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Posted: 19 Dec 2005 01:44
by Thissiry
ah les joyeusetés de l'administration
c'est comme celui à qui un gratte-papier lui annonce qu'il est légalement décédé , alors qu'il est là juste devant lui
eh ben dis donc il se porte drolement bien pour un mort
et bien sur il faut fournir la preuve qu'il ne l'est pas ,alors qu'elle est juste là devant lui, la preuve
c'est sur, le bon sens ils connaissent pas
ils ont quand meme l'air un peu plus sensés ici :
l'année passée il y avait une allemande qui étaient à l'unif avec nous.
elle a simplement donné son diplome d'Allemagne au secretariat et passé un test de français.
alors à plus forte raison, pour quelqu'un pour qui le français n'est pas une langue étrangère

...
Posted: 19 Dec 2005 02:49
by Maïwenn
Kaolyn, peut être que tu devrais suivre le cours de français finalement. Je sais que c'est pénible de suivre un cours à un niveau trop faible, mais essaye de voir les bons côtés

Tu ne voudrais pas faire prof par hasard ? Sinon ça peut être un bon moyen de commencer à observer les mécanismes d'apprentissage des élèves ? Tu es meilleure que les profs,alors tu peux prendre ta revanche sur eux (

)
Si 3 ou 4 heures par semaine te permettent d'éviter bien des tracas administratifs plus tard, ça vaut vraiment le coup de bien y réfléchir ! Parce que l'administration c'est chiant !
Posted: 19 Dec 2005 11:49
by ElieDeLeuze
Ça va sans dire, mais ça va encore mieux en le disant (merci latinus):
Avec un Abitur allemand ou une maturité autrichienne/suisse, les chances de réussir ses études en France sont de 0,0001% - et encore, pour les membres de Mensa uniquement.
Ce n'est pas une question de niveau. Le secret tient en un mot : dissertation. Ça prend une petite dizaine d'année pour apprendre à maitriser l'exercice, alors si tu as prévu de passer un diplôme avant la prochaine ère glaciaire, reste en Germanie.
Posted: 19 Dec 2005 15:30
by Kaolyn
Merci de prendre le temps de me donner tous ces conseils
ElieDeLeuze wrote:
Tu sousestimes grandement les règlements administratifs et semble croire qu'il te suffit de baratiner un "prof compréhensif" pour arriver à tes fins.
Ce que je voulais dire c'est que je comptais demander son aide à un prof pour ce qui est me renseigner sur les règlements administratifs, pas en baratiner un en un battement de cils
Maïwenn, je participe au cours de français (le cours du matin de la classe entière donc) et je pense qu'en effet c'est une bonne expérience, je profite de ces heures pour observer comment est enseigné le français à l'étranger, etc. Ce qui m'embête le plus c'est de devoir participer à 8 crédits de cours de français, alors que je pourrais les utiliser à apprendre autre chose qui me serait plus utile.
En ce qui concerne les études, je suis restée en france jusqu'à la troisième, trop peu pour savoir faire une dissertation comme vous le dîtes

Je me renseignerai sur le DALF, merci beaucoup de l'avoir cité!
Je ne pensais pas revenir en France faire mes études de toute façon, j'aurais par contre préféré aller à Londre ou dans un pays anglophone plutôt que de rester à Graz. Pour ou contre?
Posted: 19 Dec 2005 15:37
by Maïwenn
Je ne pensais pas revenir en France faire mes études de toute façon, j'aurais par contre préféré aller à Londre ou dans un pays anglophone plutôt que de rester à Graz. Pour ou contre?
Ca peut dépendre de ce que tu veux étudier. Tu as déjà des idées ?
Posted: 19 Dec 2005 16:38
by Kaolyn
J'ai toujours voulu travailler dans le monde des affaires. Je sais que c'est vague, mais j'aimerais combiner des études de business et de langues.
Posted: 19 Dec 2005 18:26
by michka
Salut Kaolyn.
Je me suis inscrit à une Université française, tout en ayant un bac italien. Les non-titulaires d'un bac français (indépendamment de leur origine, je crois - à quelques exceptions près) doivent justifier de leur niveau de langue, ce qui a déjà été rappelé plusieurs fois.
La procédure standard veut qu'on prenne contact avec l'Ambassade de France (et plus précisement avec le Service pour la Coopération linguistique et artistique, si j'ai bonne mémoire) dès décembre pour demander un dossier de pré-inscription, à rendre avant la fin de janvier (plus ou moins le 20) duement rempli et accompagné des justificatifs requis.
Vers la mi-février on est convoqué, pour soutenir un examen de français. Les titulaires du DALF en sont effectivement dispensés. Mais le DALF est un diplôme qui s'obtient en 10 (parcours normal) ou 6 étapes (parcours abrégé), il est coûteux et difficilement peut être achevé en moins de deux ans. Ceux qui échouent à l'examen de l'ambassade peuvent par ailleurs réessayer en septembre auprès du SCUIO de l'université à laquelle ils souhaitent s'inscrire (cette épreuve est nettement plus facile).
Je crains que le cours de français dispensé par ton lycée n'aurait aucune valeur pour une université française, tout comme mes cinq ans de français en Italie n'intéressaient pas plus que ça. Tu pourras avoir des renseignements plus précis en prenant contact avec le service compétent de l'ambassade.

Posted: 19 Dec 2005 18:47
by Sisyphe
ElieDeLeuze wrote:Ça va sans dire, mais ça va encore mieux en le disant (merci latinus):
Avec un Abitur allemand ou une maturité autrichienne/suisse, les chances de réussir ses études en France sont de 0,0001% - et encore, pour les membres de Mensa uniquement.
Ce n'est pas une question de niveau. Le secret tient en un mot : dissertation. Ça prend une petite dizaine d'année pour apprendre à maitriser l'exercice, alors si tu as prévu de passer un diplôme avant la prochaine ère glaciaire, reste en Germanie.
Déjà que les étudiants "faqueux" français (c'est à dire ceux qui ne passent pas par les prépas, où on ne bouffe que ça) ont énormément de mal !
Posted: 19 Dec 2005 18:56
by michka
Sisyphe wrote:ElieDeLeuze wrote:Ça va sans dire, mais ça va encore mieux en le disant (merci latinus):
Avec un Abitur allemand ou une maturité autrichienne/suisse, les chances de réussir ses études en France sont de 0,0001% - et encore, pour les membres de Mensa uniquement.
Ce n'est pas une question de niveau. Le secret tient en un mot : dissertation. Ça prend une petite dizaine d'année pour apprendre à maitriser l'exercice, alors si tu as prévu de passer un diplôme avant la prochaine ère glaciaire, reste en Germanie.
Déjà que les étudiants "faqueux" français (c'est à dire ceux qui ne passent pas par les prépas, où on ne bouffe que ça) ont énormément de mal !
Je n'avais pas vu ça. Je pense qu'il ne faut rien exagérer. Je n'ai jamais entendu parler de dissertation en Italie (autant dire que je n'en avais jamais faite), j'ai choisi une filière littéraire en France et j'ai eu ma licence en trois ans. Ce n'est pas un exercice évident, mais ce n'est pas sorcier non plus. En fac d'histoire (est-ce pareil dans les autres ?) il y a même en module de méthodologie (MTU) en première année, qui initie tout le monde - même les français - à cette technique et au commentaire de texte.
Posted: 19 Dec 2005 19:04
by Kaolyn
Ton témoignage me rassure un peu, michka, mais je n'en oublie pas pour autant les autres conseils donnés, et je vais donc essayer d'y réfléchir, puis de me renseigner sur toutes les possibilités offertes.
En attendant je retourne à mes devoirs de français LV2 : un texte de 100 mots à écrire sur "aimes-tu lire des romans policiers, si oui pourquoi, si non quels livres préféres-tu...!"

Posted: 20 Dec 2005 02:21
by Maïwenn
Kaolyn wrote:J'ai toujours voulu travailler dans le monde des affaires. Je sais que c'est vague, mais j'aimerais combiner des études de business et de langues.
Alors oui, je pense qu'étant donné la situation actuelle, étudier dans un pays anglophone peut être un atout.
Posted: 20 Dec 2005 02:51
by ElieDeLeuze
Pour étudier dans un pays anglophone, autant aller carrément passer le baccalauréat international. C'est très anglo-saxon, et le circuit est rôdé, tout est prévu. Se renseigner pour voir quel est le lycée IB (international baccalaureate) le plus proche de chez vous.
Une maturité autrichienne ne barre cependant pas la route à l'anglophonie selon les accords européens, mais alors, ce sera les tests d'anglais qui seront à la base de tout.
Bon courage.