amoureux, la cinquantaie et d'une jeune femme très jeune, prostituée de surcroit. Très détaillé, les états d'âme du protagoniste, ses évolutions, ses fantasmes, ses passages à l'acte lorsqu'il ne peut plus supporter une sitaution mais aussi quelques chose qui correspond à une fuite, du mois c'est ce que j'ai compris, de la part de la femme, les mensonges au quotidien, l'esprit petit bourgeois, la lâcheté. Bref une complexité du personnage très bien décrite et une fin surprenante. Je le conseille à tous.
- kaptan
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lecture....
En ce moment, c'est ma période de lecture d'auteurs turcs...
Je suis en train de lire-et je suis arrivé presqu'à la fin- un roman du célèbre écrivain turc Orhan Pamuk, intitulé "Kar" (Le neige), qui se déroule dans la ville de Kars, à l'extrême Nord-Est de la Turquie, aux confins de l'ex-URSS, sur fond de neige et d'imbroglio politico-religieux.... Je ne connais pas du tout cette région, mais je sais qu'elle est terriblement enneigée en hiver..et j'ai commencé ma lecture le week-end, dans un train qui a traversé toute la Suisse couverte de neige.....le décor était superbe... les vaches étaient à l'abri, j'ai vu néanmoins un renard, des chamoix et des chevaux.... J'ai continué en Allemagne dans un décor semblable, et curieusement, j'ai lu à ce moment là le chapitre du livre qui se déroule à Frankfort sous la neige...
Je n'en dis pas plus.... A conseiller aux curieux....(il existe une traduction française)
PS: j'en dis plus quand même....
Le jeune poète turc Ka - de son vrai nom Kerim Alakusoglu - quitte son exil allemand pour se rendre à Kars, une petite ville provinciale endormie d'Anatolie. Pour le compte d'un journal d'Istanbul, il part enquêter sur plusieurs cas de suicide de jeunes femmes portant le foulard. Mais Ka désire aussi retrouver la belle Ipek, ancienne camarade de faculté fraîchement divorcée de Muhtar, un islamiste candidat à la mairie de Kars. A peine arrivé dans la ville de Kars, en pleine effervescence en raison de l'approche d'élections à haut risque, il est l'objet de diverses sollicitudes et se trouve piégé par son envie de plaire à tout le monde : le chef de la police locale, la sueur d'Ipek, adepte du foulard, l'islamiste radical Lazuli vivant dans la clandestinité, ou l'acteur républicain Sunay, tous essaient de gagner la sympathie du poète et de le rallier à leur cause. Mais Ka avance, comme dans un rêve, voyant tout à travers le filtre de son inspiration poétique retrouvée, stimulée par sa passion grandissante pour Ipek, et le voile de neige qui couvre la ville. Jusqu'au soir où la représentation d'une pièce de théâtre kémaliste dirigée contre les extrémistes islamistes se transforme en putsch militaire et tourne au carnage. Neige est un extraordinaire roman à suspense qui, tout en jouant habilement avec des sujets d'ordre politique très contemporains -comme l'identité de la société turque et la nature du fanatisme religieux -, surprend par ce ton poétique et nostalgique qui, telle la neige, nimbe chaque page.
Orhan Pamuk, né à Istanbul en 1952, est l'auteur notamment du Livre noir (1995), qui fut un grand succès international. Mon nom est Rouge (2001) lui a valu le prix du Meilleur Livre étranger en France, en plus des nombreuses distinctions reçues dans d'autres pays, comme l'Independent Foreign Fiction Award ou le prix Impac. Orhan Pamuk intervient régulièrement dans la presse internationale sur des questions touchant la Turquie.
J'ai découvert aussi un écrivain turc qui j'ignorais complètement auparavant: il s'agit de "Vecdi Çıracıoğlu" (non traduit) qui a initialement une formation d'ingénieur en mécanique. Son premier roman (que j'ai réussi à faire lire aussi à un ami qui ne s'intéresse pas du tout à la littérature..et qui est lui même ingénieur, originaire d'Istanbul) a pour thème une histoire d'amour à Rumelihisari, au bord du Bosphore, avant l'assaut final de l'armée ottomane contre Byzance en 1453...On y relate avec beaucoup de détails techniques la fonte du canon gigantesque par le maitre hongrois Urban, pour percer les murailles imprenables de la ville....
Rumelihisari, c'est le lieu où Mehmet II (dit le Conquérant) a fait construire la grande forteresse (où se déroulent chaque été, de nos jours, des concerts de musique, et des festivals de théatre...) pour empêcher les navires ennemis de porter secours à Byzance...
