J'avais écrit ça dans un coin l'autre jour, pas terminé, puis complètement oublié depuis :
Sisyphe wrote:
2. Accessoirement, je frémis toujours un peu quand je vois fleurir des "mais vous n'avez pas lu mon post" "il faut lire mon post", "t'as pas lu mon post, duc*n", "tu vas le lire mon $£*§ de post espèce de §*£$ !").
Mais c'était surtout pour le principe : de Latinus et de Nemo je ne crains rien

.

Je ne vois pas très bien ce qu'il y a d'inquiétant ! Rapporter sans les déformer/tronquer les propos de son interlocuteur me semble être une règle de base de la conversation, de l'échange d'idées, non ?
D'ailleurs je remarque que tu ne me lis pas non plus
Sisyphe wrote:A priori "Que sépare la France et l'Espagne" me paraît faux pour un point précis : "que" est toujours objet en français moderne, non sujet.
alors que j'avais déjà évoqué cette question :
Nemo wrote:1) Quand le pronom interrogatif est COD on utilise que ou qu'est-ce que (et j'avais oublié qui : Qui épouserez-vous ? )
2) Quand le pronom interrogatif est sujet on utilise qui, qui est-ce qui (pour des êtres animés) et qu'est-ce qui pour des choses
Allez un peu de pinaillerie (pour la clarté du sujet, bien sûr

)
Sisyphe wrote:
C'est bien pour cette raison que le français classique disait pouvait dire "qui sépare la France et l'Espagne" dans le sens de "qu'est-ce que" (cf. La Fontaine : "qui fait l'oiseau ? C'est le plumage / je suis souris, vivent les rats / Jupiter confonde les chats !).
Tu voulais plutôt dire "
qui dans le sens de
qu'est-ce qui", non ? Puisque qui est sujet (< qui latin, au nominatif cette fois)

(allez, soyons fou!) On remarquera que c'est
qu' = quoi le pronom interrogatif alors que
qui est pronom relatif - comme dans
qui est-ce qui où on a 2
qui avec 2 fonctions différentes. Je précise ceci parce qu'on se demande souvent (?!) pourquoi on emploie
qui dans
qu'est-ce qui alors qu'on parle d'une chose.
En effet
qui interrogatif n'est jamais neutre (genre) alors que
qui relatif peut l'être (La porte qui s'ouvre).
Que interrogatif ne représente jamais un être animé alors que
Que relatif peut le faire (La femme que j'aime)
Tout cela pour le français franco-français actuel de France, bien sûr
Sisyphe wrote:
Mais l'important est dans cette remarque d'une de mes grammaires d'AF : "mais l'alternance de "que" et "qui" pour le cas sujet est un fait observable même avec antécédent masculin ou féminin dans les textes de l'Est, du Nord et de l'Ouest, dont l'anglo-normand : "des ore cumencet le cunseill que mal prist" = Alors commence le conseil, qui tourne mal". "
-> Je ne serais pas surpris que ce fait se fût conservé en terre belge.
Très interessant ! Mais est-ce que c'et également attesté
avec le pronom interrogatif ?
Latinus wrote:Bha, pour l'instant je suis toujours en pleine interrogation par rapport à mon belgicisme


Alors où en es-tu de tes questionnements métaphysiques ?
Moi je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut utiliser
que à la place de
qu'est-ce qui
Je vais prendre un exemple et tu vas me dire ce que tu en penses.
Tu roules sur une route nationale qui est traversée par une route départementale. Si, pour demander ce qui coupe la nationale tu dis "Que coupe la route nationale" (si j'ai bien compris l'emploi que tu faisais du pronom
que) comment formules-tu la question pour connaître la route qui est coupée par la route nationale ?

Est-ce que tu peux aussi donner d'autres exemples de phrases du même type que tu utilises ou que tu as entendu (parce tu écris souvent dans les posts précédents "Que...", sans plus de détails et j'ai du mal à me faire une idée précise de ce à quoi tu fais allusion.

)
