svernoux wrote: (En fait ce qui me choque dans ton histoire, c'est plutôt le travail dans le couloir

)
Moi je revis un peu mon accouchement, avec celui d'Isis! Nos histoires se ressemblent!
Et effectivement j'ai passé aussi
une partie du travail à marcher dans les couloir pour accélérer les choses qui en étaient encore à leur début (sur conseils des infirmières); je ne sais plus exactement si c'était à ma première venue à la maternité ou à la deuxième, le lendemain... où ils ont préféré me garder cette fois et où je n'ai pas plus dormi que la veille à cause de la douleur (mon mari lui, a bien dormi, dans le lit 1 personne où il s'était incrusté derrière moi, merci!

). Au matin, la situation ayant un peu évolué ils m'ont emmenée en salle de naissance pour que le col continue de s'ouvrir... Mais à 8 cm, comme Isis, il s'est arrêté.
J'avais bien des contractions, fortes et douloureuses, mais elles étaient inefficaces!
Après tout s'est enchaîné:
Je ne souhaitais pas de péridurale mais j'ai fini par l'accepter, épuisée des nuits blanches précédentes, de la douleur, du stress et de l'"énervement" qui commençait à gagner; et ce fut une bonne chose pour la suite car, les heures passant et rien n'évoluant, comme pour Isis, le bébé a commencé à manifester des signes sérieux de détresse et ils ont en urgence opté pour la césarienne que j'ai vécu, ainsi, consciente,
bien que très faible à cause des produits injectés.
Je n'ai pas eu d'hémorragie, ils ont tout bien pu nettoyer, mais je me souviendrai toujours de l'inquiétude de celle qui m'a opérée dans sa phrase, en pleine action: "Mais c'est quoi tout ce sang?!!!! Le bébé n'étant pas encore sorti! Là, oui, j'ai eu peur...
Tout s'est bien terminé aussi, mais il est vrai que, psychologiquement c'est une épreuve à laquelle on n'est pas préparé!
Ce qui m'a terriblement frustrée, moi, c'est l'attente entre l'accouchement et l'arrivée de ma fille dans ma chambre, puisqu'elle a dû passer douze heures sous oxygénation en couveuse!
C'était une déchirure, elle était loin de moi, je ne la voyais pas, elle n'avait pas le contact de mes bras, pour ses premiers instants... J'en étais malade!
C'est là que le papa a joué un rôle très important puisqu'en plus de pouvoir être près d'elle et la toucher, il faisait la liaison, grâce à l'APN, entre la couveuse et moi, pouvant ainsi fabriquer ce lien dont je me suis trouvée privée!
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Dis donc, Svernoux, tu ne nous a pas dit... Tu le sens/vois bouger, ce petit à présent? Ce sera un futur boxeur/un grand footballeur ce "Il ou Elle" ou "Ilouelle" est plutôt calme encore?
