Le temps passe vite !
À défaut d'avoir le courage de travailler mon mémoire, j'étais en train de regarder un peu comment se déroulerait l'année prochaine.

Le premier
véritable jour de travail salarié de ma vie sera donc le lundi trois septembre, rentrée des profs. Les vacances sont plus courtes cette année (sortie le 4, rentrée le 2/3). Et je devrais avoir mes premiers vrais élèves le lendemain ou le surlendemain. Donc j'ai prévu une tombée dans l'alccolisme pour le mercredi 5 ou le jeudi 6, 'faut encore que je me renseigne sur les horaires des débits de boisson à Saint-Ploufignac-les-Flots dans la Creuse, où je serai vraisemblablement nommé.
Les vacances de Noël sont cool cette fois : on sort le 22, donc suffisamment tôt pour préparer Noël, et on rentre le 7, donc on a le temps de digérer. J'aime pas quand c'est trop décalé (genre : sortie le 24 et rentrée le 15 ou sortie le 18 et rentrée le 3). Ca m'arrange pour mon programme, car je comptais mettre une interro à la rentrée ("les vacances c'est fait pour réviser", principe sadique n°147bis

) mais ça m'aurait gêné de la mettre trois jours après el réveillon, quand même, j'ai un peu de moralité.
'Faut que je vérifier dans quelle zone de vacances se trouve la Creuse... Ainsi que les îles Kerguelen (autre probabilité de nomination).
Dans l'éventualité d'une classe de seconde, j'ai à peu près défini mon programme, faudra que je vous en reparle.
Par contre, j'ai toujours rien compris aux programmes de collège.
Le programme de lettres de terminale est moins bien que celui de l'an passé :
Grands modèles littéraires - grands modèles européens
- Shakespeare, Roméo et Juliette.
Langage verbal et images - littérature et langage de l’image
-Contes de Charles Perrault illustrés par Gustave Doré : Grisélidis, Peau d'Âne, Les Souhaits ridicules, La Belle au bois dormant, Le Petit Chaperon rouge, La Barbe bleue, Le Maître Chat ou Le Chat botté, Les Fées, Cendrillon ou La Petite Pantoufle de vair, Riquet à la houppe, Le Petit Poucet.
Littérature et débats d’idées - invention romanesque et débat philosophique
- Jacques le fataliste de Denis Diderot.
Littérature contemporaine - œuvres étrangères en traduction
- Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Le Guépard.
Source :
http://www.education.gouv.fr/bo/2007/17 ... 00870N.htm (B.O. n° 17 du 26/04/2007).

Va pour les deux du milieu (qui étaient déjà là l'an passé). En revanche, franchement, j'ai une inculture immense en matière de littératures anglaise et italienne. J'ai lu le premier et vu le dernier il y a longtemps, mais de là à produire un cours... Z'auraient pas pu mettre une oeuvre allemande ?.. .
... Bon, de toute façon, en théorie, ça ne me concerne pas (pas de classes à examen pour les stagiaires). Pas plus que la première.
En théorie...
*
EDIT :

Nom de Dieu, j'avais pas vu ça :
Cendrillon ou La Petite Pantoufle de vair

Nan mais c'est pas vrai ! Et c'est bien écrit ainsi dans le
document officiel ! J'espère que c'est un sous-fifre du ministère qui cru bien faire (mais sur deux ans, ils auraient pu corriger) et que ça ne vient pas des inspecteurs généraux - parce qu'alors là, ils peuvent râler dans les rapports de jury sur l'incompétence supposée des profs de lettres !
... Je rappelle une fois de plus que l'affirmation selon laquelle il ne s'agit pas d'une pantoufle de
verre mais d'une pantoufle de
vair (ce qui permet en général de frimer dans l'instant en exposant que le vair est le nom de la fourrure du petit-gris, variété rare et splendide d'écureuil, alors qu'en réalité on l'aurait ignoré sans cette histoire)
est un mythe.
Si, Perrault a bel et bien écrit une pantoufle de
verre. C'est l'orthographe de la première édition et même de plusieurs autres, et cela correspond à la version allemande du mythe (qui ajoute que l'une des méchantes soeurs se sectionne les orteils pour entrer dans la pantoufle et mais que l'on remarque, du fait de la transparence du verre, que le sang qui y coule... Je vous laisse imaginer les délires psychanalytiques qu'on en a conçu). La "correction" en "vair" a été proposée au 19e siècle par un éditeur qui croyait bien faire lui aussi.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)