métier dans les langues ,genre interprete

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Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe

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didine
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Post by didine »

Comme le dit Kokoyaya, il y a un terme qui est bon alors que l'autre ne l'est pas. ;) On fait bien la distinction entre les deux en français, ce qui n'est pas le cas en polonais par contre.

:hello:
czort
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Post by czort »

Merci !!

mais on va pas faire de debat okai ??? ;)
flamenco
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Post by flamenco »

czort wrote:Merci !!

mais on va pas faire de debat okai ??? ;)
:loljump:
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ann
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Post by ann »

:-o Une petite parenthèse... Quand on aime les langues et qu'on veut travailler avec elles on ne peut pas devenir simplement traducteur, interprète ou profs. Je n'ai pas fait une filière de langue mais j'ai commencé en informatique et sciences du langage. Ensuite j'ai fait une double formation en littérature et linguistique tout le long de mes études(les doubles cursus c'est toujours possible, c'est seulement le double de boulot...)
Si tu aimes l'informatique et les langues c'est un domaine en pleine expansion qui t'attend: il y a un grand besoin de gens qui puissent faire avancer tous les outils du type correcteurs orthographiques, traducteurs assistés par ordinateur, reconnaissance vocale, etc. Sans parler de tout ce qui concerne les recherches en intelligence artificielle, et.... L'"indicisation" de grands corpus et dictionnaires...

L'informatique est un langage et depuis peu l'étude des langages humains et de l'informatique sont liés dans des formations universitaires.
Je deviens longue ;)
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beelemache
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Post by beelemache »

et je reviens sur mon sujet: l'économie et les langues?
personne :(
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ann
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Post by ann »

beelemache wrote:et je reviens sur mon sujet: l'économie et les langues?
personne :(
ben non....
Pile ou face?
flamenco
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Post by flamenco »

ann wrote:
beelemache wrote:et je reviens sur mon sujet: l'économie et les langues?
personne :(
ben non....
:loljump:

Dis moi Ann, tu as l'ai branché dans la linguistique... C'est un domaine qui m'interesse, c'est la filière qu'on appelle "sciences du langage" en France, c'est ça? En plus tu vas peut-être pouvoir m'aider. Ma prof de grammaire espagnole nous a dis qu'il y avait beaucoup de débouchés en entreprises pour les diplomés en linguistique, tu en as entendu parlé? Sinon tu sais où je peux me renseigner sur les cursus en linguistique?

Merci beaucoup!!!
Flam'
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ann
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Post by ann »

il y a beaucoup de débouchés pour quelqu'un qui se spécialise en info et linguistique. Enfin bon, ça dépend il y a plein de boulots qui partent de la linguistique, je crois que ce qui compte c'est de se spécialiser dans quelque chose, d'etre pointu dans un domaine si on veut bosser dans le privé au moins.
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flamenco
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Post by flamenco »

Donc si je comprend bien, la linguistique pure ca ne permet pas de travailler en entreprises?

Merci Ann!
Flam'
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Sisyphe
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Post by Sisyphe »

flamenco wrote:
ann wrote:
beelemache wrote:et je reviens sur mon sujet: l'économie et les langues?
personne :(
ben non....
:loljump:

Dis moi Ann, tu as l'ai branché dans la linguistique... C'est un domaine qui m'interesse, c'est la filière qu'on appelle "sciences du langage" en France, c'est ça? En plus tu vas peut-être pouvoir m'aider. Ma prof de grammaire espagnole nous a dis qu'il y avait beaucoup de débouchés en entreprises pour les diplomés en linguistique, tu en as entendu parlé? Sinon tu sais où je peux me renseigner sur les cursus en linguistique?

Merci beaucoup!!!
Flam'
Sur ce point je puis commencer de te répondre, puisque je suis aussi "linguiste" en devenir (enfin pour l'instant, je "dédeviens" comme on dit en Franche-Comté :( ), et parce que je connais assez bien notre système universitaire.

Il y a, en gros, deux moyens de devenir "linguiste". L'une est effectivement de suivre la voie appelée "sciences du langages", mais attention, ces filières-là sont orientées essentiellement vers la linguistique générale, éventuellement vers la synchronie ou la sociolinguistique, amsi en tout cas vers une étude de la langue considérée de manière conceptuelle. En gros, c'est ce que fait Ann ou quelqu'un comme Noam Chomsky. C'est également au sein de cette filière que l'on trouve en France (enfin que l'on trouvait, parce que tout change si vite en ce moment) la mention TAL (traitement automatique des langues), à laquelle je pense Ann fait allusion, qui relève plutôt de l'informatique.

