Le mythique Areuh n'a pas été le premier mot de tous
quant à d'autre, ils ont eu leur propre "baby-dialect" etc,
perso, j'ai parlé bizarre et tard (mes parents ayant deux nationnalités) et ensuite j'ai créé pas mal: tempermomètre = thermomètre
kérékéké = perroquet
guilik = raviolis (mon plat préfèré étant toute petite)
alors si d'autres ont créé ou entendu des premiers mots/phrases/expressions très novateurs
qu'il me fasse partager je suis currieuse
Avec mon frère, on disait micadan ou miquillan pour médicament (impossible de me souvenir qui disait quoi).
A part ça, le traditionnel aréoport.
Mon frère aimait bien compliquer les choses aussi en parlant d'herbre
Last edited by kokoyaya on 21 Apr 2004 12:43, edited 1 time in total.
moi petite j'allais au t'hopital....!
et une petite ke je connais... alors kel venait de tomber par terre m'a dit: j'ai boumé!
et toujours la meme: une censeur pour un ascenseur!! ou encore hier je suis allée mangé à l'estaurant!! (au restaurant...)
et encore d'autres....
every poet is a thief, all kill their inspiration then sing about the grief...
ma plus jeune soeur disait "cochcolat" pour chocolat... et mon autr, c'etait encore pire : quand on lui demandait comment elle s'appelait, elle repondait "kakik" (a vous de l'ecrire comme vous voulez). son prenom est sandrine. gloups
Moi quand j'étais gosse et que ma mère m'emenait faire des papiers à la mairie, je disais: "on va à l'Amérique?"
Ma mère est assistante maternelle, du coup, on en entends des mots d'enfants:
"je veux de la contifure!"
"Cet été je vais aller à la Tusinie"
"C'est pas beau, c'est motche"
...
Quand on était petites avec ma soeur, on regardait pas mal les séries dont starsky et hutch. Je pense que ces deux noms sont trop durs à prononcer pr deux enfants, on chantait donc à tue tête le générique (on y croyait à mort) :
"Tartine Brioche, la la la la la la la, tartine brioche...."
Last edited by boubbie on 21 Apr 2004 14:32, edited 1 time in total.
My life is perfect... because I accept it as it is
Ma grand-mère habite dans la bonne ville de Morteau (Doubs). À chaques vacances, on allait "à Morteau" chez ma grand-mère. Pour une mystérieuse raison, je n'ai jamais dit "mamy Colette" mais "mamy Morteau".
Du petit garçon d'un couple de profs d'allemands binationaux : "mais j'ai rien ge-fait !" (ge- = marque de participe passé en allemand).
Sinon, quand j'étais petit, j'aimais beaucoup les contes de Perrault - et c'est peu dire : les possédant enregistrés sur cassettes, je les passais en boucle sur mon Fisher-Price à longueur de journée. Jusqu'à les connaître par coeur.
Or, comme tous les enfants et spécialement les Franc-Comtois, je me prenais toujours un peu les pieds dans l'expression de l'iréel "si j'avais de l'argent [imparfait], je serais heureux [conditionnel]", ce qui aboutissait généralement à des "si j'aurais su, j'aurais pas venu"; je savais que je faisais une faute, mais impossible de retenir si le conditionnel était dans la protase ou dans l'apodose.
Or, dans la belle langue du XVIII dont use Ch. Perrault, l'emploi du conditionnel passé deuxième forme ("j'eusse aimé") est courant. Et le cond. passé 2e forme est licite dans les deux membres de phrase ("le nez de Cléoâtre, s'il eût été plus court, la face du monde en eût été changée").
Ce qui m'est apparu comme une solution de facilité ; c'est ainsi que j'ai sorti pendant un temps des "si j'eusse pas oublié mon cahier, j'eusse fait mes devoirs" à des instits ébaubis...
Sisyphe wrote:Ma grand-mère habite dans la bonne ville de Morteau (Doubs). À chaques vacances, on allait "à Morteau" chez ma grand-mère. Pour une mystérieuse raison, je n'ai jamais dit "mamy Colette" mais "mamy Morteau"
C'est une manière de distinguer sans doute?
Je disais "papy ou mamy Montpellier" et "papy ou mamy Bruxelles"
Mon frère appellait sa grand-mère "mamie-train-rose" elle prenait le TGV en provenance de marseille il adorait les trains et il faut croire qu'il le voyait rose
Sinon je ne sais plus qui chantait
"Elle voulait revoirrrrrrrrrrrrrr sa Normandie..."
Je croyais mordicus que c'était
"elle voulait revoir sa langue au nez"
ce qui ne veut rien dire je l'accorde mais ca a valu des fous rire à ma mère car j'adorais la chanson et je la chantais même assise dans le caddie du supermarket
Quand on lui demandait ce qu'elle voudrait faire plus tard, ma fille cadette répondait " je serai bergère vitalon".
Rien à voir avec une hypothétique surveillance de veaux puisque cet étrange métier lui était suggéré par la chanson :
Il pleut, il pleut bergère,
Rentre tes blancs moutons
Entends-tu le tonnerre ?
Bergère, vite, allons !