Un autre roman de l'auteur, que j'ai également lu dans des trains, a pour cadre ce lieu pittoresque et historique... le principal personnage, alcoolique invétéré, évadé de l'hopital psychiatrique, se lie d'amitié avec les pêcheurs... Le roman "Serseri Standartlari Sempozyumu" (Symposium des standards de voyou) se déroule donc, après quelques chapitres sur l'asile des aliénés, sur fond de pêche aux poissons et de soûlographie, chez le "petit peuple" du Bosphore des "sixties"....C'est un monument qui mérite d'être lu..mais très ardu à traduire...vu le jargon.....L'auteur lui-même est un conaisseur de ce milieu qu'il fréquente assidument...
Pour tout vous dire..c'est son ex-petite copine qui m'a fait connaitre ses livres...
Je suis en train de lire-et je suis arrivé presqu'à la fin- un roman du célèbre écrivain turc Orhan Pamuk, intitulé "Kar" (Le neige), qui se déroule dans la ville de Kars, à l'extrême Nord-Est de la Turquie, aux confins de l'ex-URSS, sur fond de neige et d'imbroglio politico-religieux.... Je ne connais pas du tout cette région, mais je sais qu'elle est terriblement enneigée en hiver..et j'ai commencé ma lecture le week-end, dans un train qui a traversé toute la Suisse couverte de neige.....le décor était superbe... les vaches étaient à l'abri, j'ai vu néanmoins un renard, des chamoix et des chevaux.... J'ai continué en Allemagne dans un décor semblable, et curieusement, j'ai lu à ce moment là le chapitre du livre qui se déroule à Frankfort sous la neige...
Je n'en dis pas plus.... A conseiller aux curieux....(il existe une traduction française)
PS: j'en dis plus quand même....
Le jeune poète turc Ka - de son vrai nom Kerim Alakusoglu - quitte son exil allemand pour se rendre à Kars, une petite ville provinciale endormie d'Anatolie. Pour le compte d'un journal d'Istanbul, il part enquêter sur plusieurs cas de suicide de jeunes femmes portant le foulard. Mais Ka désire aussi retrouver la belle Ipek, ancienne camarade de faculté fraîchement divorcée de Muhtar, un islamiste candidat à la mairie de Kars. A peine arrivé dans la ville de Kars, en pleine effervescence en raison de l'approche d'élections à haut risque, il est l'objet de diverses sollicitudes et se trouve piégé par son envie de plaire à tout le monde : le chef de la police locale, la sueur d'Ipek, adepte du foulard, l'islamiste radical Lazuli vivant dans la clandestinité, ou l'acteur républicain Sunay, tous essaient de gagner la sympathie du poète et de le rallier à leur cause. Mais Ka avance, comme dans un rêve, voyant tout à travers le filtre de son inspiration poétique retrouvée, stimulée par sa passion grandissante pour Ipek, et le voile de neige qui couvre la ville. Jusqu'au soir où la représentation d'une pièce de théâtre kémaliste dirigée contre les extrémistes islamistes se transforme en putsch militaire et tourne au carnage. Neige est un extraordinaire roman à suspense qui, tout en jouant habilement avec des sujets d'ordre politique très contemporains -comme l'identité de la société turque et la nature du fanatisme religieux -, surprend par ce ton poétique et nostalgique qui, telle la neige, nimbe chaque page.
Orhan Pamuk, né à Istanbul en 1952, est l'auteur notamment du Livre noir (1995), qui fut un grand succès international. Mon nom est Rouge (2001) lui a valu le prix du Meilleur Livre étranger en France, en plus des nombreuses distinctions reçues dans d'autres pays, comme l'Independent Foreign Fiction Award ou le prix Impac. Orhan Pamuk intervient régulièrement dans la presse internationale sur des questions touchant la Turquie.
J'ai découvert aussi un écrivain turc qui j'ignorais complètement auparavant: il s'agit de "Vecdi Çıracıoğlu" (non traduit) qui a initialement une formation d'ingénieur en mécanique. Son premier roman (que j'ai réussi à faire lire aussi à un ami qui ne s'intéresse pas du tout à la littérature..et qui est lui même ingénieur, originaire d'Istanbul) a pour thème une histoire d'amour à Rumelihisari, au bord du Bosphore, avant l'assaut final de l'armée ottomane contre Byzance en 1453...On y relate avec beaucoup de détails techniques la fonte du canon gigantesque par le maitre hongrois Urban, pour percer les murailles imprenables de la ville....
Rumelihisari, c'est le lieu où Mehmet II (dit le Conquérant) a fait construire la grande forteresse (où se déroulent chaque été, de nos jours, des concerts de musique, et des festivals de théatre...) pour empêcher les navires ennemis de porter secours à Byzance...