L'autre, c'est de poursuivre l'étude de la langue que l'on a entamée - donc pour toi l'espagnol - et de se spécialiser petit à petit vers l'étude de son histoire et de sa grammaire, ou en essayant de déborder vers un cadre à peine plus vaste, en l'occurence l'histoire des langues romanes. On devient alors "linguiste" en ce sens que l'on connaît et que l'on peut expliquer les rouages et les évolution en diachronie d'une langue considérée comme quelque chose de vivant. C'est en gros ce que je fais pour le latin et le grec, avec la perspective d'étendre à toutes les langues indo-européennes, c'est ce que fait Ronan, et c'est ce qu'a fait Henriette Walter dont je t'avais parlé.
Dans cette optique, il faut suivre globalement en fait le cursus habituel : licence, agrégation et doctorat, en se spécialisant au passage : suivre les options dits de linguistique durant la licence, faire des mémoires de maîtrise et de DEA (master 1 et master 2 selon la nouvelle terminologie que je conspue) - tout en continuant, jusqu'à l'agrégation, à supporter plus ou moins la littérature.

Pour la question du "débouché", il faut prendre en compte certains éléments :

1) Il faut bien comprendre une fois pour toute qu'en France, les diplômes délivrés par les facultés n'ont pas beaucoup de valeur en-dehors de l'Université elle-même. Pointer à l'ANPE avec un DEA d'histoire ne sert à rien, même avec un doctorat.
Font exception les DESS (ou "master pro" selon la terminologie que je conchie), qui par nature délivrent des savoirs "appliqués". Sur ce point, il est clair que les filières de science du langage mènent plus facilement à des DESS de "linguistique appliquée" (mais à quoi ?) que les filières de langues LLCE.

2) Sinon, pour quelqu'un qui se forme dans la linguistique, il n'y a essentiellement d'avenir qu'universitaire. Cad pondre une thèse, et réussir à se faire une petite place à l'université, comme enseignant-chercheur ou comme chercheur tout court. Ce que je fais, ce que fais Ronan et ce qu'a fait Ann.
Il faut cependant bien comprendre qu'une thèse universitaire n'a rien de couru d'avance. Avoir un doctorat, par exemple, ne signifie pas du tout trouver automatiquement une place quelque part. Sur ce point, les diachronistes dans mon genre ont le petit avantage d'avoir une agrégation (de grammaire, d'espagnol, d'anglais, etc.), qui garantit au moins le statut de fonctionnaire, donc un aimable "parachute" dans l'enseignement secondaire. Les sciences du langage, elles, ne mènent à rien de concret. On peut avoir bac+9 et vendre des frites pendant longtemps (je ne peux pas te dire dans quelle proportion la filière est bouchée ou pas, Ann te l'expliquera mieux que moi).

3) En tout état de cause, je suis obligé de te le dire : méfie-toi des déclarations des profs qui te disent que leurs matières ont de l'avenir. Les profs, surtout quand ils sont directeurs d'un département ou d'un sous-département, ont la déplorable habitude de "draguer" leurs étudiants pour avoir plus d'effectifs, donc plus de financement, car en France les sou-sous sont directement fonction du nombre d'étudiants inscrits, et de rien d'autre (même chose pour les directeurs de mémoire et thèse, y'a des dangers publics... et puis soyons clair, un doctorat c'est dans une grande fac - Lille c'est OK je pense - ou mieux, à l'école pratique des hautes études, pas ailleurs, c'est triste mais c'est comme ça. Par ailleurs, si tu envisages la voie "langue vivante" (ou morte, enfin mon type de cursus), l'agrégation est obligatoire ; c'est le seul vrai diplôme de cinquième année, et surtout, elle est exigée de facto dans le recrutement des maîtres de conférence. Là encore, ne croies pas les petits malins qui te diront que si tu l'as ratée c'est pas grave tu peux quand même faire ton DEA ("master recherche") et ta thèse avec eux - NAN ! Tu vas te retrouver avec une thèse et sans possibilité d'emploi.

Comme je l'ai dit plus haut, les diplômes des universités en France sont encore peu tournés vers le secteur privé - surtout dans les matières académiques. En principe, LLCE, c'est fait pour devenir prof (de lycée ou de fac, mais prof). Et si l'on te propose un DESS, vérifies-en bien la valeur avant (une association d'anciens élèves ? Un taux de placement connu ? Des parrainages dans le privé ? Le nombre de stages proposés ? Etc.).

