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Nous avons trouvé une traduction de "Je vous salue Marie" en sanscrit (viewtopic.php?p=323965#p323965), dans laquelle Marie est appelée मार्या Māryā (dans le texte le prénom est au vocatif: मार्ये Mārye).Sisyphe wrote:Pour la Vierge Marie, l'hindi moderne (et sans doute une bonne partie des langues indiennes) transcrit à partir de la forme araméenne :
मरियम Mariyam
Le christianisme ayant toujours existé en Inde bien avant le raj britannique, il doit y avoir des traductions sanscrites de l'évangile, et je suis prêt à parier que c'est la forme qu'ils adoptent.
Mais aucune Julie assez célèbre...
pc2 wrote:Nous avons trouvé une traduction de "Je vous salue Marie" en sanscrit (viewtopic.php?p=323965#p323965), dans laquelle Marie est appelée मार्या Māryā (dans le texte le prénom est au vocatif: मार्ये Mārye).Sisyphe wrote:Pour la Vierge Marie, l'hindi moderne (et sans doute une bonne partie des langues indiennes) transcrit à partir de la forme araméenne :
मरियम Mariyam
Le christianisme ayant toujours existé en Inde bien avant le raj britannique, il doit y avoir des traductions sanscrites de l'évangile, et je suis prêt à parier que c'est la forme qu'ils adoptent.
Mais aucune Julie assez célèbre...
Nous trouvons aussi मारीया Mārīyā (ici: http://jagadananda.blogspot.com.br/2009 ... skrit.html), qui semble plus proche à la forme en hindi.
(Nous avons trouvé que les composés comme "dive-dive" sont appelés "itératives", ou "amreDita" (http://www.utexas.edu/cola/centers/lrc/ ... l-7-X.html).
Nous ne savons pas si "yuge yuge" est un "amreDita", parce que, dans ce cas, les mots ne sont pas ensemble en un même mot ("yuge yuge" plutôt que "yuge-yuge").
§96 Certains faux composés, dits âmreDita, se constituent par la double position d'un mot, soit à l'acc. soit à un cas oblique ; la valeur est itérarive (nitye), distributive (vîpasâyâm, ou à valeur d'insistance : ahanyahani "de jour en jour", paraMparam "successivement". Le loc. sing. domine dans l'usage. Dénuée de signe net de composition en sanscrit classique, la formation ne sort guère de quelques types traditionnels à valeur adverbiale, rarement avec un adj. svesve 'ntare, et mal distinct en général de la répatition en phrase livre.
La répétition existe, avec une productivité variable, dans la plupart des catégories : valeur itérative, intensive, distributive (...).§368 Répétition (âmreDita)
Intéressant, ce "quodquod" du latin est analogue au "yad yad" du sanscrit. Dans la forme masculine, "yo yaH" (yaH + yaH avec sandhi) signifie "quiconque" ("whoever" (masc.)); dans la forme féminine, "yA yA" signifie "whoever" (fém.).Sisyphe wrote:Le pire, c'est qu'on utilise le mot en linguistique latine, pour des formations comme "quisquis" (quiconque ; on ne décline que quisquis, quodquod et quoquo/quaqua en latin classique, mais on trouve cujuscujus ou cuicui en latin archaïque), "quotquot" (autant que)... On trouve même "utut" en latin archaïque.
Très intéressant. Ce "kuis" de l'hittite a la même étymologie du "quis" du latin, non?Utnapishtim wrote:On trouve aussi cette formation par redoublement du pronom dans les langues anatoliennes : hittite et louvite kuis kuis "quiconque".
On peut noter qu'en hittite l'adverbe imma "vraiment, réellement" vient fréquemment s'insérer entre les deux pronoms : kuis imma kuis, ce qui montre qu'ils ne formaient pas un mot unique comme c'est le cas en latin.
pc2 wrote:Très intéressant. Ce "kuis" de l'hittite a la même étymologie du "quis" du latin, non?Utnapishtim wrote:On trouve aussi cette formation par redoublement du pronom dans les langues anatoliennes : hittite et louvite kuis kuis "quiconque".
On peut noter qu'en hittite l'adverbe imma "vraiment, réellement" vient fréquemment s'insérer entre les deux pronoms : kuis imma kuis, ce qui montre qu'ils ne formaient pas un mot unique comme c'est le cas en latin.
En sanscrit, "yad yad" n'est pas un mot unique aussi. En fait, d'après Monier-Williams (http://www.sanskrit-lexicon.uni-koeln.de/monier/), les deux pronoms peuvent être separées par "hi"; par exemple, "upyate yad dhi yad bIjam tat tad eva prarohati": "whatever seed is sown, that even comes forth".
A-t-il quelque chose similaire à ça en grec ancien?
Il n'y a qu'une seule sifflante /s/ en hittite, qu'on transcrit habituellement <š> conformément à la prononciation akkadienne des signes cunéiformes. On n'a pas de certitude quant à sa prononciation car les équivalences que l'on peut trouver avec les noms propres écrits dans d'autres langues ne sont pas probantes :Sisyphe wrote: Sauf que mes sources à moi m'écrivent kwiškwiš pour le hittite... <w> et <u> (en théorie avec une petite lune dessous, mais je ne peux pas le faire ici) ne sont que des variantes, en revanche il me semble que <s> et <š> sont deux phonèmes différents en hittite... Si Utnapishtim pouvait confirmer...