Après le voile, la barbe !
Bon ben alors c'est de l'actu en Livekokoyaya wrote:Ben désolé mais j'ai bien entendu ce que j'ai dit dans mon premier message à midi et ce que j'ai corrigé dans l'après-midi.Latinus wrote: C'est plus trop pareil que ton premier post ça![]()
Faudrait voir rester dans l'actu... non?
J'aurais dû attendre avant de foncer


Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.
IdemLatinus wrote:m... moi qui me rase une fois sur 5

En plus, mon gamin vient de casser le miroir de la salle de bain. Peux plus.
N'empêche que beaucoup de monde a embrayé sur cette histoire de barbe. Je pense pas que ce genre de proposition ait un avenir mais le débat a quand même été lancé. Et ça, c'est inquiétant !
La folie des uns est la sagesse des autres
jusqu'à quel age reste-t-on imberbe?!?!
Au moins le problème ne se posera que très tard à l'école: si j'ai bon souvenir bien peu de mes copains se posaient le problème du rasage meme en terminale.... Il est vrai que le système pileux des Bretons est moins développé que dans d'autres pays (quoi qu'en disent certains à propos de nos ancetres vickings...)
Il doit y avoir Gilette qui sponsorise la nouvelle loi...
Il doit y avoir Gilette qui sponsorise la nouvelle loi...
Pile ou face?
- Sisyphe
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- Location: Au premier paquet de copies à gauche après le gros dico
Désolé de m'incruster dans votre discussion, mais j'ai deux petites anecdotes moyennement amusantes (pour moi) à raconter.
J'ai longtemps (et dès le lycée) eu un collier de barbe - on m'a
souvent demandé si j'étais musulman, ou juif - en tout cas extremiste.
Le jour où j'ai voulu visiter le musée juif d'Amsterdam (très joli, du reste), le gardien s'est proprement jeté sur moi, a pris mes affaires pour les placer lui-même dans la consigne, puis TOUT LE LONG DE MA VISITE, il m'a suivi à la trace ; je me suis amusé à le promener de salle en salle, revenir, etc. pour vérifier - pas de doute possible. C'était dans les mois qui ont suivis le début de la seconde intifada, on craignait des attentats.
Quelques mois plus tard, en France, je me suis fait traiter de "sale
juif", par un poivrot trop aviné pour être vraiment dangereux,
certes, mais assez violemment tout de même ; plus diverses remarques
dans le bus.
J'ai commencé à avoir vaguement peur qu'il m'arrive quelque chose. Du coup, je n'ai gardé que les favoris.
Pour avoir déjà eu des élèves devant moi, je suis d'accord, une telle loi est un peu bêtote (à partir de quelle longueur une barbe est-elle ostentatoire ? Et pour les frisés, on compte la longueur du poil étiré, ou celle de la boucle ? on pourrait coupler ça avec du sponsoring : "ce lycée sans barbe vous est offert par Gillett Sensor Excell !"
).
Cela étant, pour être né, avoir vécu et étudié dans une banlieue, avoir vu de mes yeux des jeunes garçons jusque là sans histoires, même sympathiques, devenir tout un coup barbus et bigots (pas "islamistes" comme j'entends dire, seulement "bigots"), je sens comme un malaise.
Et pour remettre les choses au point : dans ma Franche-Comté natale, volontiers bigote elle aussi, certains maires ont refusé d'enlever les crucifix des écoles publiques (c'est la loi depuis 1905) jusqu'à ces dernières année (1998 si je me souviens bien) - y'en a même un qui expliquait très sérieusement que le crucifix faisait partie du bâtiment (c'est sûr que deux vis à enlever...). Un autre a fait repeindre la salle de classe en tournant autour du crucifix, avant de l'enlever, comme un pochoir, pour que la croix demeure.
Au fond, je crois que la barbe, certains l'ont surtout dans la cervelle - et dans toutes les religions. Et ça, je ne suis pas sûr que la Loi y puisse quelque chose.
J'ai longtemps (et dès le lycée) eu un collier de barbe - on m'a
souvent demandé si j'étais musulman, ou juif - en tout cas extremiste.
Le jour où j'ai voulu visiter le musée juif d'Amsterdam (très joli, du reste), le gardien s'est proprement jeté sur moi, a pris mes affaires pour les placer lui-même dans la consigne, puis TOUT LE LONG DE MA VISITE, il m'a suivi à la trace ; je me suis amusé à le promener de salle en salle, revenir, etc. pour vérifier - pas de doute possible. C'était dans les mois qui ont suivis le début de la seconde intifada, on craignait des attentats.
Quelques mois plus tard, en France, je me suis fait traiter de "sale
juif", par un poivrot trop aviné pour être vraiment dangereux,
certes, mais assez violemment tout de même ; plus diverses remarques
dans le bus.
J'ai commencé à avoir vaguement peur qu'il m'arrive quelque chose. Du coup, je n'ai gardé que les favoris.
Pour avoir déjà eu des élèves devant moi, je suis d'accord, une telle loi est un peu bêtote (à partir de quelle longueur une barbe est-elle ostentatoire ? Et pour les frisés, on compte la longueur du poil étiré, ou celle de la boucle ? on pourrait coupler ça avec du sponsoring : "ce lycée sans barbe vous est offert par Gillett Sensor Excell !"