Voilà, en gros, ma réponse. Evidemment, rien n'empêche de faire un double cursus (c'est juste deux fois plus de boulot), et de privilégier l'une ou l'autre au final (moi-même, j'ai le projet de faire un bout de licence de linguistique générale - sciences du langages donc - dès que j'ai l'agreg).
Il y a aussi toujours la possibilité de faire ses études à l'étranger. Mais il faut se méfier aussi.
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ann
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Post by ann »

Oui c'est vrai que malheureusement on peut passer de nombreuses années d'études publier beaucoup etre connu de toute la communauté scientifique et ramer ramer des années et des années en vendant des frites (ça je ne l'ai jamais fait, mais bon enseigner le français langue étrangère, faire des traductions pour les agences, etc, etc,...) et Sysiphe parle de 9 ans de fac, j'en ai fait 12 mais bon je n'ai rien à dire, je suis enfin dedans... Mais je n'ai pas chercher du boulot dans le privé... Et j'en ai aussi refusé parce que bosser 8 heures par jour dans un bureau ça ne m'a jamais tenté....
Pour ce qui est des différentes sections de la linguistique il n'y a pas Chomsky et la diachronie, pour ma part j'ai toujours détesté Chomsky, je dois l'avouer.... J'ai bossé pendant de nombreuses années avec le modèle de la syntaxe transformationnelle non générative mais si j'ai laché pour la lexico ça n'est pas pour rien...
Pour Lille, il y a comme je l'ai dit (mp) à Flamenco une des meilleures formations (et seule) en lexicographie appliquée d'Europe (DESS) et effectivement ils sont très bons en linguistique. Il y a beaucoup de filières de la linguistique qui ne vont pas vers l'étude des langues dont parle Sisyphe et là Maiwenn pourra citer son exemple!!!
Pile ou face?
flamenco
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Post by flamenco »

:-o Ok ok... je suis pas sortis de l'auberge à ce rythme là...

Bon en fait, mon problème, c'est que j'ai l'impression que la linguistique c'est super vague et que je ne connais pas tous les détails... :lol: En fait, je pense que ce qui m'intéresserait serait l'histoire des langues en fait... Tu parlais, Sisyphe de me spécialiser en langue romanes, pour faire quelque chose de plus général avec l'indo européen et compagnie, il faut avoir fait une filière lettres classiques?

Merci pour les infos, vous êtes formidables! :D
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Sisyphe
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Post by Sisyphe »

Pour ce qui est des différentes sections de la linguistique il n'y a pas Chomsky et la diachronie, pour ma part j'ai toujours détesté Chomsky, je dois l'avouer.... J'ai bossé pendant de nombreuses années avec le modèle de la syntaxe transformationnelle non générative mais si j'ai laché pour la lexico ça n'est pas pour rien...
Ce n'est pas tout à fait ce que je veux dire. La question de Flamenco n'est pas d'ordre scientifique, et je ne suis pas pour ou contre Chomsky (faudrait d'abord que j'y comprenne franchement quelque chose) ou pour contre la grammaire générative ou pour ou contre la diachronie. Si j'ai pris Chomsky, c'est que c'est le seul linguiste général vaguement connu du grand public cultivé (par forcément pour de bonnes raisons d'ailleurs) ; et que je voulais un exemple à donner.

Ce que je veux dire, c'est que, en France, il y a en gros deux cursus pour faire de la linguistique :

- Partir d'une langue (l'espagnol, l'allemand, l'anglais LLCE, le français lettres modernes ou comme dans mon cas le latin-grec), et suivre un cursus classique licence-agreg et se spécialiser au moment du DEA/doctorat.
- Passer par la filière SL.

La première mène plutôt à la diachronie/grammaire/linguistique comparée et la seconde plutôt à la linguistique générale.

Mais je connais des linguistes qui sont partis du latin-grec pour arriver à la linguistique générale (Guy Serbat, par ex., ou le grand Benveniste) et qui ne sont pas les plus mauvais.

C'est une question scolaire, plus qu'une question scientifique.

Notre petit Flamenco a tout le temps de découvrir les querelles de théoriciens... Mais pour lui, la première question à se poser, c'est : enseignement supérieur OU bosser dans le privé ? C'est LA question à se poser.

