le ø
le Ɯ (son présent en russe nous a t-on dit)
le ɣ
le ʉ (extrêmement rare d'après le prof, si rare qu'il ne connaît pas de langue ou se soit utilisé ni ne peut les prononcer)
le Ɨ

La phonétique
toujours entre crochets ! Mieux vaut ne pas se laisser aller dans ce domaine, on prend vite de mauvaises habitudes.
Le [ø] n’a rien de rare, c’est celui du français « peu », certes pas toujours bien distingué de [oe], mais quand même.
Teste : un oeuf / des oeufs. Si tu fais une différence, c'est celle de [oe/ø]
Le [ʉ] (u ‘barré’) est présent en norvégien si j’en crois mes livres. Je leur fait confiance.
C’est le [Ɨ] qui est présent en russe et non pas le [Ɯ] en théorie.
Il me semble aussi que tu as commis une erreur dans tes notes : le son de « bed » n’est pas le [oe], j’en suis à peu près sûr. Mon unilingue et le wiktionnaire disent [bɛd] (mais mon harrap's [bed] ce qui me semble une absurdité ?).

Bon, de toute façon, sache bien une chose : les linguistes véritablement compétents en phonétique scientifique se comptent sur les doigts d’une main, et absolument aucun n'est capable ni de prononcer ni même d'entendre tous les sons attestés, ni même la plupart des sons étrangers.
Positivement parlant, disons que la phonologie est en fait plus importante que la phonétique elle-même, et les principes de la répartition et de la réalisation des sons (avant, arrière, etc.) plus important que de réaliser le sons.
La vraie phonétique n'importe véritablement qu'à l'historien de la langue.
Négativement parlant malheureusement, ce sont précisément les diachronistes qui commettent les plus grosses approximations, et qui s'obstinent dans le choix d'alphabets inadaptés et d'appellations erronées.
Négativemnet parlant,
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)