Je manque de référence et de temps pour participer à ce 'click dont le sujet est séduisant
Je ne mémorise que très peu, sur le long terme, les textes à la virgule... Alors éplucher la bibliothèque à la recherche d'un passage qui corresponde à une photo d'archive, ça va être compliqué au chrono pour moi en ce moment.
Bonjour
Après quelques hésitations voici ma proposition: Le Kremlin de Moscou au soleil
Photo extraite de vieilles vieilles archives...
Le Kremlin était comme un immense gâteau tartare croustillé d'or,
Avec les grandes amandes des cathédrales, toutes blanches
Et l'or mielleux des cloches...
Extrait de La prose du transsibérien de Blaise Cendrars
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«C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l'écoute pas.» Victor Hugo
Er fing an, ihn ein wenig in den Bereich seiner zukünftigen Tätigkeit einzuführen, er nahm ihn mit sich auf Geschäftsgänge, zum Hafen hinunter und ließ ihn dabeistehen, wenn er am Kai mit den Löscharbeitern in einem Gemisch von Dänisch und Plattdeutsch plauderte, in den kleinen, finsteren Speicherkontoren mit den Geschäftsführern konferierte oder draußen den Männern einen Befehl erteilte, die mit hohlen und langgezogenen Rufen die Kornsäcke zu den Böden hinaufwanden … Für Thomas Buddenbrook selbst war dieses Stück Welt am Hafen, zwischen Schiffen, Schuppen und Speichern, wo es nach Butter, Fischen, Wasser, Teer und geöltem Eisen roch, von klein auf der liebste und interessanteste Aufenthalt gewesen
Thomas Buddenbrook commençait à montrer à Hanno le domaine de son activité future, il l'emmenait avec lui au port pour ses affaires et le laissait planté à ses côtés quand il discutait sur le quai avec les débardeurs dans un mélange de danois et de bas-allemand, ou quand il s'entretenait avec les chefs de comptoir dans les petits entrepôts sombres ou encore quand il donnait ses ordres dehors aux hommes qui montaient les sacs de blé en étirant de longs cris sonores... Pour Thomas Buddenbrook, ce petit bout de monde sur le port, entre bateaux, hangars et entrepôts qui sentaient le beurre, le poisson, les eaux du fleuve, le goudron et l'acier huilé, avait toujours été, depuis sa plus tendre enfance, l'endroit le plus cher à son coeur et le plus intéressant.
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Last edited by ElieDeLeuze on 21 Apr 2017 21:51, edited 1 time in total.
Très bon sujet, mais étant à la campagne je fais avec peu de moyen, l'essentiel étant de participer.
Voici donc le village où Prosper Mérimée situa son roman Colomba.
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Avec tout le bonheur que se petafine dans le monde que d'heureux on pourrait faire.
Voici une photo illustrant Long Cours, de George Simenon (1935).
De temps en temps on découvrait un chenal latéral dans les terres, un esteros, et l'on entrait dans la forêt de palétuviers, on glissait quelques heures durant sur des eaux calmes mais boueuses.
Cinquante fois on avait aperçu des crocodiles flottant sur les eaux et les indigènes avaient fait signe à Mittel de ne pas tirer.
On dormait dans la pirogue même, assailli par les moustiques, à guetter les bruits, les craquements, le souffle fétide de la forêt. On dormait ou on ne dormait pas, et quand, après dix jours, on aperçut les deux baraques au toit de tôle ondulée, on crut un moment que c'était le paradis.
Je partage tout à fait les propos de Lat, c'est pourquoi, à défaut de mieux et histoire de participer néanmoins, je propose cette photo, prise à Condom (Gers):
Voici les Cadets de Gascogne!
"Voici les Cadets de Gascogne
Qui font cocus tous les jaloux !
O Femme, adorable carogne,
Voici les Cadets de Gascogne !
Que le vil époux se renfrogne :
Sonnez, clairons ! chantez, coucous !
Voici les Cadets de Gascogne
Qui font cocus tous les jaloux !"
Edmond ROSTAND, Cyrano de Bergerac.
"La pause, elle aussi, fait partie de la musique" Stefan ZWEIG
Ah, Lat, tu me vois désolée de ta non-participation ! Tu sais ça peut-être quelque chose de très simple, par rapport au titre par exemple et pas au texte... Mais enfin, c'est toi qui vois bien sûr !
En tout cas merci à vous toute et tous, Dada, Elie, miju, Beaumont et Ankhs, d'avoir enrichi cette édition de vos propositions !
Et à tous les aspirants participants, il reste encore jusqu'à demain soir
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
On ne disait pas la plage, mais la grève. C'était une étendue de vase et de graviers, de coquillages minuscules écrasés, une surface de sable gris où l'on ne construisait pas de châteaux. On était loin de la mer écumeuse que je n'imaginais même pas. L'eau frissonnait à peine, seulement quelques vaguelettes quand passait une gabare quittant le port pour la rade.
Marie Le Gall - La peine du menuisier
Bon, ce n'est pas la description la plus flatteuse de la rade de Brest, et ça me chagrine un peu, mais je n'ai pas eu le temps de chercher autre chose.
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
J'ai voté pour Elie, je suis encore imprégné d'atmosphère hanséatique, après mon retour via Riga. Comme quoi l'humeur du moment influence le coup de coeur...
Par de bons mots foudroyons la sottise, craignons le sang ; ne versons que le vin.
J'ai voté pour Brest. La photo est magnifique et je ne la trouve pas si triste que ça, c'est une sorte de naiveté et de simplicité aussi oxygénantes pour l'esprit que l'air marin de Brest.
Bravo à tout le monde car les photos correspondent toutes très bien aux romans (et à Rostand), comme quoi Sonka avait raison !