S'agissant de la Bible, je ne sais pas si le site que tu donnes est valable ou non (dans ce genre de contextes, par définition, il faut se méfier), mais à mon avis, il est plausible. Il a souvent été le premier livre traduit
vers telle langue depuis la langue européenne d'origine (latin, ou traduction officielle secondaire protestante : à commencer par la bible jacobienne anglo-saxonne)...
...

Et il n'est pas difficile de constater que les groupes biblistes plus ou moins sectoïdes et plus ou moins américains sont très puissants (

Dans tous les lycées où je suis passé, j'ai vu au moins une fois les "Gédéons"
(ça fait canard, pour une secte c'est pas sérieux quand même) distribuer des Bibles petit format, très pratiques d'ailleurs j'en ai encore une). Donc, autour de 2000 traductions, oui, c'est plausible.
La différence entre la Bible et Agatha Christie, c'est qu'A. Christie n'a eu qu'un seul éditeur anglais, ou peut-être deux ou trois sucessivement, en tout cas un seul agent (ou deux ou trois mais pas plus) et un seul ayant-droit (un ou deux qui se connaissent). Bref, moins les éditions pirates (quine doivent pas être nombreuses), les ayant-droit de feu Dame Christie, ou du moins leurs lawyers, savent précisément combien de traductions ont été réalisés.
Alors que Dieu, c'est bien connu, est un peu tête en l'air, il a oublié de déposer un copyright.
gfa wrote:Olso wrote:
Les auteurs cités par la suite ont peut-être été beaucoup traduits, mais 25 langues, c'est moins que 65, quoi qu'on en dise. Trouvez des sources montrant que Shakespeare, Jules Verne ou Agatha Christie ont été traduits en plus de 65 langues, et on pourra accuser le site de mensonge, ou présentation trompeuse de la réalité. Mais sinon, jusque là, il a raison.
C'est un record stupide:n'importe qui peut pondre un bouquin et le faire traduire:ce n'est qu'une question d'argent!
Par contre, l'important est d'être lu et de laisser une trace dans l'histoire de la littérature!
Faire traduire, oui, faire publier peut-être pas. Payer un traducteur quand on a du fric même si on n'est l'auteur immortel que de
Toto à la plage (ou
Da Toto Code !), peut-être, à condition d'être le baron Sellière. Mais l'édition à compte d'auteur pure est rarissime :
un tirage ça se chiffre en centaine de milliers d'euros...