Un autre roman de l'auteur, que j'ai également lu dans des trains, a pour cadre ce lieu pittoresque et historique... le principal personnage, alcoolique invétéré, évadé de l'hopital psychiatrique, se lie d'amitié avec les pêcheurs... Le roman "Serseri Standartlari Sempozyumu" (Symposium des standards de voyou) se déroule donc, après quelques chapitres sur l'asile des aliénés, sur fond de pêche aux poissons et de soûlographie, chez le "petit peuple" du Bosphore des "sixties"....C'est un monument qui mérite d'être lu..mais très ardu à traduire...vu le jargon.....L'auteur lui-même est un conaisseur de ce milieu qu'il fréquente assidument...
Pour tout vous dire..c'est son ex-petite copine qui m'a fait connaitre ses livres...
Last edited by kaptan on 19 Jan 2006 18:38, edited 1 time in total.
- kaptan
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oui..c'est l'un des rares que je n'ai pas lu...j'ai offert a ma fille, l'un de ses romans qui m'a touché le plus, qui se déroule dans des autocars qui traversent tout le pays.."la vie nouvelle"....
le livre de Pamuk que j'ai aimé le plus, c'est son autobiographie..ses souvenirs d'Istanbul, j'y vois et revois mon enfance, dans les mêmes milieux que moi, bourgeoisie "moyenne" laique, occidentalisée, en "perte de terrain"
il décrit formidablement bien ce milieu...et je me souviendrai toujours de ses espiegleries de gamin avec la femme de ménage qui prie..il lui tire son écharpe pour l'en empecher....
moi ça me rappelle ce qu'on faisait à l'ecole (et plus tard à l'armée..)avec les rares pratiquants, qui se baissaient pour se mettre le front par terre en priant, et laissaient découvert leurs arrières....et on leur foutait la main au cul pour rigoler....

le livre de Pamuk que j'ai aimé le plus, c'est son autobiographie..ses souvenirs d'Istanbul, j'y vois et revois mon enfance, dans les mêmes milieux que moi, bourgeoisie "moyenne" laique, occidentalisée, en "perte de terrain"
il décrit formidablement bien ce milieu...et je me souviendrai toujours de ses espiegleries de gamin avec la femme de ménage qui prie..il lui tire son écharpe pour l'en empecher....
moi ça me rappelle ce qu'on faisait à l'ecole (et plus tard à l'armée..)avec les rares pratiquants, qui se baissaient pour se mettre le front par terre en priant, et laissaient découvert leurs arrières....et on leur foutait la main au cul pour rigoler....

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Je viens de terminer Thornitorynx de Camille de Peretti. C'est un livre très dur à lire, les mots sont crus et dit sans détour mais aussi touchant, c'est presque si on se met pas à pleurer. Le sujet : une boulimique anorexique qui raconte son parcours. Un témoignage bouleversant.
Je vous met la 4eme de couverture car c'est limite si elle m'a choqué. Et pis peut etre que ça donnera envie à quelqu'un:
" J'ai vomi partout. Partout où j'ai pu. Autant que j'ai pu. N'importe où, n'importe quoi, n'importe quand. J'ai vomi avec mon index et mon majeur agrippés au fond de ma gorge. J'ai vomi à Paris et à Londres, j'ai vomi à Tokyo. J'ai vomi au réveil, sous le soleil et sous la pluie. En plein jour. Je me suis relevée jusque tard dans la nuit pour vomir. J'ai vomi dans les toilettes de la maison de ma mère, dans les toilettes des appartements de mes copines, dans celles de mon école et dans celles des boîtes de nuit. Puis les toilettes elles-mêmes sont devenues obsolètes. Alors j'ai vomi partout. Dans les rues. "
Un livre que je vous conseille.
Je vous met la 4eme de couverture car c'est limite si elle m'a choqué. Et pis peut etre que ça donnera envie à quelqu'un:
" J'ai vomi partout. Partout où j'ai pu. Autant que j'ai pu. N'importe où, n'importe quoi, n'importe quand. J'ai vomi avec mon index et mon majeur agrippés au fond de ma gorge. J'ai vomi à Paris et à Londres, j'ai vomi à Tokyo. J'ai vomi au réveil, sous le soleil et sous la pluie. En plein jour. Je me suis relevée jusque tard dans la nuit pour vomir. J'ai vomi dans les toilettes de la maison de ma mère, dans les toilettes des appartements de mes copines, dans celles de mon école et dans celles des boîtes de nuit. Puis les toilettes elles-mêmes sont devenues obsolètes. Alors j'ai vomi partout. Dans les rues. "
Un livre que je vous conseille.
Des larmes de peurs puis de mal inondent le sol
Le couloir semble si long....
Elle se retourne, une pièce... Elle parait si sombre.
A l'opposé, le début de ce tunnel lumineux.
Le couloir semble si long....
Elle se retourne, une pièce... Elle parait si sombre.
A l'opposé, le début de ce tunnel lumineux.