(les éléments de comparaisons sont très connus : plus ou moins de salaire, plus ou moins de vacance, plus ou moins de galère, plus ou moins de sécurité, plus ou moins d'ennui mortel, etc.)


:sun:
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Sisyphe
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Post by Sisyphe »

flamenco wrote::-o Ok ok... je suis pas sortis de l'auberge à ce rythme là...

Bon en fait, mon problème, c'est que j'ai l'impression que la linguistique c'est super vague et que je ne connais pas tous les détails... :lol: En fait, je pense que ce qui m'intéresserait serait l'histoire des langues en fait... Tu parlais, Sisyphe de me spécialiser en langue romanes, pour faire quelque chose de plus général avec l'indo européen et compagnie, il faut avoir fait une filière lettres classiques?

Merci pour les infos, vous êtes formidables! :D
Oups... Nos messages se croisent.

"La linguistique c'est super-vague". TOUT FAIIIIIT THIERRY ! C'est un monde immense.

Tout d'abord, tu peux te cantonner à l'espagnol même, son histoire et sa grammaire. Faire de la "linguistique de l'espagnol".

Si tu veux étudier l'histoire des langues romanes, partir d'une d'entre elles (en l'occurence l'espagnole) n'a rien d'absurde. Mais bon, c'est sûr qu'il va te falloir du latin. Je pense que vous en faites en espagnol, et il me semble qu'il y en a à l'agrégation d'espagnol...
... C'est sûr que cela ne suffira peut-pas. Il ne serait peut-être pas mauvais dans ce cas d'entamer un double cursus, soit une autre langue romane, soit des lettres classiques (mais tu vas devoir te taper le grec, enfin bon on n'en meurt pas).
Pour ce qui est des langues indo-européennes dans leur ensemble, là, c'est sûr, l'agreg de grammaire reste la voie royale, du moins en France. Mais partir des langues romanes ne me paraît pas rédhibitoire non plus. Ou alors entamer un double cursus une langue romane + une langue non-romane, en cherchant toujours à suivre les options de linguistique de chacune des filières.
Dans ce cas, compléter ta formation à l'étranger pourrait être intéressant (il y a des choses très intéressantes à Louvain, pas loin donc). Henriette Walter, dont je t'avais recommandé la lecture, a commencé par enseigner "bêtement" l'anglais, avant de reprendre ses études et de terminer par un doctorat à l'EPHE.

:-? Cela étant, je ne voudrais pas avoir l'impression de trop prêcher pour ma paroisse. Réfléchis aussi à ce que te dis Ann. La lexicographie peut aussi être un domaine passionnant.
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Maïwenn
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Post by Maïwenn »

Je ne sais pas si je suis un bon exemple Ann, il faudra me reposer la question l'année prochaine, quand j'aurai -peut être - trouvé du boulot et -peut être - grâce à mon master pro.

Petit rappel, je fais un truc qui s'appelle "Appropriation du français et diversité", mention "langue et insertion". C'est très intéressant, on a des cours variés (dynamique des contacts de langues, politiques linguistiques, sociologie urbaine, psycho du travail, les langues comme vecteurs d'insertion ou facteur d'exclusion, etc...) faits par des universitaires ou des professionnels. (travailleurs sociaux, instits...). Le problème c'est qu'on ne sait pas exactement où ça mène. Il n'y a pas de boulot type à la clé, et comme nous ne sommes que la 3ème promo, c'est dur de se baser sur l'expérience des anciens (peu nombreux en plus). Mais je sais que certains ont trouvé du boulot ds l'insertion sociale et/ou professionnelle de primo arrivants (les immigrés en politiquement correct). Moi ça ne m'intéresse pas trop. Mais je ne regrette pas du tout de m'être engagée ds cette formation. Je voulais faire un DESS pour avoir un bac +5 et terminer mes études comme ça. Ce qu'on fait me plaît bien, de manière générale, il n'y a rien de perdu. Et puis pour le boulot on verra... De toute façon je savais bien en commençant des études de langues sans vouloir être prof qu'il faudrait que je me débrouille après pour trouver un boulot, il ne me tomberait pas tout cuit ds les mains. (attention, je dis pas qu'être prof c'est du tout cuit, au contraire ! je dis juste que le chemin pour y arriver est clairement balisé).

Oh ben je me rends compte que mon rappel était long. Mais comme ça vous saurez ce que je fais en ce moment ;) Et si vous avez des questions, n'hésitez pas !
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
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