Cela étant, pour être né, avoir vécu et étudié dans une banlieue, avoir vu de mes yeux des jeunes garçons jusque là sans histoires, même sympathiques, devenir tout un coup barbus et bigots (pas "islamistes" comme j'entends dire, seulement "bigots"), je sens comme un malaise.
Et pour remettre les choses au point : dans ma Franche-Comté natale, volontiers bigote elle aussi, certains maires ont refusé d'enlever les crucifix des écoles publiques (c'est la loi depuis 1905) jusqu'à ces dernières année (1998 si je me souviens bien) - y'en a même un qui expliquait très sérieusement que le crucifix faisait partie du bâtiment (c'est sûr que deux vis à enlever...). Un autre a fait repeindre la salle de classe en tournant autour du crucifix, avant de l'enlever, comme un pochoir, pour que la croix demeure.
Au fond, je crois que la barbe, certains l'ont surtout dans la cervelle - et dans toutes les religions. Et ça, je ne suis pas sûr que la Loi y puisse quelque chose.
Ne le sois pas ! Ici tout le monde est le bienvenu.Sisyphe wrote:Désolé de m'incruster dans votre discussion...

Maintenant, quand j'ai la barbe, c'est vraiment par fainéantise de me raser (bon, pas souvent à cause de mon boulot !) mais à 20 ans, j'avais la barbe et les cheveux longs.
Dès que j'allais à Paris et prenais le métro, j'avais droit à un contrôle d'identité et une fouille (Ben, né à Bilbao, en pleine période d'attentats ETA... ).
C'était pénible et rageant.
Et que dire de mon blouson de moto ? J'avais droit aux regards suspicieux des vigiles dans les magasins...
Il y a vraiment des mentalités à changer mais là, j'avoue que je vois pas bien comment faire ?

La folie des uns est la sagesse des autres
Eh ouiarkayn wrote:
Dès que j'allais à Paris et prenais le métro, j'avais droit à un contrôle d'identité et une fouille (Ben, né à Bilbao, en pleine période d'attentats ETA... ).
C'était pénible et rageant.


My life is perfect... because I accept it as it is
En fait je crois qu'à l'époque tous ceux qui étaient "hors norme" avaient droit à la fouille et vérification d'identité. Moi aussi à Paris en pleine période d'attentat j'ai eu droit au controle des papiers très souvent, alors que M. Dupont avec cravate et costard ne l'a surement jamais eu: moi aussi j'avais mon blouson en cuir, jean et les cheveux très très courts, pour une nana ça faisait bizarre semble-t-il. Et quand ils voyaient ensuite sur ma carte d'identité que j'étais née au Maroc j'avais droit à l'attente (du genre on vérifie avec le numéro que la demoiselle n'est pas fichée) pourtant j'avais l'air d'un petit ange et je n'aurais pas fait de mal à une mouche!arkayn wrote: Dès que j'allais à Paris et prenais le métro, j'avais droit à un contrôle d'identité et une fouille (Ben, né à Bilbao, en pleine période d'attentats ETA... ).
C'était pénible et rageant.
Pile ou face?
- Maïwenn
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Moins gênant et arbitraire que les contrôles au faciès, mais assez drôle quand même : prendre l'avion avec un accordéon comme bagage à main. C'est très bizarre quand ça passe aux rayons... Du coup je dois ouvrir la caisse systématiquement. Généralement après on me laisse passer. Sauf ces Américains une fois qui m'ont posé 50 fois la question de savoir si c'était electronique. J'avais beau dire que non ils ne me laissaient pas repartir. J'ai bien cru que j'allais devoir leur jouer un morceau pour leur prouver que c'était bien un instrument de musique... Et finalement ils ont dû se dire que je n'avais pas l'air si méchante que ça et j'ai pu monter ds l'avion.
excusez moi, on dérive un peu de l'histoire de la barbe...
excusez moi, on dérive un peu de l'histoire de la barbe...
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
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