Je suis en train de lire la petite chartreuse de Pierre Péjut et je me demande si je ne vais pas arrêter, même si c'est un bouquin super rapide à lire (- 200 pages, police pour myopes).
On pourait croire que c'est une nouvelle qui a du être transformée en roman pour des besoins d'édition: l'auteur se complait dans les énumérations.
Citation:
"Est-ce pour cela qu'Etienne Vollard me préoccupe à ce point? Est-ce le libraire ou l'écraseur? Le libraire écraseur? Ou bien l'hypermnésique? La bibliothèque vivante qu'il aura été toute sa vie? L'homme courbé par un malaise et un malheur?"
Une liste de question, d'affirmation, d'événements juste liés par la notion de liste... (Voilà, j'ai fait une liste pour critiquer l'auteur de plusieurs).
De plus, il me semble que l'auteur tente de donner de l'emphase à son texte mais qu'il est arrêté dans son élan par les points (la ponctuation je veux dire). Le tout donne un style pompeux un peu pédant assez désagréable à lire.
Pour parachever le tout, sur la quatrième de couverture, on a l'histoire complète, je pense: en effet, j'en suis au milieu du bouquin et je n'ai toujours pas atteint la moitié des faits relatés dans cette 4ième de couv'.
Conclusion, ne pas lire...
On pourait croire que c'est une nouvelle qui a du être transformée en roman pour des besoins d'édition: l'auteur se complait dans les énumérations.
Citation:
"Est-ce pour cela qu'Etienne Vollard me préoccupe à ce point? Est-ce le libraire ou l'écraseur? Le libraire écraseur? Ou bien l'hypermnésique? La bibliothèque vivante qu'il aura été toute sa vie? L'homme courbé par un malaise et un malheur?"
Une liste de question, d'affirmation, d'événements juste liés par la notion de liste... (Voilà, j'ai fait une liste pour critiquer l'auteur de plusieurs).
De plus, il me semble que l'auteur tente de donner de l'emphase à son texte mais qu'il est arrêté dans son élan par les points (la ponctuation je veux dire). Le tout donne un style pompeux un peu pédant assez désagréable à lire.
Pour parachever le tout, sur la quatrième de couverture, on a l'histoire complète, je pense: en effet, j'en suis au milieu du bouquin et je n'ai toujours pas atteint la moitié des faits relatés dans cette 4ième de couv'.
Conclusion, ne pas lire...

新年快樂
- Maïwenn
- Modératrice Arts & Litté.
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- Location: O Breiz ma bro
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Ah, je déteste ça ! Mais l'inverse n'est pas mieux : je déteste les bouquins qui mettent des critiques en 4ème de couverture, et pas de résumé du tout. Je m'en fous de savoir que le New York Times a dit "wonderful", je veux savoir de quoi ça parle !Pour parachever le tout, sur la quatrième de couverture, on a l'histoire complète, je pense: en effet, j'en suis au milieu du bouquin et je n'ai toujours pas atteint la moitié des faits relatés dans cette 4ième de couv'.
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
The end of the land
Le commencement d'un monde
J'ai quand même fait l'effort surhumain de finir ce bouquin.
Je confirme, l'histoire est entièrement racontée sur la quatrième de couv'.
Je me suis rendu compte que ce bouquin avait eu le prix du livre inter 2003: ça fait peur.
Je vais vite trouver un autre roman à me mettre sous les yeux pour effacer ce malheureux souvenir...
Je confirme, l'histoire est entièrement racontée sur la quatrième de couv'.
Je me suis rendu compte que ce bouquin avait eu le prix du livre inter 2003: ça fait peur.
Je vais vite trouver un autre roman à me mettre sous les yeux pour effacer ce malheureux souvenir...
新年快樂
Pour une fois, je ne lis ni un roman ni des journaux, je lis une biographie de Björk à travers ses chansons. L'idée était séduisante, mais l'auteur est imbuvable et en plus les traductions des chansons sont mortelles (moches, mais en plus fausses).
J'ai beau être fan, mais là, au bout de deux pages, on n'en peut plus des magnifique, merveilleuse, incroyable, inégalable, superbe à raison de 4-5 par phrase...
Et en plus d'être tellement génialissime qu'il n'y a même pas de mots pour le dire, évidemment, tous les gens avec qui elle a travaillé sont des nuls qui ne lui arrivent pas à la cheville et qui n'ont fait que l'empêcher de faire encore mieux...
Je crois que je vais continuer parce qu'on y trouve quand même quelques infos intéressantes, mais vive l'objectivité...
J'ai beau être fan, mais là, au bout de deux pages, on n'en peut plus des magnifique, merveilleuse, incroyable, inégalable, superbe à raison de 4-5 par phrase...


Je crois que je vais continuer parce qu'on y trouve quand même quelques infos intéressantes, mais vive l'objectivité...
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it