http://www.liberation.fr/actualite/soci ... 311.FR.php«Le jeune homme n'a pas agi dans un esprit lucratif, c'était un passionné» ont conclu hier les enquêteurs à l'issue de la garde à vue. Une chose est sûre: «c'est un Français qui se débrouille très bien en anglais». Et en un temps record. Car la traduction pirate était disponible sur Internet quelques jours à peine après sa sortie mondiale le 21 juillet. La police s'est étonnée de «la qualité de la traduction, quasi-professionnelle». .
L'éditeur français Gallimard et l'auteuse, J.K. Rowling, ont porté plainte. Le lycéen est libre mais devrait être jugé quand l'instruction sera terminée.
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Bon, il a traduit enfreint le droit d'auteur, bouh que c'est mal. Il s'est fait prendre, c'est bien fait pour lui. Espérons quand même que la justice sera clémente au vu de son désintéressement (ce qui peut se formuler autrement : espérons que les parties civiles - Gallimard et les laywers de Rowlings - ne seront pas trop salopes et immondes... Bon, y'a comme une contradiction dans les termes, là : le droit d'auteur étant la vache à lait préférée des procéduristes ces dernières années - vous savez : "on-n'a-pas-le-droit-de-photographier-la-tour-Eiffel-sans-payer-des-droits-à-l'éclairagiste-car-son-éclairage-est-une-oeuvre-d'art").
Mais quand même, ma réaction de prof, c'est de me dire : c'est quand même triste de condamner un gamin qui a si bien travaillé en anglais ! (D'autant qu'aucune source - certes, tous les journaux recopient l'AFP pour l'instant - ne semble indiquer que le garçon fût bilingue de naissance).