Oui ! et je viens de voir sur ton avatar que ça à l'air d'être une date plutôt symbolique pour toi et tes compatriotes !
D'ailleurs, pourrais-je avoir un petit cours d'histoire? Merci !!
Bacaline wrote:Et moi encore plus bête ! Et alors ?
je vais te dire un secret, mais ne le répète pas! en fait j'ai fait semblant de comprendre son histoire de fleurs qui se révoltent, mais je vais faire une petite recherche !
iubito wrote:La révolution des oeillets au Portugal
ah oui... suis-je bête !
Et moi encore plus bête ! Et alors ?
Petit cours d'Histoire du Portugal
Le 24 avril 1974, la dictature portugaise suivait toujours son cours. Les moyens d'information étaient contrôlés par l'Etat, la censure battait son plein, les Portugais émigraient toujours en quête d'un pays libre et d'un meilleur niveau de vie (mes parents ont quitté le Portugal en 1969, traversant à pied la frontière espagnole au beau milieu de la nuit et de la forêt, avec la crainte d'être capturés par la PIDE - Police politique; je préfère ne pas parler de ce que subissaient les prisonniers).
Le 25 avril à l'aube, une radio laisse soudain un blanc au milieu d'une émission, puis diffuse une chanson révolutionnaire interdite par la dictature. Cette chanson, chantée par José Afonso, et qui rend hommage à la liberté et aux "martyrs" de la dictature, de la ville de Grândola (grèves réprimées dans le sang), est le signal donné aux troupes révolutionnaires pour qu'elles démarrent leurs opérations.
La chanson dit ceci:
Grândola, vila morena / Grândola ville brune
Terra da fraternidade / Terre de la fraternité
O povo é quem mais ordena / C'est le peuple qui ordonne
Dentro de ti, ó cidade / En toi ô cité
Dentro de ti, ó cidade / En toi ô cité
O povo é quem mais ordena / C'est le peuple ordonne
Terra da fraternidade / Terre de la fraternité
Grândola, vila morena / Grândola, ville brune
Em cada esquina há um amigo / A chaque coin de rue il y a un ami
Em cada rosto igualdade / En chaque visage l'égalité
Grândola, vila morena / Grândola ville brune
Terra da fraternidade / Terre de la fraternité
Terra da fraternidade / Terre de la fraternité
Grândola, vila morena / Grândola ville brune
Em cada rosto igualdade / En chaque visage l'égalité
O povo é quem mais ordena / C'est le peuple qui ordonne
À sombra duma azinheira / A l'ombre d'un chêne
Que já não sabia a idade / Dont je ne connaissais pas l'âge
Jurei ter por companheira / J'ai juré d'avoir pour compagne
Grândola a tua vontade / Grândola, ta volonté
Grândola a tua vontade / Grândola, ta volonté
Jurei ter por companheira / J'ai juré d'avoir pour compagne
À sombra duma azinheira / A l'ombre d'un chêne
Que já não sabia a idade / Dont je ne connaissais pas l'âge
L'armée prend donc possession des principales radios du pays, annonce qu'elle a désormais pris le pouvoir et qu'elle lutte pour la démocratie. Elle fait le siège de Lisbonne et de la Praça do Comércio. En une journée, et sans (presque) un seul coup de feu, la révolution fait basculer le Portugal. La population lisboète, malgré les recommandations, descend dans la rue et soutient l'armée. Elle amène des oeillets rouges aux soldats rebelles qui les mettent au bout de leurs fusils. C'est ainsi qu'on appellera cette journée la Révolution des Oeillets.
Nom d'un chien de nom d'un chien !! Dire que j'ignorais tout ça alors que c'est si proche ... ... Merci Miguel, merci lokanova...Je suis certainement un peu moins bête grâce à vous
J'aime pas les gens qui marchent en plein milieu des pistes cyclables alors que s'ils marchaient 50 cm plus à droite, ils seraient sur la bande pour piétons...
Je déteste les mecs qui sortent des toilettes en se remontant la braguette/en se remettant tous les bijoux de famille bien en place. Ils peuvent pas prendre quelques secondes de plus et le faire dans les toilettes, non ?
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde