Page 2 of 2
Posted: 04 Jan 2006 19:25
by Luckybesac
OK, je crois que le choix de l'anglais en B s'impose alors dans les deux cas ( trad ou interprétariat ). Maintenant si c'est possible j'aimerais bien que ceux qui sont en trad ou en interprétation me disent ce qu'ils ont fait avant d'intégrer leurs écoles ( séjours à l'étranger, types d'études... ). Etant en 2ème année de LEA anglais/allemand, je fais ma licence en Allemagne et j'aimerais être assistant de français à l'étranger l'année suivante. Ca vous parait une bonne idée ? Est-ce que cela suffit pour avoir le niveau requis en terme de maîtrise orale pour l'interprétation ? Je connais les recommandations de l'ESIT en la matière mais un an à l'étranger ça parait finalement assez peu pour être "bilingue" (même si à mon sens le bilinguisme vrai et absolu n'existe pas).
Merci d'avance pour vos réponses, bonne année à tous !!!!!!!!!!!!
Merci pour toutes vos réponses et bonne année à tous !
Posted: 04 Jan 2006 20:25
by Car0line
Mes langues de travail sont le grec et l'italien. J'ai fait une maitrise LCE d'italien et une licence de grec moderne avec un an à Athènes (assistante+ Erasmus) et un an en Italie (erasmus) avant d'entrer en DESS à Strasbourg.
J'ai constaté que les étudiants de LEA s'y connaissaient plus en vocabulaire juridique, technique etc.. et les étudiants de LCE sont beaucoup plus doués pour la langue en elle meme, ils en ont une connaissance plus profonde et plus vaste.
Posted: 08 Jan 2006 19:49
by Luckybesac
Merci carOline pour ta réponse.
C'est vrai qu'en LEA, on est pas forcément callés sur la langue pure ou les procédés linguistiques un peu complexes, mais je pense qu'en entretenant bien sa grammaire de base, on peut arriver à un niveau correct et j'ai l'impression que cette filière est pas forcément mauvaise pour faire de la trad technique car elle aborde des domaines très actuels, alors que LLCE reste une formation très classique...
Posted: 09 Jan 2006 18:16
by svernoux
Tout se vaut, Luckybesac. Je suis d'accord avec toi sur LEA dans l'ensemble, mais je pense que c'est plus facile d'acquérir une cultutre "technique" après un LCE (à condition d'être ouvert d'esprit bien sûr), alors que des bases ratées que tu peux colportéer en LEA, tu les rattraperas probablement jamais. Attention, je dis pas que tout le monde a raté ses bases en LEA, mais quand je relis mes collègues (qu'ils aient fait LEA ou LCE d'ailleurs, même si en majorité LEA je crois)), je constate qu'il font parfois des fautes de traduction, voire des contresens ou des non-sens (ne comprennent pas du tout la phrase) parce qu'ils n'ont pas le bagage grammatical et stylistique nécessaire. Bon, la plupart du temps, ça ne gêne pas, mais tous les 2000 mots par exemple, on tombe sur un pépin.
Posted: 09 Jan 2006 18:45
by ElieDeLeuze
On peut apprendre une langue en passant par LEA, ce n'est pas incompatible, mais il faut se faire un programme de lectures en béton armé. On ne s'en rend compte qu'après les études, mais la littérature est une mine de vocabulaire et une école de stylistique qu'aucune formation technique ne peut compenser. Les LEA doivent donc juste prévoir une dizaine d'heures hebdomadaire par semaine pour ce plongeon linguistico-littéraire en plus de leur emploi du temps. Je compatie à leur douleur, car la littérature allemande m'a emmerdé pendant toutes mes études, même si le résultat en valait la peine et que je commence à aimer certains écrivains germanophones sur mes vieux jours.
Posted: 09 Jan 2006 21:14
by svernoux
Ses "vieux jours", l'autre !
Dis Elie, tu nous invites pour ton départ en retraite ?

Posted: 10 Jan 2006 00:38
by Luckybesac
On peut apprendre une langue en passant par LEA, ce n'est pas incompatible, mais il faut se faire un programme de lectures en béton armé. On ne s'en rend compte qu'après les études, mais la littérature est une mine de vocabulaire et une école de stylistique qu'aucune formation technique ne peut compenser. Les LEA doivent donc juste prévoir une dizaine d'heures hebdomadaire par semaine pour ce plongeon linguistico-littéraire en plus de leur emploi du temps.
Heuuuuuuuuuu...

Tu me fais un peu peur là ElieDeLeuze, sans doute parceque je suis persuadé que tu as raison. En LEA, nos profs nous incitent bien à lire la presse étrangère, ce que j'essaie de faire de temps à autre mais c'est vrai que niveau littérature, je me suis pas encore vraiment mis dedans et ta "recommandation" de dix heures par semaine m'effraie. Je vais déjà essayer de me motiver disons une heure par jour, c'est déjà une bonne résolution pour 2006

.
Pour les auteurs anglophones, j'ai bien quelques préférences mais pour ce qui est des écrivains germanophones franchement ma culture fait cruellement défaut. Donc si t'as des propositions de romans modernes pas trop prise de tête, je t'écoute ! Merci d'avance
Posted: 10 Jan 2006 00:44
by ElieDeLeuze
Oui oui, je fais peur. C'est fait exprès.
La presse, c'est génial pour apprendre des expressions. Z'avez jamais remarqué que les médias allemands adoooooorent les tournures bien lourdes Subst.+verbe qui disent en compliquer ce qu'on peut dire plus simplement en un seul verbe.
Mais la littérature est irremplaçable pour la richesse du vocabulaire, la créativité syntaxique et pour apprendre à suivre la pensée "à l'allemande" dans les contextes les plus variés.
Posted: 10 Jan 2006 00:50
by Luckybesac
Ben je suis bien d'accord avec toi ! Et merci d'avoir répondu si vite mais tu connais des auteurs germanophones modernes pas trop rébarbatifs pour le modeste étudiant en LEA que je suis lol. Genre des romans que je pourrais lire pendant au moins une demi heure sans m'endormir.
Vielen dank !
Posted: 10 Jan 2006 00:54
by Sisyphe
ElieDeLeuze wrote:Oui oui, je fais peur. C'est fait exprès.
La presse, c'est génial pour apprendre des expressions. Z'avez jamais remarqué que les médias allemands adoooooorent les tournures bien lourdes Subst.+verbe qui disent en compliquer ce qu'on peut dire plus simplement en un seul verbe.
Les hier à l'unanimité au palais fédéral par les différents membres de la commission-supérieur-de-réflexion-pour-l'élaboration-de-la-réforme-des-procédures-d'homologation-des-titres-universitaires-de-second-cycle [un mot...] signés décrets ?
et encore, on peut mettre toute la qualificative dans une subordonnée avec le verbe à la fin .

En khâgne, quand le prof s'amenait en disant "bon, on va faire un texte de presse", nous hurlions tous "neeeein !".
Mais la littérature est irremplaçable pour la richesse du vocabulaire, la créativité syntaxique et pour apprendre à suivre la pensée "à l'allemande" dans les contextes les plus variés.
Mon conseil personnel : apprendre par coeur les grandes tirades de Faust (Hab ich ach Philosophie / Juristerei und Medizin / Und leider auch Theologie ... ; "was willst du armer Teufel geben...", etc. ). C'est joli et ça permet de briller en société...
... Bon c'est sûr, pour la traduction technique, ça aide peu. Encore que sans Faust, j'aurais jamais appris le mot "Pudel" et les expressions idiomatiques qui vont avec.
Je sors.
Posted: 10 Jan 2006 08:55
by Olivier
Sisyphe wrote:Les hier à l'unanimité au palais fédéral par les différents membres de la commission-supérieur-de-réflexion-pour-l'élaboration-de-la-réforme-des-procédures-d'homologation-des-titres-universitaires-de-second-cycle [un mot...] signés décrets ?
ça me fait penser à la structure du hongrois où ça ferait: les hier à l'unanimité au palais fédéral la commission... par ses différents membres signés décrets
(avec naturellement la commission... dans l'ordre inverse du français: les de second cycle universitaires titres / à leurs d'homologation procédures leur réforme élaborant / la supérieure de réflexion commission

)
-- Olivier
Posted: 10 Jan 2006 16:42
by svernoux
Ouais, mais écoute pas trop Sisyphe, Luckybesac... Direct du Faust, l'autre... Tu veux nous les dégoûter ou quoi ?
Bon, je t'envoie un tip en mp.